Albert Du Casse - Histoire Anecdotique de l'Ancien Théâtre en France, Tome Second

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Histoire Anecdotique de l'Ancien Théâtre en France, Tome Second: краткое содержание, описание и аннотация

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Albert Du Casse

Histoire Anecdotique de l'Ancien Théâtre en France, Tome Second / Théâtre-Français, Opéra, Opéra-Comique, Théâtre-Italien, Vaudeville, Théâtres forains, etc…

XIII

LA COMÉDIE AVANT MOLIÈRE

La comédie ancienne. – Comédie de caractère et comédie d'intrigue. – Usage à Athènes. – Jean de la Taille de Bondarroy et Jodelle, de 1552 à 1578. – Anecdote sur Jodelle. – Jean de la Rivey. – Chapuis (1580). — L'Avare cornu et le Monde des cornus . – Rotrou, auteur de plusieurs comédies et tragi-comédies. – La tragi-comédie. – Comédies de Rotrou. — Les Ménechmes (1631), sujet souvent remis à la scène. — Diane (1635). — Les Captifs (1638). — Célimène (1633), pastorale. – Sujet de cette pièce. — Doristé et Cléagenor (1630). – Mot de Rotrou en donnant son Hypocondriaque (1628). — Les Deux pucelles (1636), singularité de ce titre. – Deux vers de Don Lope de Cordoue . – Scudéry, de 1630 à 1642. — La Comédie des Comédiens (1634). – Anecdote. — L'amour tyrannique (1638), son succès. — Axiane (1642), sorte de drame historique. – Vion d'Alibrai, sa célébrité comme buveur. – Beys, de 1635 à 1642. – Sa Comédie des Chansons (1642). – Origine probable du vaudeville et de l'opéra comique. – Douville, de 1637 à 1650. – Son genre de talent. — La Dame invisible (1641). — Les fausses Vérités (1642). — L'Absent de chez soi (1643). – Anecdote. – Levert, de 1638 à 1646. — Aricidie (1646). – Anecdote. – Gillet, de 1639 à 1648, précurseur de Molière. – Son genre de talent. – Ses comédies puisées dans son propre fonds. — Le Triomphe des cinq passions (1642). – Citation. – De Brosse, de 1644 à 1650. — Le Curieux impertinent (1645). – Anecdote. – Scarron, de 1645 à 1660. – Notice historique sur ce poëte dramatique et sur son genre. – Ses principales productions, pièces burlesques. – Jodelet. — L'Héritier ridicule (1649). – Anecdote. — Don Japhet d'Arménie (1653). – Anecdotes. — L'Écolier de Salamanque (1654). – Anecdote. – Épigramme sanglante. — Le Menteur , de Corneille. – Anecdote.

Le genre dramatique auquel on a donné le nom de Comédie , très-fort en honneur dans la Grèce ancienne et à Rome, n'exista en France qu'à l'état le plus imparfait jusqu'à la venue de Molière, au milieu du dix-septième siècle.

La Comédie, comme l'entendaient les anciens, était une critique pouvant être utile pour l'amélioration des mœurs, car elle faisait passer sous les yeux des humains les travers à éviter. La Comédie tirait naturellement sa principale force du ridicule mis en scène, quelquefois même exagéré à dessein. Les anciens évitaient avec soin que les travers peints par ce genre de drame, fussent affligeants, révoltants ou dangereux, dans la crainte d'exciter la compassion, la haine ou l'effroi; ces sentiments étaient réservés par eux à la Tragédie.

Leurs comédies étaient donc la représentation d'une action plus ou moins touchante de la vie habituelle, la peinture plus ou moins fidèle de mœurs prêtant au ridicule.

Il est bien entendu que nous ne parlons ici que de la comédie sortie de ses langes et épurée par les habiles auteurs de la Grèce et de Rome. Dans le principe, en effet, la Comédie ne consistait guère qu'en un tissu d'injures adressées aux passants par des vendangeurs (dit l'histoire) barbouillés de lie de vin. Cratès l'éleva sur un théâtre plus décent, en prenant pour modèle la tragédie inventée par Eschyle. Après lui, quelques auteurs lui firent faire un grand pas.

On divisait l'histoire de la Comédie chez les Grecs en trois périodes: la comédie ancienne , satire politique et civile qui allait jusqu'à nommer les personnages; la comédie moyenne qui se bornait à désigner ceux dont elle s'emparait pour les soumettre à sa censure, attendu qu'on avait fini par interdire la licence dont nous venons de parler; enfin la comédie nouvelle , qui consistait à intéresser les spectateurs par la peinture des mœurs générales, au moyen d'une intrigue attachante. Ce fut cette espèce de comédie imaginée par Ménandre et les poëtes ses contemporains, que Plaute et Térence transportèrent avec tant d'habileté et de succès sur la scène de Rome.

La comédie, la bonne et saine comédie, dégénéra ensuite, et on la perd de vue pendant des siècles entiers, avant de retrouver en Italie quelque trace, même des plus imparfaites, de l'art dramatique tombé dans la plus complète décadence. Elle commença enfin à renaître vers le quinzième siècle, grâce à des troupes de baladins allant de ville en ville jouer sur les tréteaux des farces qu'ils décoraient fort improprement du nom de comédies, farces dont les intrigues absurdes et les situations ridicules avaient pour principal but de faire valoir la pantomime italienne. Quelques auteurs, entre autres le cardinal Bibiena et Machiavel, puis l'Arioste, essayèrent de produire des comédies imitées des bons auteurs grecs et romains. Composés spécialement pour des fêtes, ces ouvrages n'étaient malheureusement représentés que dans de rares occasions. A peu près vers la même époque, le théâtre espagnol se releva également par des comédies assez intéressantes et dont les intrigues ne manquaient pas d'un certain mérite. En France, on peut dire que jusqu'au Menteur de Corneille (1642), on n'eut pas de véritable comédie.

Avant l'envahissement du genre dit romantique, ce genre de pièces était soumis, comme la tragédie, à diverses règles dont les auteurs, n'osaient s'affranchir. Nous avons tous été bercés sur les bancs des colléges avec la fameuse règle des trois unités : Unité d'action, unité de temps, unité de lieu.

Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli
Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli…

a dit le grand critique.

Corneille a écrit une excellente dissertation à ce sujet, ce qui ne l'a pas empêché, presque seul des auteurs dramatiques faisant loi, de s'écarter un beau jour de cette règle, en mettant au monde son chef-d'œuvre, le Cid . Aujourd'hui nous sommes beaucoup moins exclusifs, nous laissons parfaitement de côté la règle des trois unités et bien d'autres. Au théâtre, la seule règle actuellement en honneur, est celle qui astreint l'auteur à plaire à son public. Avons-nous tort? Je ne le pense pas. Nous préférons, en général, une comédie qui plaît, quoiqu'elle soit irrégulière, à un ouvrage construit dans les règles de l'art, mais qui fatigue ou ennuie. Pour tout dire, en un mot, nous ne connaissons plus de règles. La scène n'est plus, de nos jours, un amusement sérieux , c'est un moyen de passer le plus agréablement possible quelques heures, et pourvu qu'en effet les heures s'écoulent agréablement, l'on n'en demande guère plus aux auteurs dramatiques.

Il y a deux sortes de comédies, la comédie d'intrigue et la comédie de caractère. Ce dernier genre est celui dont Molière a surtout fait usage. Son Avare semble être un modèle. Ainsi que nous l'avons fait remarquer plus haut, quand la comédie est une imitation de mœurs, il faut qu'elle soit un peu exagérée. Ainsi, pour prendre un exemple, il est impossible d'admettre qu'en un seul jour un Harpagon , quelque harpagon qu'il puisse être, ait l'occasion de produire autant de traits d'avarice que celui de Molière. Ce dernier a concentré nécessairement en quelques scènes le résumé, pour ainsi dire, de la vie morale de son héros.

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