Frédéric Soulié - Le Vicomte de Béziers Vol. I

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Le Vicomte de Béziers Vol. I: краткое содержание, описание и аннотация

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Au début du 13e siècle, dans ce qui est aujourdhui lOccitanie, va fondre la Croisade contre les Albigeois. Trois seigneurs suzerains saffrontent : Roger, le vicomte de Béziers et seigneur de Carcassonne, Pierre, le roi dAragon et comte de Montpellier, et enfin le Comte de Toulouse. Ces derniers ont conclu une entente secrète avec les éléments les plus radicaux du clergé, tel le moine Dominique ainsi quavec Mison, le nouveau nonce du Pape Innocent III, pour dépouiller Roger de ses terres et se les approprier dans le contexte de la croisade que prêche Innocent III. Le prétexte ?

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— Ils sont aussi fous l’un que l’autre, dit une voix forte à côté de Roger ; seulement l’un est fou de la tête et l’autre du cœur, et tous deux sont des jouets de femme.

En se retournant, Étiennette et Roger aperçurent un homme d’une taille colossale, le visage barbu, le front presque couvert de cheveux noirs et crépus. Il était à pied, et portait comme Roger un long bâton ferré et un énorme couteau. Roger le regarda sans se rappeler l’avoir jamais vu. Étiennette eut un mouvement de joie en le reconnaissant.

— S’ils sont fous tous deux, répondit Roger en fronçant le sourcil, du moins il y en a un pour qui nul de vous ici n’a les dents assez longues ; et celui-là dit que ce sont des lâches, qui déchirent le faible et qui n’oseraient égratigner le fort.

Le nouveau-venu répondit fièrement :

— Voici un couteau qui a dépecé plus d’une peau qui se croyait plus dure que celle d’un loup.

À ces paroles, Étiennette et cet homme échangèrent un regard où tout un marché sembla conclu dans un instant. Le malheureux jongleur, pendant cette discussion, s’était traîné jusqu’aux pieds du vicomte. Il était couvert de morsures et inondé de sang ; il se souleva un peu lorsqu’il fut près du cheval d’Étiennette, et, se mettant à genoux, il lui dit d’une voix faible et presque inarticulée :

— Je suis votre loup, n’est-il pas vrai ? je suis votre loup. Oui, sire, répondit-il en se retournant vers Roger, la farouche Étiennette, dont la vertu sauvage lui a valu ce titre si beau de Louve de Penaultier ; cette fière châtelaine m’a dit : Je ne veux pas perdre ce nom que tu aimes, et pourtant je t’aime autant que tu aimes ce nom : deviens mon loup et la Louve te récompensera.

Roger jeta un regard de pitié sur le malheureux poète ; puis, s’adressant à la châtelaine, il lui dit amèrement :

— Oh ! je comprends maintenant les paroles de votre vidame : il faut effacer des propos de nos chevaliers le souvenir d’une nuit trop fameuse ; le traitement fait à cet amant doit servir de démenti au traitement fait à un autre. Du sang répandu sur une robe blanche y cachera des taches de vin, et quelques peaux de loup jetées sur un lit en voileront le honteux désordre. N’est-ce pas cela, Étiennette ?

Elle ne comprit que trop cette allusion à une nuit d’orgie ; mais elle n’eut pas la présence d’esprit d’y répondre : l’inconnu s’en chargea, et il ajouta avec un sourire significatif :

— Cela est vrai ; mais le choix est mal fait ; car un peu de sang noble et un habit de manant conviendrait mieux à cet emploi.

— Tu as raison, s’écria la dame de Penaultier, tu as raison.

Cette fois, le signe d’intelligence qu’elle échangea avec l’inconnu ne put échapper au vicomte. Il comprit toute la menace renfermée dans les paroles de cet homme, et l’assentiment donné à cette menace. Il regarda autour de lui, et vit qu’il n’était entouré que d’ennemis : cependant il était assuré qu’Étiennette n’oserait commander manifestement un meurtre à ses serviteurs, et qu’en se nommant il arrêterait l’obéissance des plus dévoués. Mais à un geste qu’elle fit, tous s’éloignèrent et disparurent dans le chemin par où ils étaient arrivés. Étiennette elle-même poussa son cheval vers ce chemin ; mais, se retournant tout à coup, elle revint sur ses pas et s’arrêta près de Roger. Le malheureux Vidal était étendu mourant à ses pieds : l’inconnu, à quelques pas, restait immobile, appuyé sur son bâton. La dame de Penaultier regarda un moment Roger : elle semblait se complaire à parcourir ces beaux traits si fiers et si calmes ; on pouvait voir qu’un ressouvenir faisait battre son cœur, enflammait ses joues d’une vive rougeur, et affaissait sous une pensée enivrante le dur éclat de ses yeux ; elle sembla combattre un moment cette pensée ; puis, s’en laissant dominer jusqu’à sentir ses yeux humides, elle tira de son sein une longue tresse et dit à mi-voix à Roger :

— Voici de beaux cheveux coupés sur le seul front qui se soit jamais appuyé sur mon cœur ; ah ! que j’en possède encore une fois autant, et j’en ferai une chaîne qui me liera comme une esclave et une servante !

En disant ces paroles, la voix d’Étiennette était faible et suppliante ; son corps à demi penché sur son cheval était comme suspendu au dessus de Roger ; elle planait, pour ainsi dire, au-dessus de lui, et son regard le dominait et l’embrassait à la fois. Un sourire de Roger, et il semble qu’elle tombait éperdue dans ses bras. Le vicomte recula d’un pas, et, sans lui répondre, il couvrit dédaigneusement sa tête de son chaperon, et lui cacha ces cheveux dont elle tenait une tresse si soigneusement conservée. À ce mouvement, Étiennette se redressa sur son cheval et cria à l’inconnu :

— Perdriol, il me faut de ces cheveux, c’est à toi à m’en donner. Voici de quoi les reconnaître !

Et en même temps elle lui jeta la tresse qu’elle avait en ses mains et une lourde bourse.

L’inconnu la saisit, et la faisant sonner, il répondit avec un horrible sourire :

— Si beaux que soient ces cheveux, voici de quoi payer toute la chevelure.

Aussitôt la dame de Penaultier, tournant bride, s’élança dans le chemin par où ses domestiques s’étaient éloignés, et du pied de son cheval elle heurta en passant le malheureux Vidal, qui, ainsi rappelé à lui, trouva la force de murmurer encore :

— Je suis votre loup…, je suis votre loup, n’est-ce pas ?

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