1 ...6 7 8 10 11 12 ...18 « Tu es si chaude, » murmura-t-il, son souffle titillant la chair sensible de son oreille.
Elle prit une inspiration, puis la bloqua. Les doigts de Lucas la caressèrent une fois, puis deux. Elle eut du mal à se retenir de ne pas se frotter contre lui.
Ses doigts glissèrent sous la fine barrière de sa culotte, y trouvèrent des boucles douces qu’ils commencèrent à explorer.
« Oh, dit-elle dans un souffle.
— Ah, répondit-il, son sourire démoniaque s’élargissant une fois encore sur ses lèvres. Je le savais. Je savais que tu serais mouillée, prête à ce que je te jette par terre et à ce que je te baise à même le sol. »
Elle savait qu’elle aurait dû résister, ou au moins ressentir un peu de honte. Mais avant de pouvoir vraiment formuler une pensée cohérente, les doigts de Lucas se dirigèrent fermement vers sa vulve. Un instant plus tard, elle n’était plus qu’une boule de désir. Sa bouche était ouverte, la tête posée contre la poitrine de Lucas, elle haletait. Elle n’avait pas été touchée de la sorte en quasiment trois ans.
Deux doigts adroits se posèrent sur son clitoris doux et gonflé, Aurélia cria, désespérée et désirante.
« Tu aimes ça ? demanda-t-il décrivant un cercle avec ses doigts. Dis-moi ce que tu aimes ma petite.
— Vite, plus vite, » répondit-elle, sa voix se brisant.
Ses doigts accélérèrent leur cadence et continuèrent à tourner autour de son clitoris de plus en plus rapidement. Elle n’arrivait pas à retenir le mouvement de ses hanches qui se pressaient contre lui.
« Lucas, oui ! » cria-t-elle en remontant une main sur son épaule alors que de l’autre elle se cramponnait à la balustrade. Elle avait envie d’écarter les jambes, elle voulait qu’il la baise, elle voulait sa bouche sur ses seins et le chevaucher comme un étalon de concours.
Alors qu’elle s’approchait de la jouissance, il commença à ralentir.
« Non, ne t’arrête pas ! ordonna-t-elle, grognant presque.
— Tu ne peux pas jouir, ma petite, pas encore, ronronna Lucas.
— Non ! cria-t-elle, consciente que ça n’avait aucun sens.
— Je veux d’abord te goûter, Aurélia. Je veux te sentir sur ma langue quand tu exploseras de plaisir. Je vais te lécher, te sucer et te baiser avec mes doigts, jusqu’à ce que tu sois prête pour ma queue, » lui dit-il, ses yeux couleur tempête.
Ses doigts continuaient à la caresser, mais il n’allait vraisemblablement pas lui donner ce qu’elle attendait.
Elle commença à déboutonner le haut de sa robe, mais il l’arrêta en lui prenant les poignets.
« Lucas ! dit-elle, sa voix oscillant entre la supplication et la réprimande.
— Pas ici, » répondit-il. Je t’emmène à l’étage.
Elle gémit de protestation, mais il se contenta de sourire et de la prendre par les épaules. Il la fit tourner de manière à ce qu’elle se retrouve face aux grandes baies vitrées de la maison. Ben et Walker étaient juste de l’autre côté, regardant la scène avec avidité. Ils étaient à limite d’avoir le nez collé contre la vitre, comme deux petits garçons.
« Oh ! Aurélia hoqueta. Oh non.
— Je veux t’avoir pour moi tout seul la première fois, » murmura Lucas dans son oreille, en la serrant contre lui. Ses mains descendirent sur sa taille et il la poussa en avant.
Ben et Walker réalisèrent qu’ils s’étaient fait surprendre et disparurent, ils n’étaient déjà plus là quand elle franchit la porte.
Lucas gloussa et la relâcha, ouvrant la porte, il la fit avancer à l’intérieur, vers la cuisine.
« Je n’y crois pas qu’ils nous aient regardés, protesta Aurélia en rougissant.
— J’imagine qu’ils sont tous les deux dans leurs suites, occupés à revivre l’expérience en s’imaginant être à ma place, » dit Lucas en se délectant un peu cruellement de l’idée.
Le regard d’Aurélia s’arrêta sur la pile de papiers posée sur l’îlot de cuisine. C’était une autre copie de son contrat. Il y en avait plusieurs, disposées çà et là, qui auraient permis à Lucas d’en avoir toujours une sous la main, à lui proposer au meilleur moment pour la faire renoncer à sa liberté.
« Qu’y a-t-il ? lui demanda-t-il, remarquant son changement d’humeur.
— C’est juste que, je veux dire, je devrais… » dit-elle en lui montrant le contrat. Avait-il besoin qu’elle le signe avant d’aller plus loin ? Pour un homme parlant de confiance, ce serait un coup bas.
Aurélia ne prit pas la peine de lui dire qu’elle avait déjà signé l’exemplaire qui se trouvait dans sa chambre. Elle pouvait se permettre de la faire languir un peu, se dit-elle.
« Non ! Non, dit Lucas, la détournant du contrat et la poussant vers l’intérieur de la tanière.
— Je ne sais pas si… je ne sais pas, dit-elle en secouant la tête.
— Tu t’apprêtes à acheter une nouvelle voiture. C’est bien normal que tu puisses l’essayer avant, dit-il en lui prenant la main.
— Donc tu es une voiture maintenant, demanda-t-elle, légèrement soulagée.
— Une voiture de luxe, très sexy, oui.
— Je vois. Et que me réserve-t-elle d’autre, cette voiture ? » demanda Aurélia dans un sourire. Il se montrait vraiment très gentil, considérant l’aspect commercial de leur arrangement. Elle avait signé ce contrat pour, plus ou moins, devenir sa groupie, il n’était nullement stipulé qu’il devait être gentil. Mais c’était tout de même beaucoup mieux comme ça.
« Tu veux savoir la suite ? » demanda-il, le regard malicieux.
Elle ouvrit la bouche pour lui sortir une répartie intelligente, mais il se pencha et l’attrapa par la taille. La balançant ensuite sur son épaule, il ignora ses cris de protestation quand il l’emporta vers la chambre.
« Je vais te montrer ça, promit-il.
« Qu’est-ce que tu fais ? Où sommes-nous— repose moi par terre ! » cria Aurélia, à bout de souffle. Elle se débattait dans les bras de Lucas, l’excitant encore plus et faisant refaire surface à son loup.
Lucas parcourut la tanière et se retrouva dans les escaliers en quelques secondes, la portant à travers les couloirs jusqu’à leur suite, passant devant sa chambre et son salon. Il l’emmena dans sa propre chambre, ralentissant à peine en franchissant le seuil.
Ouvrant la porte d’un coup d’épaule, il la porta à l’intérieur et la jeta sur le lit. Se remettant à genoux en toute hâte, Aurélia regarda autour d’elle.
« C’est ma chambre, expliqua Lucas d’un ton calme. » Ça lui ressemblait bien, tout dans les tons bleu marine et bois foncé, les fenêtres étaient ornées de rideaux sombres pour bloquer efficacement la lumière du soleil. Une grande bibliothèque occupait presque tous les pans de murs et les meubles étaient lourds et anciens. Plusieurs cartes et globes antiques décoraient la pièce.
Aurélia regarda tous ces objets avec des yeux émerveillés. Elle se retourna vers lui, agréablement surprise.
« J’aime beaucoup, dit-elle en lui souriant lentement. Ça me fait penser aux quartiers qu’aurait occupé le capitaine d’un vieux bateau.
— C’est l’idée, oui, » dit-il, s’agenouillant sur le lit à côté d’elle. Aurélia se pencha en arrière, les bras derrière le dos et la poitrine en avant.
Lucas s’approcha, passa ses doigts sur son épaule et descendit le long de son bras. Elle frémit et il recommença, de son épaule, en passant par ses clavicules et jusqu’en bas. Ses doigts soulignèrent le contour de son sein et il les écarta pour pouvoir les soupeser de ses deux mains.
Lourds, pleins et chaud ses seins épousèrent parfaitement ses mains tandis qu’elle se cambra contre lui. Il la regarda, vit ses yeux se fermer et la manière qu’elle eut de se mordre la lèvre sous ses caresses. Son abandon le fit basculer.
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