—Ton esprit ne pense à rien, il ressent uniquement. Tu es belle quand tu succombes au plaisir, avec nous pour témoins. Quand nous te donnons du plaisir.
Oh. C'était logique. Il ne prenait rien. Il donnait. À moins que je ne veuille vraiment, vraiment plus penser à rien. Je ne faisais que penser, encore penser, toujours penser dans cette foutue cellule de prison. J'étais épuisée de combattre contre tout l’univers. D’affronter ma peur. D’affronter tout et tout le monde en même temps.
J'arrêtai de lutter contre le désir du corps de cette femme qui laissa échapper un doux gémissement. Elle était comme moi, fatiguée de penser. Elle se savait en sécurité avec ses partenaires si elle se laissait aller. Elle le savait avec une certitude jamais connue auparavant—c'est ce que je voulais. Vraiment.
Je sursautai en sentant ses mains sur mes cuisses écartées.
—Chut, répondit l'autre. Il me touchait lui aussi, entre mes jambes écartées. Je sentis son souffle puis sa langue alors qu'il léchait mon désir sur ma peau. Oh merde.
Deux à la fois ? J'allais vraiment faire ça ? Elle allait le faire ? Pas moi. N'est-ce pas ? Pas moi.
Je n'avais jamais été caressée par deux hommes en même temps. Je n'avais jamais imaginé que j'aimerais ça. Mais putain, j’avais envie d’eux. J’aurais voulu que ça dure éternellement.
La main qui masturbait ma chatte s'écarta, je sentis l’air frais sur ma peau échauffée.
Quelque chose de dur s’immisça dans les replis de ma vulve, me pénétra avant de ressortir plus bas vers mon…
—Oh !
Un plug anal, qu’il enduisait de ma mouille. Je criai alors qu’il enfonçait l'objet dans mes fesses. Il me dilata, avant de le glisser très facilement, parfaitement lubrifié, avant que je puisse m’y opposer. On ne m’avait jamais rien mis à cet endroit, sauf dans la première partie du rêve. Pas dans la vraie vie. Je ne devrais pas aimer ça, mais maintenant... je ne voulais pas qu'il le retire. C'était trop bon. Oh mon Dieu, j'avais quelque chose dans le cul et j’adorais ça.
Elle adorait ça. Ce corps excité au possible rêvait de ressentir la suite.
—C’est bien ma belle, dit celui entre mes cuisses. Tu te dilates à ma perfection, nous apprécions ta réactivité. On va bientôt te baiser ensemble. Tu te languis de sentir deux sexes en toi, n'est-ce pas, ma belle ?
—Oui, je gémis tandis qu’une langue léchait mon clitoris.
Mes hanches se mirent à onduler de leur propre chef, l'incitant à continuer.
Il ne me déçut pas. Impossible de décrire ce qu'il me faisait. Sa bouche, sa langue et ses doigts étaient sur moi, en moi, me poussaient à l'orgasme avec une habileté impitoyable. Une langue qui virevoltait et léchait, une bouche qui suçait et embrassait, des doigts qui baisaient et caressaient. Pendant que mon anus se faisait dilater et pénétrer.
Je haletais. Je gémissais. J’étais en nage, excitée au possible.
—Je vais jouir, m’écriai-je. Oh mon Dieu, c’est trop bon.
La bouche s’écarta sur le champ, je tendis la main pour attraper sa tête et faire en sorte qu’il continue.
—Non, ma belle. On pinçait mes tétons en même temps. Pas fort, mais suffisamment pour faire en sorte que je me concentre et reste excitée.
On me souleva et m’écarta de la source de chaleur dans mon dos, tout en demeurant sur les cuisses écartées du premier homme. Je le sentis dégrafer son pantalon dans mon dos, avant qu’on me soulève à nouveau, qu’on m’attire contre son corps musclé. Je sentis l’énorme protubérance de son sexe devant mon vagin, tandis que l’homme devant moi titillait mon clitoris et utilisait ses doigts afin d’écarter les lèvres de ma chatte et ménager un passage pour sa méga-bite.
Oh, je voulais le sentir en moi. Je savais qu'elle serait grosse, plus grosse que tout ce que j'avais connu auparavant. Et avec le plug...
—Oh mon Dieu, je poussai un gémissement alors qu'il m’empalait lentement.
Mes pieds ne touchaient plus le sol, j'étais entièrement à sa merci. Il ne me pénétrait pas, me dilatait centimètre par centimètre. Je me tortillais et bougeais afin de l’accueillir un peu plus à chaque fois.
Ses mains posées sur ma taille commencèrent à me soulever et m'abaisser, lentement, pour que j'aie le temps de m'adapter à un membre aussi gros.
Enfin, assise sur ses cuisses, j'étais si pleine que j'eus du mal à reprendre ma respiration.
—Penche-toi en avant, dit la voix derrière moi.
Je posai mes mains sur ses genoux à tâtons, et agrippai le tissu rugueux. Il avait dû ouvrir son pantalon juste assez pour sortir sa bite. Et me pénétrer. Il s’enfonça un peu plus profondément dans cette position, je poussai un gémissement.
—Ouvre, dit le second en prenant ma joue dans sa main, son pouce effleura mes lèvres, indiquant exactement ce qu'il attendait de moi. Sa main douce caressait ma peau de façon apaisante, en totale contradiction avec son ton impérieux.
J’obéis à ses ordres et ouvris la bouche, tandis qu'il me guidait. Pourquoi le laisser faire ? C'était de la folie. Faire l'amour avec un mec était une chose, mais recevoir l'ordre de faire une fellation à un autre en même temps ? Pourquoi ça m'excitait ? Pourquoi voulais-je lui faire plaisir ? Depuis quand me faisais-je un devoir de contenter un homme ?
Mais je me sentais bien. De plus, j'avais envie de faire ce qu'il me demandait, sa bite profondément en moi. Je voulais lui faire tout oublier. J'avais envie qu'ils se sentent tous deux aussi bien que moi et je savais, grâce à cette étrange connexion psychique, qu'il avait désespérément besoin de moi, qu'il souffrait, qu'il avait mal. Il s'était retenu pour que je prenne mon plaisir en premier.
Que cachaient ce désespoir et cette débauche sexuelle ? Désir. Vénération. Protection. Obsession. Amour. Je n'avais jamais rien ressenti de tel. Mon corps était à cran, avide. En feu. Mon cœur explosait, les sentiments étaient si forts que je criais en avançant pour réclamer ce qui m'appartenait, sceller notre union. Notre trio.
Je sentis sa chaleur intense sur mes lèvres et léchai son gland. Le goût de son sperme explosa sur ma langue. Oh oui, je l'excitais. Cette goutte de sperme était tout à moi, il me la donnait. Je léchais sa bite en érection comme un cornet de glace, avant de le prendre en bouche. Il était énorme, impossible de le prendre en entier, mais j'essayai. J'en avais envie . Mes hanches se mirent à onduler, ma chatte était prête à se faire baiser par sa bite.
J'avais deux sexes en moi. Dans ma bouche et dans ma chatte. Comme dans un film porno, mais je n'étais pas une star de cinéma pour adultes. Deux hommes me désiraient, avaient envie de moi. Ils ne m’utilisaient pas. Non, c'était spécial, étrange, décadent. J'étais le centre de l’univers de ces deux hommes, ils étaient mon cœur et mon âme. Nous nous procurions un plaisir mutuel.
Je ne pensais qu'à eux. À leurs désirs. Je les sentais, d'une certaine manière. Je savais combien je comptais pour eux. Je sentais leur plaisir et leur désir. Je sentais à quel point ils me trouvaient belle. Je me sentais vénérée. Adorée. Désirée. Protégée.
Pas étonnant qu'ils m'aient fait attendre tranquillement, histoire d'avoir les idées claires. Ils méritaient mon attention, et ce lien entre nous que je savais inhérent à ce mystérieux collier, était assez influent pour que je sois avec eux à cet instant précis.
Ils me parlaient, me murmuraient à voix basse des compliments et des mots crus. Je me sentais chouchoutée et coquine tandis que leurs bites coulissaient à l’intérieur et à l’extérieur de mon corps, mélange des plus torrides. Je savais ce qui se passerait. Je l'avais vu en rêve. Une baise officielle.
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