Carmen Paul - Le Sabot et le Ciel
Здесь есть возможность читать онлайн «Carmen Paul - Le Sabot et le Ciel» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: unrecognised, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Le Sabot et le Ciel
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Le Sabot et le Ciel: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Sabot et le Ciel»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Pendant l'opération et le coma après Carmen rencontre le Seigneur.
Le Sabot et le Ciel — читать онлайн ознакомительный отрывок
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Sabot et le Ciel», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
J’ai rencontré très peu de gens qui puissent être autant passionnés par leur idéologie et pourtant être si sensible et affectueux. C’est aussi une forme de foi qu’elle porte en elle, bien que celle-ci soit vouée à l’échec, comme beaucoup d’exemples l’ont démontré. Jusqu’à ce jour, nous avons toutes deux toléré la foi de l’autre, sans la dévaluer et sans vouloir la convertir.
Comme j’aimerais que Christine découvre en elle l’amour de Jésus. Attendons de voir !
Bras de fer
L’autre femme que j’ai rencontrée à Herwigsdorf et qui fut très importante pour moi s’appelle Hanna. Hanna s’exprimait aussi haut et fort, mais de manière complètement différente. Elle n’avait aucun mal à dire librement le fait que tu étais une bonne personne, ce que tu avais fait de mal, ou qu’elle t’aimait bien. Elle était patiente et si naturellement pleine d’humilité que je me demandais tout le temps ce qui la rendait si spéciale.
Elle pouvait te tenir la main et même sans qu’elle n’ait parlé, tu te sentais réconforté. Les murs vibraient quand elle riait et, qu’on le veuille ou non, on était pris du même rire.
Et Hanna était tenace ! Pendant presque une année, elle m’invita au cercle qu’elle réunissait chez elle — et pendant presque une année, je trouvais toutes les excuses possibles et imaginables pour ne pas y aller. Mais toute chose ayant une fin, un jour nous arrivâmes au terme de ce bras de fer : d’un côté, Hanna m’invitait constamment chez elle pour rejoindre son cercle, de l’autre, le secrétaire du parti m’ennuyait chaque semaine pour savoir si je ne voulais pas reprendre les rangs des chemises bleues — il me proposa même de rejoindre le SED !
Ce n’était pas si facile de devenir membre du parti ; il fallait deux membres du parti qui se portaient garants, et au bout d’un an, le secrétaire du parti m’offrait l’admission ! Mais je ne comprenais pas comment cet homme pouvait même envisager de me faire changer d’avis.
Impertinence !
Cette lutte acharnée me fit accepter la proposition d’Hanna un jour de janvier. Cette soirée serait une soirée spéciale, m’avait-elle dit, un pasteur de l’église des frères Herrnhut, Morgenstern, serait là. Je me dit : je vais y aller et lui dirais demain que ce n’est pas pour moi, et puis qui croit encore à ces vieilleries ?
Il y avait une autre collègue qu’Hanna avait invitée plusieurs fois, et nous décidâmes d’y aller ensemble et d’en finir pour de bon. Dehors, il faisait un froid glacial, mais les Heinze avaient bien chauffé la pièce et nous fûmes accueillies de manière très amicale. Il n’y avait que des vieilles dames qui étaient présentes ; nous quatre, mon autre collègue, Hanna et sa sœur Ursel, qui était aussi notre patronne dans l’exploitation, étions de loin les plus jeunes du groupe.
Le pasteur arriva et salua cordialement tout le monde. Puis, il nous expliqua que Dieu lui avait dit de changer de sujet ce soir. Ah, mais comme je me retins de rire ! Enfin, vous pouvez dire ce que vous voulez : comment peut-on parler à Dieu — et l’entendre en plus de cela ?
Mais je me contrôlais. Le prêtre ouvrit la Bible et commença à lire une histoire, une de Jésus bien sûr et d’une femme qui semblait ne pas avoir de nom. J’étais assise là, et je n’en croyais pas mes oreilles ! Qu’est-ce qu’il était en train de lire ? La colère me montait, j’aurais aimé partir immédiatement ! Quelle impertinence, il était en train de parler de moi !
Des images de ma propre vie apparurent devant mes yeux, des choses que j’avais ressenties comme normales, mais qui soudain grondaient en moi, se révoltaient. Car je vivais assez librement, et en ce qui concernait ma sexualité, je prenais ce que je voulais, me fichant de savoir si tel ou tel homme était par hasard marié ou non. Et non seulement le prêtre me fit me regarder dans un miroir – ce qui était déjà bien assez impertinent — mais en plus il le faisait en présence de vieilles dames, et elles entendaient tout !
Le pasteur lisait et lisait, et que je le veuille ou non, je fus obligée d’écouter. Quand il eut fini son texte, je me levais d’un bond, dis : « Ça suffit ! » et je pris la porte. Dehors, il faisait encore froid et je vivais de l’autre côté du village ; mais je ne sentais rien du froid, parce que je bouillonnais intérieurement.
Je ne savais pas à qui j’en voulais le plus : à moi, pour y être allée ? Ou aux vieilles dames qui savaient maintenant quel mode de vie je menais ? Ou à Hanna ? Elle avait certainement tout raconté au pasteur ! Comment le saurait-il autrement ? Cela me travailla toute la nuit. J’aurais aimé effacer ce jour-là de ma vie. Tout ça était tellement embarrassant pour moi !
« Pas un mot sur toi »
Le lendemain, j’allais voir immédiatement Hanna, et laissa exploser ma colère. Elle m’écouta patiemment et sourit même quand je lui dis que je trouvais que c’était vraiment nul qu’elle ait tout dit de moi au pasteur, ça ne le regardait en rien !
Je me tenais devant elle, le visage rouge et complètement hors de moi – et quand j’eus fini, elle me dit simplement que ce que le pasteur avait lu ce soir-là était écrit dans la Bible depuis presque deux mille ans : « Eh bien, ne te prend pas autant au sérieux ! Il n’y a pas un mot sur toi dans la Bible. »
Je la regardai avec étonnement : « Si c’est vrai que le pasteur ne savait rien de moi, si tu ne lui as vraiment rien dit de moi, comment pouvait-il le savoir ? Alors Jésus doit vraiment exister ! »
La réponse d’Hanna fut claire et nette : « Oui, c’est le cas. » C’est tout ce qu’elle dit. « Et qu’est-ce que je fais maintenant ? » Cette fois, sa réponse fut un peu plus longue : « Remets ta vie à Jésus, il fera le reste ». Très bien, c’est ce que je fis, et je le fis immédiatement : je me mis à genoux dans le couloir de l’étable, à côté des arrière-trains des vaches, et c’est là que je remis ma vie à Jésus : « Jésus, viens maintenant dans ma vie et prends-la en main ».
Quand j’eus terminé, je fus subjuguée par une telle joie que je ne pourrais pas la décrire. J’ai ri et pleuré de joie, et pendant des années, cette joie fut ma compagne.
Plus tard, j’appris que cela s’appelle la « Conversion ». D’ailleurs, la jeune collègue avec qui j’étais venue ce soir-là s’était convertie elle aussi ; mais comme j’étais partie au début de la soirée, je ne le savais pas encore.
Tout nouveau
À partir du moment où j’eus donné ma vie à Jésus, ma vie changea. Ce fut une révélation pour moi — je réalisais tout ce que j’avais fait de mal.
J’ai dû changer si vite et de manière si ostensible, que je ne l’ai moi-même pas remarqué ; mais avec le nouveau regard que je portais sur mon entourage, j’arrêtais de faire beaucoup de choses qui avaient été normales pour moi auparavant. Mon entourage s’en rendit compte et on me gratifiait constamment de flatteries comme : maintenant tu es une sainte et tu ne nous parles plus, tu préfères prier le Notre Père du matin au soir ». Ce n’était pas vrai, mais ils ne pouvaient probablement pas comprendre ce qui m’était arrivé.
Ce n’était pas une période facile ; aujourd’hui je sais que Jésus m’a souvent protégée dans ces moments, pour que la douleur n’atteigne pas mon cœur. Au contraire, je continuais à être emplie de sa joie et j’aurais voulu le dire au monde entier, qu’on veuille l’entendre ou non ! Ce dont le cœur est plein, la bouche déborde. Du haut de mes dix-neuf ans, je pensais que je pourrais maintenant faire changer le monde.
Quelques mois plus tard, je fus baptisée et confirmée. Avec notre pasteur de l’époque, Karl-Heinz Kluge, j’appris beaucoup et compris de plus en plus ce qui est écrit dans la Bible. Un an plus tard, je commençais à garder les groupes de jeunes chrétiens et participais bien sûr aux cours hebdomadaires pour les jeunes.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Le Sabot et le Ciel»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Sabot et le Ciel» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Le Sabot et le Ciel» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.