Friedrich Sauerländer - L'éjaculation précoce

Consultez d'abord votre médecin de famille ou un urologue et confiez-vous à eux. Si la cause n'est pas physique (organique), le problème peut être résolu à l'aide des exercices décrits dans ce livre.

La règle de base est la suivante : plus vite vous vous attaquez au problème, plus vite vous le maîtrisez !

L'éjaculation précoce est le nom donné au contrôle insatisfaisant de l'homme sur le moment de son orgasme. Cependant, l'éjaculation précoce est très courante lors des premières expériences sexuelles, par exemple ; il en va de même pour les rapports sexuels après une longue abstinence. Ainsi, bien qu'il s'agisse également d'orgasmes prématurés, ils sont la règle dans de tels cas en raison du degré élevé d'excitabilité. Cependant, ce problème disparaît généralement avec des rapports sexuels réguliers - c'est-à-dire qu'il n'y a pas vraiment de trouble sexuel. Au contraire, le contrôle de l'homme sur l'orgasme se consolide avec le temps et le contact sexuel.

Cependant, si l'éjaculation précoce se produit régulièrement et que l'homme vient contre sa volonté avant le rapport sexuel (baisers, préliminaires), pendant la pénétration du partenaire ou peu après la pénétration jusqu'à l'orgasme, un trouble est présent.

La question de savoir si l'éjaculation précoce est un problème physique ou mental, c'est-à-dire un problème physique ou plutôt psychologique, n'a pas encore été entièrement clarifiée scientifiquement. Un temps de réaction trop rapide des nerfs dans la région des muscles pelviens est une cause possible. Plus loin dans ce texte, certaines méthodes seront expliquées qui permettent d'influencer ce temps de réaction et donc de mieux contrôler l'éjaculation.

Un traitement au niveau psychothérapeutique est bien sûr également possible. Cela peut également être fait en combinaison avec des médicaments qui sont individuels - c'est-à-dire adaptés au cas par cas.

Cependant, un traitement thérapeutique n'est pas nécessaire dans tous les cas. Une fois que le spécialiste, l'urologue, a établi que vous êtes en bonne santé, vous pouvez facilement effectuer les exercices expliqués dans ce livre. Les possibilités de maîtriser le problème de l'éjaculation précoce sont très bonnes. L'autotraitement, c'est-à-dire les exercices décrits dans ce livre, est un moyen efficace pour arrêter l'éjaculation précoce. Ils augmentent le contrôle sur votre corps et réduisent également le stress. Vous devriez faire un grand nombre d'exercices avec votre partenaire. Enfin, et ce n'est pas le moins important, la relation entre partenaires en bénéficiera également - elle deviendra plus sensible et plus harmonieuse.

Il est souvent plus facile pour les femmes que pour les hommes de parler de leurs problèmes. Ils pensent qu'ils sont les mieux à même de faire face à ce qui les dérange. Ils estiment que c'est un signe de faiblesse que de se confier à leur partenaire en difficulté. Ils pensent qu'ils doivent faire preuve de force et garder le silence. C'est l'inverse qui se produit. Votre partenaire appréciera que vous communiquiez ouvertement avec elle au sujet du problème de l'éjaculation précoce (Ejaculatio praecox). Cela la dérange peut-être moins que vous pensez que l'acte d'amour est terminé plus tôt que vous ne le souhaiteriez. Votre partenaire a peut-être déjà remarqué que quelque chose ne va pas mais n'a pas encore eu le courage de soulever la question.

Par conséquent : communiquez avec votre partenaire. Même la conversation ouverte vous aidera à vous détendre et la pression diminuera.

La communication brise le cercle vicieux : peur de l'éjaculation précoce - silence sur le problème - manque de détente pendant les rapports sexuels - éjaculation précoce - perte d'estime de soi - peur renouvelée de l'éjaculation précoce etc.

Alors, donnez-vous une petite poussée. Faites du problème un sujet de discussion !

Si la cause réside dans un déficit physique, seul l'urologue peut le déterminer. Dans ce contexte, les inflammations douloureuses du tractus urogénital, les maladies tumorales ou autres sont particulièrement dignes d'être mentionnées.

L'augmentation de la sécrétion des gonades, selon les résultats de recherches récentes, entraîne une quantité excessive de sperme, ce qui aboutit finalement à l'éjaculation précoce (ejaculatio praecox). Des rapports sexuels fréquents sur une longue période réduisent généralement la pression et permettent ainsi progressivement des rapports normaux.

Avant de commencer votre propre thérapie ou de consulter un sexologue, il est donc important de faire vérifier votre corps de manière approfondie. Et s'il n'y a pas de divergences organiques, vous pouvez réfléchir à des mesures concrètes à prendre.

Les causes psychologiques sont multiples. Le stress professionnel, en particulier, peut affecter la vie sexuelle : Le repos et la concentration nécessaires font défaut - des dysfonctionnements érectiles apparaissent, le contrôle sur son propre corps diminue, une éjaculation précoce se produit. Le stress familial exerce également une pression et a un effet négatif sur la vie sexuelle. La dépression (ainsi que les médicaments correspondants, voir le chapitre suivant) peut provoquer l'Ejaculatio praecox.

Bien sûr, les personnes concernées se mettent souvent sous pression : en pensant et en prétendant que cela va marcher cette fois-ci, le "stress sexuel" augmente et conduit souvent au fait que cela ne marche pas après tout, ce qui ne fait qu'augmenter encore plus la pression. En outre, les conflits et les tensions dans le partenariat peuvent également être la cause d'un trouble sexuel.

Si le sujet de la sexualité n'est pas abordé dans une relation, si ses propres préférences et celles de l'autre personne ne sont pas discutées, cela peut également être la raison de l'Ejaculatio praecox. La communication est importante ! Une thérapie de couple peut aider à réduire les inhibitions, le traitement du sujet du sexe devient plus impartial et l'on peut parler ouvertement et honnêtement de ses propres souhaits (et aussi des problèmes).

Les médicaments, par exemple pour l'hypertension artérielle, les troubles psychologiques ou la douleur, peuvent affecter la sexualité. Cet effet se produit en particulier avec les préparations qui perturbent l'équilibre hormonal ; un peu moins fréquemment, de tels effets sont également observés avec les psychotropes. Cependant, il est difficile de dire si la cause des problèmes est due à la drogue ou si le trouble sexuel est enraciné dans la maladie elle-même ou dans le fardeau psychologique de la maladie. Le désir sexuel dépend bien sûr aussi de l'état d'esprit personnel.

Les drogues qui vous rendent fatigué ou léthargique ou qui vous rendent mal à l'aise dans votre peau peuvent également avoir un effet sur la sexualité.

L'interaction du psychisme, des signaux nerveux et des hormones est à la base des processus sexuels dans le corps. Dans chacun de ces domaines, les médicaments peuvent avoir un effet négatif.

Parlez-en à votre médecin ; il pourra peut-être vous prescrire un autre médicament. En aucun cas, cependant, vous ne devez interrompre le traitement sans consultation préalable.

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