Zhongni Confucius - Les Quatre Livres de Confucius

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Bien que Confucius n'ait jamais développé sa pensée de façon théorique, on peut dessiner à grands traits ce qu'étaient ses principales préoccupations et les solutions qu'il préconisait. Partant du constat qu'il n'est pas possible de vivre avec les oiseaux et les bêtes sauvages, et qu'il faut donc vivre en bonne société avec ses semblables, Confucius tisse un réseau de valeurs dont le but est l'harmonie des relations humaines. En son temps, la Chine était divisée en royaumes indépendants et belliqueux, les luttes pour l'hégémonie rendaient la situation instable et l'ancienne dynastie Zhou avait perdu le rôle unificateur et pacificateur que lui conférait le mandat du Ciel. Confucius voulait donc restaurer ce mandat du Ciel qui conférait le pouvoir et l'efficacité à l'empereur vertueux. Cependant, bien qu'il affirme ne rien inventer et se contenter de transmettre la sagesse ancienne, Confucius a interprété les anciennes institutions selon ses aspirations, il a semé les graines de ce que certains auteurs appellent l'" humanisme chinois ".

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Dans le premier chapitre, Tseu-sse expose les idées principales de la doctrine de son maître KHOUNG-TSEU, qu'il veut transmettre à la postérité. D'abord il fait voir que la voie droite , ou la règle de conduite morale , qui oblige tous les hommes, a sa base fondamentale dans le ciel, d'où elle tire son origine, et qu'elle ne peut changer; que sa substance véritable, son essence propre, existe complètement en nous, et qu'elle ne peut en être séparée; secondement, il parle du devoir de conserver cette règle de conduite morale , de l'entretenir, de l'avoir sans cesse sous les yeux; enfin il dit que les saints hommes, ceux qui approchent le plus de l'intelligence divine, type parfait de notre imparfaite intelligence, l'ont portée par leurs œuvres à son dernier degré de perfection.

Dans les dix chapitres qui suivent, Tseu-sse ne fait, pour ainsi dire, que des citations de paroles de son maître destinées à corroborer et à compléter les sens du premier chapitre. Le grand but de cette partie du livre est de montrer que la prudence éclairée , l' humanité ou la bienveillance universelle pour les hommes , la force d'âme , ces trois vertus universelles et capitales , sont comme la porte par laquelle on doit entrer dans la voie droite que doivent suivre tous les hommes; c'est pourquoi ces vertus ont été traitées dans la première partie de l'ouvrage (qui comprend les chapitres 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 et 11).

Dans le douzième chapitre, Tseu-sse cherche à expliquer le sens de cette expression du premier chapitre, où il est dit que la voie droite ou la règle de conduite morale de l'homme est tellement obligatoire, que l'on ne peut s'en écarter d'un seul point un seul instant. Dans les huit chapitres qui suivent, Tseu-sse cite sans ordre les paroles de son maître KHOUNG-TSEU pour éclaircir le même sujet.

Toute morale qui n'aurait pas pour but le perfectionnement de la nature humaine serait une morale incomplète et passagère. Aussi le disciple de KHOUNG-TSEU, qui veut enseigner la loi éternelle et immuable d'après laquelle les actions des hommes doivent être dirigées, établit, dans le vingtième chapitre, que la loi suprême, la loi de conduite morale de l'homme qui renferme toutes les autres, est la perfection . «Il y a un principe certain, dit-il, pour reconnaître l'état de perfection. Celui qui ne sait pas distinguer le bien du mal, le vrai du faux, qui ne sait pas reconnaître dans l'homme le mandat du ciel, n'est pas encore arrivé à la perfection. »

Selon le philosophe chinois, le parfait , le vrai, dégagé de tout mélange, est la loi du ciel; la perfection ou le perfectionnement , qui consiste à employer tous ses efforts pour découvrir et suivre la loi céleste, le vrai principe du mandat du ciel, est la loi de l'homme. Par conséquent, il faut que l'homme atteigne la perfection pour accomplir sa propre loi.

Mais, pour que l'homme puisse accomplir sa loi, il faut qu'il la connaisse. «Or, dit Tseu-sse (chap. XXII), il n'y a dans le monde que les hommes souverainement parfaits qui puissent connaître à fond leur propre nature, la loi de leur être et les devoirs qui en dérivent; pouvant connaître à fond la loi de leur être et les devoirs qui en dérivent, ils peuvent, par cela même, connaître à fond la nature des autres hommes, la loi de leur être, et leur enseigner tous les devoirs qu'ils ont à observer pour accomplir le mandat du ciel.» Voilà les hommes parfaits, les saints, c'est-à-dire ceux qui sont arrivés à la perfection , constitués les instituteurs des autres hommes, les seuls capables de leur enseigner leurs devoirs et de les diriger dans la droite voie , la voie de la perfection morale . Mais Tseu-sse ne borne point là les facultés de ceux qui sont parvenus à la perfection . Suivant le procédé logique que nous avons signalé précédemment, il montre que les hommes arrivés à la perfection développent leurs facultés jusqu'à leur plus haute puissance, s'assimilent aux pouvoirs supérieurs de la nature, et s'absorbent finalement en eux. «Pouvant connaître à fond, ajoute-t-il, la nature des autres hommes, la loi de leur être, et leur enseigner les devoirs qu'ils ont à observer pour accomplir le mandat du ciel, ils peuvent, par cela même, connaître à fond la nature des autres êtres vivants et végétants, et leur faire accomplir leur loi de vitalité selon leur propre nature; pouvant connaître à fond la nature des êtres vivants et végétants, et leur faire accomplir leur loi de vitalité selon leur propre nature, ils peuvent, par cela même, au moyen de leurs facultés intelligentes supérieures, aider le «ciel et la terre dans la transformation et l'entretien des êtres, pour qu'ils prennent leur complet développement; pouvant aider le ciel et la terre dans la transformation et l'entretien des êtres, ils peuvent, par cela même, constituer un troisième pouvoir avec le ciel et la terre.» Voilà la loi du ciel.

Mais, selon Tseu-sse (chap. XXIII-XXIV), il y a différents degrés de perfection . Le plus haut degré est à peine compatible avec la nature humaine, ou plutôt ceux qui l'ont atteint sont devenus supérieurs à la nature humaine. Ils peuvent prévoir l'avenir, la destinée des nations, leur élévation et leur chute, et ils sont assimilés aux intelligences immatérielles, aux êtres supérieurs à l'homme. Cependant ceux qui atteignent un degré de perfection moins élevé, plus accessible à la nature de l'homme (chap. XXIII), opèrent un grand bien dans le monde par la salutaire influence de leurs bons exemples. On doit donc s'efforcer d'atteindre à ce second degré de perfection .

«Le parfait (chap. XXV) est par lui-même parfait, absolu; la loi du devoir est par elle-même loi du devoir.

Le parfait est le commencement et la fin de tous les êtres; sans le parfait, les êtres ne seraient pas.» C'est pourquoi Tseu-sse place le perfectionnement de soi-même et des autres au premier rang des devoirs de l'homme. «Réunir le perfectionnement intérieur et le perfectionnement extérieur constitue la règle du devoir.»

«C'est pour cela, dit-il (chap. XXVI), que l'homme souverainement parfait ne cesse jamais d'opérer le bien et de travailler au perfectionnement des autres hommes.» Ici le philosophe chinois exalte tellement la puissance de l'homme parvenu à la perfection , qu'il l'assimile à celle du ciel et de la terre (chap. XXVI et XXVII). C'est un caractère propre à la philosophie de l'Orient[14], et que l'on ne retrouve point dans la philosophie de l'antiquité classique, d'attribuer à l'homme parvenu à la perfection philosophique des pouvoirs surnaturels qui le placent au rang des puissances surhumaines.

Tseu-sse , dans le vingt-neuvième chapitre de son livre, est amené, par la méthode de déduction, à établir que les lois qui doivent régir un empire ne peuvent pas être proposées par des sages qui ne seraient pas revêtus de la dignité souveraine, parce qu'autrement, quoique excellentes, elles n'obtiendraient pas du peuple le respect nécessaire à leur sanction, et ne seraient point observées. Il en conclut que cette haute mission est réservée au souverain, qui doit établir ses lois selon les lois du ciel et de la terre, et d'après les inspirations des intelligences supérieures. Mais voyez à quelle rare et sublime condition il accorde le droit de donner des institutions aux hommes et de leur commander! «Il n'y a dans l'univers (chap. XXXI) que l'homme souverainement saint qui, par la faculté de connaître à fond et de comprendre parfaitement les lois primitives des êtres vivants, soit digne de posséder l'autorité souveraine et de commander aux hommes; qui, par sa faculté d'avoir une âme grande, magnanime, affable et douce, soit capable de posséder le pouvoir de répandre des bienfaits avec profusion; qui, par sa faculté d'avoir une âme élevée, ferme, imperturbable et constante, soit capable de faire régner la justice et l'équité; qui, par sa faculté d'être toujours honnête, simple, grave, droit et juste, soit capable de s'attirer le respect et la vénération; qui, par sa faculté d'être revêtu des ornements de l'esprit et des talents que donne une étude assidue, et de ces lumières que procure une exacte investigation des choses les plus cachées, des principes les plus subtils, soit capable de discerner avec exactitude le vrai du faux, le bien du mal.»

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