Johann Wolfgang von Goethe - Faust (Édition intégrale, tomes 1 et 2)

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Faust (Édition intégrale, tomes 1 et 2): краткое содержание, описание и аннотация

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Faust est inspiré d'un certain Johann Georg Faust, alchimiste allemand du xvie siècle. Goethe a travaillé sur le thème de Faust pendant une longue partie de sa vie et Faust est souvent considérée comme l'œuvre la plus importante de la littérature allemande. La première pièce, souvent appelée Faust I, a été publiée dans sa version définitive en 1808. Faust II est une suite au Faust I publiée peu après la mort de l'auteur, en 1832. Elle est considérée comme beaucoup plus difficile. Goethe a déclaré que la première partie de Faust était l'œuvre d'un être troublé par la passion, qui peut obscurcir l'esprit de l'homme. La seconde partie révèle un monde moins soumis à la passion. Dans Faust II, Goethe a écrit un Prologue qui pose la question obsédante du salut de l'âme. L'œuvre est ainsi une parabole de l'Humanité souffrante, tiraillée entre pensée et action.

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En effet, Hélène, tirée par le désir de Faust de sa demeure ténébreuse de l’Hadès, se retrouve entourée de ses femmes devant le péristyle de son palais d’Argos, à l’instant même où elle vient de débarquer aux rives paternelles, ramenée par Ménélas de l’Égypte, où elle s’était enfuie après la chute de Troie. Est-ce le souvenir qui se refait présent ici ? ou les mêmes faits qui se sont passés se reproduisent-ils une seconde fois dans les mêmes détails ? C’est une de ces hallucinations effrayantes du rêve et même de certains instants de la vie, où il semble qu’on refait une action déjà faite et qu’on redit des paroles déjà dites, prévoyant, à mesure, les choses qui vont se passer. Cet acte étrange se joue-t-il entre les deux âmes de Faust et d’Hélène, ou entre le docteur vivant et la belle Grecque ?… Quand, dans les Dialogues de Lucien, le philosophe Ménippe prie Mercure de lui faire voir les héros de l’ancienne Grèce, il se récrie tout à coup de surprise en voyant passer Hélène : « Quoi ! dit-il, c’est ce crâne dépouillé qui portait de si beaux cheveux d’or ? c’est cette bouche hideuse qui donnait de si doux baisers ?… » Ménippe n’a rencontré qu’un affreux squelette, dernier débris matériel du type le plus pur de la beauté. Mais le philosophe moderne, plus heureux que son devancier, va trouver Hélène jeune et fraîche comme en ses plus beaux jours. C’est Méphistophélès qui, sous les traits de Phorkyas, guidera vers lui cette épouse légère de Ménélas, infidèle toujours, dans le temps et dans l’éternité.

Le cercle d’un siècle vient donc de recommencer, l’action se fixe et se précise ; mais, à partir du débarquement d’Hélène, elle va franchir les temps avec la rapidité du rêve. Il semble, pour nous servir d’une comparaison triviale, mais qui exprime parfaitement cette bizarre évolution, que l’horloge éternelle, retardée par un doigt invisible, et fixée de nouveau à un certain jour passé depuis longtemps, va se détraquer, comme un mouvement dont la chaîne est brisée, et marquer ensuite peut-être un siècle pour chaque heure. En effet, à peine avons-nous écouté les douces plaintes des suivantes d’Hélène, ramenées captives dans leur patrie ; les lamentations et les terreurs de la reine, qui rencontre au seuil de sa porte les ombres menaçantes de ses dieux lares offensés ; à peine a-t-elle appris qu’elle est désignée pour servir de victime à un sacrifice sanglant fait en expiation des malheurs de la Grèce et des justes ressentiments de Ménélas, que déjà Phorkyas lui vient annoncer qu’elle peut échapper à ce destin en se jetant, fille d’un âge qui s’éteint, dans les bras d’un âge qui vient de naître.

L’époque grecque, représentée par Ménélas et par son armée, et victorieuse à peine de l’ époque assyrienne , dont Troie fut le dernier rempart, est déjà menacée à son tour par un nouveau cycle historique qui se lève derrière elle, et se dégage peu à peu des doubles voiles de la barbarie primitive, et de l’avenir chargé d’idées nouvelles. Une race à demi sauvage, descendue des monts Cimmériens, gagne peu à peu du terrain sur la civilisation grecque, et bâtit déjà ses châteaux à la vue des palais et des monuments de l’Argolide. C’est le germe du moyen âge, qui grandit d’instants en instants. Hélène, l’antique beauté, représente un type éternel, toujours admirable et toujours reconnu de tous ; par conséquent, elle peut échapper, par une sorte d’abstraction subite, à la persécution de son époux, qui n’est, lui, qu’une individualité passagère et circonscrite dans un âge borné. Elle renie, pour ainsi dire, ses dieux et son temps, et tout à coup Phorkyas la transporte dans le château crénelé, qui protège encore l’époque féodale naissante. Là règne et commande Faust, l’homme du moyen âge, qui en porte dans son front tout le génie et toute la science, et dans son cœur tout l’amour et tout le courage.

Ménélas et ses vaines cohortes tentent d’assiéger le castel gothique ; mais ces ombres ennemies se dissipent bientôt en nuées, vaincues à la fois par le temps et par les clartés d’un jour nouveau. La victoire reste donc à Faust, qui, vêtu en chevalier, accepte Hélène pour sa dame et pour sa reine. La femme de l’époque antique, jusque-là toujours esclave ou sujette, vendue, enlevée, troquée souvent, s’habitue avec délices à ces respects et à ces honneurs nouveaux. Les murs du château féodal, désormais inutiles, s’abaissent et deviennent l’enceinte d’une demeure enchantée, aux édifices de marbre, aux jardins taillés en bocages et peuplés de statues riantes. C’est la transition du moyen âge vers la renaissance. C’est l’époque où l’homme vêtu de fer s’habille de soie et de velours, où la femme règne sans crainte, où l’art et l’amour déposent partout des germes nouveaux. L’union de Faust et d’Hélène n’a pas été stérile, et le chœur salue déjà la naissance d’Euphorion, l’enfant illustre du génie et de la beauté.

Ici, la pensée de l’auteur prend une teinte vague et mélancolique, qu’il devient plus facile de définir, mais qui semble amener sous l’allégorie d’Euphorion la critique des temps modernes. Euphorion ne peut vivre en repos ; à peine né, il s’élance de terre, gravit les plus hauts sommets, parcourt les plus rudes sentiers, veut tout embrasser, tout pénétrer, tout comprendre, et finit par éprouver le sort d’Icare en voulant conquérir l’empire des airs. L’auteur, sans s’expliquer davantage, dissout par cette mort le bonheur passager de Faust, et Hélène, mourante à son tour, est rappelée par son fils au séjour des ombres. Ici encore, l’imitation de la légende reparaît.

Le peuple fantastique, qui avait repris l’existence autour des deux époux, se dissipe à son tour, rendant à la nature les divers éléments qui avaient servi à ces incarnations passagères.

Le système panthéistique de Gœthe se peint de nouveau dans ce passage, où il renvoie d’un côté les formes matérielles à la masse commune, tout en reconnaissant l’individualité des intelligences immortelles. Seulement, comme on le verra, les esprits d’élite lui paraissent seuls avoir la cohésion nécessaire pour échapper à la confusion et au néant. Tandis qu’Hélène doit à son illustration et à ses charmes la conservation de son individualité, sa fidèle suivante Panthalis est seule sauvée par la puissance de la fidélité et de l’amour. Les autres, vaines animations des forces magnétiques de la matière, sans perdre une sorte de vitalité commune et incapable de pensées, bruissent dans le vent, éclatent dans les lueurs, gémissent dans les ramées et pétillent joyeusement dans la liqueur nouvelle, qui créera aux hommes des idées fantasques et des rêves insensés.

Tel est le dénoûment de cet acte, que nous avons traduit littéralement, voyant l’impossibilité de rendre autrement les nuances d’une poésie inouïe encore, dont la phrase française ne peut toujours marquer exactement le contour. Notre analyse encadre et explique ensuite les dernières parties, où Faust, affaibli et cassé, mais toujours ardent à vivre, s’attache à la terre avec l’âpreté d’un vieillard, et, revenu de son mépris des hommes, tente d’accomplir en quelques années tous les progrès que la science et le génie rêvent encore pour la gloire des âges futurs. Malheureusement, un esprit qui s’est séparé de Dieu ne peut rien pour le bonheur des hommes, et le malin esprit tourne contre lui toutes ses entreprises. Le royaume magique qu’il a conquis sur les flots, et où il a réalisé ses rêves philanthropiques, s’engloutira après lui, et le dernier travail qu’il fait faire est, sans qu’il le sache, sa fosse creusée par les lémures . Toutefois, ayant accompli toutes ses pensées, et n’ayant plus un seul désir, le vieux docteur entend sans effroi sonner sa dernière heure, et son aspiration suprême tend à Dieu, qu’il avait oublié si longtemps. Son âme échappe donc au diable, et l’auteur semble donner pour conclusion que le génie véritable, même séparé longtemps de la pensée du ciel, y revient toujours, comme au but inévitable de toute science et de toute activité.

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