Johann Wolfgang von Goethe - Faust (Édition intégrale, tomes 1 et 2)

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Faust (Édition intégrale, tomes 1 et 2): краткое содержание, описание и аннотация

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Faust est inspiré d'un certain Johann Georg Faust, alchimiste allemand du xvie siècle. Goethe a travaillé sur le thème de Faust pendant une longue partie de sa vie et Faust est souvent considérée comme l'œuvre la plus importante de la littérature allemande. La première pièce, souvent appelée Faust I, a été publiée dans sa version définitive en 1808. Faust II est une suite au Faust I publiée peu après la mort de l'auteur, en 1832. Elle est considérée comme beaucoup plus difficile. Goethe a déclaré que la première partie de Faust était l'œuvre d'un être troublé par la passion, qui peut obscurcir l'esprit de l'homme. La seconde partie révèle un monde moins soumis à la passion. Dans Faust II, Goethe a écrit un Prologue qui pose la question obsédante du salut de l'âme. L'œuvre est ainsi une parabole de l'Humanité souffrante, tiraillée entre pensée et action.

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La puissance de l’homme en nous seuls déclarée.

LE BOUFFON.

C’est bien, je fais grand cas du génie et de l’art :

Usez-en, mais laissez quelque chose au hasard ;

C’est l’amour, c’est la vie… On se voit, on s’enchaîne,

Qui sait comment ? La pente est douce et vous entraîne ;

Puis, sitôt qu’au bonheur on s’est cru destiné,

Le chagrin vient : voilà le roman terminé !…

Tenez, c’est justement ce qu’il vous faudra peindre :

Dans l’existence, ami, lancez-vous sans rien craindre ;

Tout le monde y prend part, et fait, sans le savoir,

Des choses que vous seul pourrez comprendre et voir !

Mettez un peu de vrai parmi beaucoup d’images,

D’un seul rayon de jour colorez vos nuages ;

Alors, vous êtes sûr d’avoir tout surmonté ;

Alors, votre auditoire est ému, transporté !…

Il leur faut une glace et non une peinture.

Qu’ils viennent tous les soirs y mirer leur figure !

N’oubliez pas l’amour, c’est par là seulement

Qu’on soutient la recette et l’applaudissement.

Allumez un foyer durable, où la jeunesse

Vienne puiser des feux et les nourrir sans cesse :

À l’homme fait ceci ne pourrait convenir,

Mais comptez sur celui qui veut le devenir.

LE POËTE.

Eh bien, rends-moi ces temps de mon adolescence

Où je n’étais moi-même encore qu’en espérance ;

Cet âge si fécond en chants mélodieux,

Tant qu’un monde pervers n’effraya point mes yeux ;

Tant que, loin des honneurs, mon cœur ne fut avide

Que des fleurs, doux trésors d’une vallée humide !

Dans mon songe doré, je m’en allais chantant :

Je ne possédais rien, j’étais heureux pourtant !

Rends-moi donc ces désirs qui fatiguaient ma vie,

Ces chagrins déchirants, mais qu’à présent j’envie,

Ma jeunesse !… En un mot, sache en moi ranimer

La force de haïr et le pouvoir d’aimer !

LE BOUFFON.

Cette jeunesse ardente, à ton âme si chère,

Pourrait, dans un combat, t’être fort nécessaire,

Ou bien, si la beauté t’accordait un souris,

Si de la course encor tu disputais le prix,

Si d’une heureuse nuit tu recherchais l’ivresse…

Mais toucher une lyre avec grâce et paresse,

Au but qu’on te désigne arriver en chantant,

Vieillard, c’est là de toi tout ce que l’on attend.

LE DIRECTEUR.

Allons ! des actions !… les mots sont inutiles ;

Gardez pour d’autres temps vos compliments futiles :

Quand vous ne faites rien, à quoi bon, s’il vous plaît,

Nous dire seulement ce qui doit être fait ?

Usez donc de votre art, si vous êtes poëte :

La foule veut du neuf, qu’elle soit satisfaite !

À contenter ses goûts il faut nous attacher ;

Qui tient l’occasion ne doit point la lâcher.

Mais, à notre public tout en cherchant à plaire,

C’est en osant beaucoup qu’il faut le satisfaire ;

Ainsi, ne m’épargnez machines ni décors,

À tous mes magasins ravissez leurs trésors,

Semez à pleines mains la lune, les étoiles,

Les arbres, l’Océan, et les rochers de toiles ;

Peuplez-moi tout cela de bêtes et d’oiseaux ;

De la Création déroulez les tableaux,

Et passez, au travers de la nature entière,

Et de l’enfer au ciel, et du ciel à la terre.

PROLOGUE

DANS LE CIEL

LE SEIGNEUR, LES MILICES CÉLESTES, puis MÉPHISTOPHÉLÈS. Les trois archanges s’avancent.

RAPHAËL.

Le soleil résonne sur le mode antique dans le chœur harmonieux des sphères, et sa course ordonnée s’accomplit avec la rapidité de la foudre.

Son aspect donne la force aux anges, quoiqu’ils ne puissent le pénétrer. Les merveilles de la Création sont inexplicables et magnifiques comme à son premier jour.

GABRIEL.

La terre, parée, tourne sur elle-même avec une incroyable vitesse. Elle passe tour à tour du jour pur de l’Éden aux ténèbres effrayantes de la nuit.

La mer écumante bat de ses larges ondes le pied des rochers, et rochers et mers sont emportés dans le cercle éternel des mondes.

MICHEL.

La tempête s’élance de la terre aux mers et des mers à la terre, et les ceint d’une chaîne aux secousses furieuses ; l’éclair trace devant la foudre un lumineux sentier. Mais, plus haut tes messagers, Seigneur, adorent l’éclat paisible de ton jour.

TOUS TROIS.

Son aspect, etc.

MÉPHISTOPHÉLÈS.

Maître, puisqu’une fois tu te rapproches de nous, puisque tu veux connaître comment les choses vont en bas, et que, d’ordinaire, tu te plais à mon entretien, je viens vers toi dans cette foule. Pardonne si je m’exprime avec moins de solennité : je crains bien de me faire huer par la compagnie ; mais le pathos dans ma bouche te ferait rire assurément, si depuis longtemps tu n’en avais perdu l’habitude. Je n’ai rien à dire du soleil et des sphères, mais je vois seulement combien les hommes se tourmentent. Le petit dieu du monde est encore de la même trempe et bizarre comme au premier jour. Il vivrait, je pense, plus convenablement, si tu ne lui avais frappé le cerveau d’un rayon de la céleste lumière. Il a nommé cela raison, et ne l’emploie qu’à se gouverner plus bêtement que les bêtes. Il ressemble (si Ta Seigneurie le permet) à ces cigales aux longues jambes, qui s’en vont sautant et voletant dans l’herbe, en chantant leur vieille chanson. Et s’il restait toujours dans l’herbe ! mais non, il faut qu’il aille encore donner du nez contre tous les tas de fumier.

LE SEIGNEUR.

N’as-tu rien de plus à nous dire ? ne viendras-tu jamais que pour te plaindre ? et n’y a-t-il selon toi, rien de bon sur la terre ?

MÉPHISTOPHÉLÈS.

Rien, Seigneur : tout y va parfaitement mal, comme toujours ; les hommes me font pitié dans leurs jours de misère, au point que je me fais conscience de tourmenter cette pauvre espèce.

LE SEIGNEUR.

Connais-tu Faust ?

MÉPHISTOPHÉLÈS.

Le docteur ?

LE SEIGNEUR.

Mon serviteur.

MÉPHISTOPHÉLÈS.

Sans doute. Celui-là vous sert d’une manière étrange. Chez ce fou rien de terrestre, pas même le boire et le manger. Toujours son esprit chevauche dans les espaces, et lui-même se rend compte à moitié de sa folie. Il demande au ciel ses plus belles étoiles et à la terre ses joies les plus sublimes ; mais rien, de loin ni de près, ne suffit à calmer la tempête de ses désirs.

LE SEIGNEUR.

Il me cherche ardemment dans l’obscurité, et je veux bientôt le conduire à la lumière. Dans l’arbuste qui verdit, le jardinier distingue déjà les fleurs et les fruits qui se développeront dans la saison suivante.

MÉPHISTOPHÉLÈS.

Voulez-vous gager que celui-là, vous le perdrez encore ? Mais laissez-moi le choix des moyens pour l’entraîner doucement dans mes voies.

LE SEIGNEUR.

Aussi longtemps qu’il vivra sur la terre, il t’est permis de l’induire en tentation. Tout homme qui marche peut s’égarer.

MÉPHISTOPHÉLÈS.

Je vous remercie. J’aime avoir affaire aux vivants. J’aime les joues pleines et fraîches. Je suis comme le chat, qui ne se soucie guère des souris mortes.

LE SEIGNEUR.

C’est bien, je le permets. Écarte cet esprit de sa source, et conduis-le dans ton chemin, si tu peux ; mais sois confondu, s’il te faut reconnaître qu’un homme de bien, dans la tendance confuse de sa raison, sait distinguer et suivre la voie étroite du Seigneur.

MÉPHISTOPHÉLÈS.

Il ne la suivra pas longtemps, et ma gageure n’a rien à craindre. Si je réussis, vous me permettrez bien d’en triompher à loisir. Je veux qu’il mange la poussière avec délices, comme le Serpent mon cousin.

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