Alexandre Dumas - Le Comte de Monte-Cristo

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"Le Comte de Monte-Cristo" de Alexandre Dumas raconte comment, au début du règne de Louis XVIII, le 24 février 1815, jour où Napoléon quitte l'île d'Elbe, Edmond Dantès, jeune marin de dix-neuf ans, second du navire «Le Pharaon» débarque à Marseille pour s'y fiancer le lendemain avec la belle Catalane Mercédès. Trahi par des «amis» jaloux, il est dénoncé comme conspirateur bonapartiste et enfermé dans une geôle du château d'If, au large de Marseille.

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– Parce que je vous ai infiltré dans le coeur un sentiment qui n'y était point: la vengeance. » Dantès sourit.

« Parlons d'autre chose », dit-il.

L'abbé le regarda encore un instant et hocha tristement la tête ; puis, comme l'en avait prié Dantès, il parla d'autre chose. Le vieux prisonnier était un de ces hommes dont la conversation, comme celle des gens qui ont beaucoup souffert, contient des enseignements nombreux et renferme un intérêt soutenu ; mais elle n'était pas égoïste, et ce malheureux ne parlait jamais de ses malheurs. Dantès écoutait chacune de ses paroles avec admiration: les unes correspondaient à des idées qu'il avait déjà et à des connaissances qui étaient du ressort de son état de marin, les autres touchaient à des choses inconnues, et, comme ces aurores boréales qui éclairent les navigateurs dans les latitudes australes, montraient au jeune homme des paysages et des horizons nouveaux, illuminés de lueurs fantastiques. Dantès comprit le bonheur qu'ily aurait pour une organisation intelligente à suivre cet esprit élevé sur les hauteurs morales, philosophiques ou sociales sur lesquelles il avait l'habitude de se jouer.

« Vous devriez m'apprendre un peu de ce que vous savez, dit Dantès, ne fût- ce que pour ne pas vous ennuyer avec moi. Il me semble maintenant que vous devez préférer la solitude à un compagnon sans éducation et sans portée comme moi. Si vous consentez à ce que je vous demande , je m'engage à ne plus vous parler de fuir. » L'abbé sourit.

« Hélas! mon enfant, dit-il, la science humaine est bien bornée, et quand je vous aurai appris les mathématiques, la physique, l'histoire et les trois ou quatre langues vivantes que je parle, vous saurez ce que je sais: or, toute cette science, je serai deux ans à peine à la verser de mon esprit dans le vôtre.

– Deux ans! dit Dantès, vous croyez que je pourrais apprendre toutes ces choses en deux ans?

– Dans leur application, non ; dans leurs principes, oui: apprendre n'est pas savoir ; il y a les sachant et les savants: c'est la mémoire qui fait les uns, c'est la philosophie qui fait les autres.– Mais ne peut-on apprendre la philosophie? – La philosophie ne s'apprend pas ; la philosophie est la réunion des sciences acquises au génie qui les applique: la philosophie , c'est le nuage éclatant sur lequel le Christ a posé le pied pour remonter au ciel.

– Voyons, dit Dantès, que m'apprenez-vous d'abord? J'ai hâte de commencer, j'ai soif de science.

– Tout! » dit l'abbé.

En effet, dès le soir, les deux prisonniers arrêtèrent un plan d'éducation qui commença de s'exécuter le lendemain. Dantès avait une mémoire prodigieuse, une facilité de conception extrême: la disposition mathématique de son esprit le rendait apte à tout comprendre par le calcul, tandis que la poésie du marin corrigeait tout ce que pouvait avoir de trop matériel la démonstration réduite à la sécheresse des chiffres ou à la rectitude des lignes ; il savait déjà, d'ailleurs, l'italien et un peu de romaïque, qu'il avait appris dans ses voyages d'Orient. Avec ces deux langues, il comprit bientôt le mécanisme de toutes les autres, et, au bout de six mois, il commençait à parler l'espagnol, l'anglais et l'allemand.

Comme il l'avait dit à l'abbé Faria, soit que la distraction que lui donnait l'étude lui tint lieu de liberté, soit qu'il fût, comme nous l'avons vu déjà,rigide observateur de sa parole, il ne parlait plus de fuir, et les journées s'écoulaient pour lui rapides et instructives. Au bout d'un an, c'était un autre homme.

Quant à l'abbé Faria, Dantès remarqua que, malgré la distraction que sa présence avait apportée à sa captivité, il s'assombrissait tous les jours. Une pensée incessante et éternelle paraissait assiéger son esprit ; il tombait dans de profondes rêveries, soupirait involontairement, se levait tout à coup, croisait les bras, et se promenait sombre autour de sa prison.

Un jour, il s'arrêta tout à coup au milieu d'un de ces cercles cent fois répétés qu'il décrivait autour de sa chambre, et s'écria: « Ah! s'il n'y avait pas de sentinelle! Il n'y aura de sentinelle qu'autant que vous le voudrez bien , reprit Dantès qui avait suivi sa pensée à travers la boite de son cerveau comme à travers un cristal.

– Ah! je vous l'ai dit, reprit l'abbé, je répugne à un meurtre.

– Et cependant ce meurtre, s'il est commis, le sera par l'instinct de notre conservation, par un sentiment de défense personnelle. – N'importe, je ne saurais.

– Vous y pensez, cependant?– Sans cesse, sans cesse, murmura l'abbé. – Et vous avez trouvé un moyen, n'est-ce pas? dit vivement Dantès.

– Oui, s'il arrivait qu'on pût mettre sur la galerie une sentinelle aveugle et sourde.

– Elle sera aveugle, elle sera sourde, répondit le jeune homme avec un accent de résolution qui épouvanta l'abbé. – Non, non! s'écria-t-il ; impossible. » Dantès voulut le retenir sur ce sujet, mais l'abbé secoua la tête et refusa de répondre davantage.

Trois mois s'écoulèrent.

« Etes-vous fort? » demanda un jour l'abbé à Dantès. Dantès, sans répondre, prit le ciseau, le tordit comme un fer à cheval et le redressa.

« Vous engageriez-vous à ne tuer la sentinelle qu'à la dernière extrémité?

– Oui, sur l'honneur.

– Alors, dit l'abbé, nous pourrons exécuter notre dessein. – Et combien nous faudra-t-il de temps pour l'exécuter? – Un an, au moins.

– Mais nous pourrions nous mettre au travail?– Tout de suite.

– Oh! voyez donc, nous avons perdu un an, s'écria Dantès. – Trouvez-vous que nous l'ayons perdu? dit l'abbé. – Oh! pardon, pardon, s'écria Edmond rougissant. – Chut! dit l'abbé ; l'homme n'est jamais qu'un homme ; et vous êtes encore un des meilleurs que j'aie connus. Tenez, voici mon plan. » L'abbé montra alors à Dantès un dessin qu'il avait tracé: c 'était le plan de sa chambre, de celle de Dantès et du corridor qui joignait l'une à l'autre. Au milieu de cette galerie, il établissait un boyau pareil à celui qu'on pratique dans les mines. Ce boyau menait les deux prisonniers sous la galerie où se promenait la sentinelle ; une fois arrivés là, ils pratiquaient une large excavation, descellaient une des dalles qui formaient le plancher de la galerie ; la dalle, à un moment donné, s'enfonçait sous le poids du soldat, qui disparaissait englouti dans l'excavation ; Dantès se précipitait sur lui au moment où, tout étourdi de sa chute, il ne pouvait se défendre, le liait, le bâillonnait, et tous deux alors, passant par une des fenêtres de cette galerie, descendaient le long de la muraille extérieure à l'aide de l 'échelle de corde et se sauvaient.Dantès battit des mains et ses yeux étincelèrent de joie ; ce plan était si simple qu'il devait réussir.

Le même jour, les mineurs se mirent à l'ouvrage avec d'autant plus d'ardeur que ce travail succédait à un long repos, et ne faisait, selon toute probabilité, que continuer la pensée intime et secrète de chacun d'eux. Rien ne les interrompait que l'heure à laquelle chacun d'eux était forcé de rentrer chez soi pour recevoir la visite du geôlier. Ils avaient, au reste, pris l'habitude de distinguer, au bruit imperceptible des pas, le moment où cet homme descendait, et jamais ni l'un ni l'autre ne fut pris à l'improviste. La terre qu'ils extrayaient de la nouvelle galerie, et qui eût fini par combler l'ancien corridor, était jetée petit à petit, et avec des précautions inouïes, par l'une ou l'autre des deux fenêtres du cachot de Dantès ou du cachot de Faria: on la pulvérisait avec soin, et le vent de la nuit l 'emportait au loin sans qu'elle laissât de traces.

Plus d'un an se passa à ce travail exécuté avec un ciseau, un couteau et un levier de bois pour tous instruments ; pendant cette année, et tout en travaillant, Faria continuait d'instruire Dantès, lui parlant tantôt une langue, tantôt une autre, lui apprenant l'histoire des nations et des grands hommes qui laissent de temps en temps derrière eux une de ces traces lumineusesqu'on appelle la gloire. L'abbé, homme du monde et du grand monde avait, en outre, dans ses manières, une sorte de majesté mélancolique dont Dantès, grâce à l'esprit d'assimilation dont la nature l'avait doué, sut extraire cette politesse élégante qui lui manquait et ces façons aristocratiques que l'on n'acquiert d'habitude que par le frottement des classes élevées ou la société des hommes supérieurs.

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