Alexandre Dumas - Le Comte de Monte-Cristo

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"Le Comte de Monte-Cristo" de Alexandre Dumas raconte comment, au début du règne de Louis XVIII, le 24 février 1815, jour où Napoléon quitte l'île d'Elbe, Edmond Dantès, jeune marin de dix-neuf ans, second du navire «Le Pharaon» débarque à Marseille pour s'y fiancer le lendemain avec la belle Catalane Mercédès. Trahi par des «amis» jaloux, il est dénoncé comme conspirateur bonapartiste et enfermé dans une geôle du château d'If, au large de Marseille.

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Dantès recula et regarda presque avec terreur l'abbé. « Oh! c'est étonnant, s'écria-t-il, comme cette écriture ressemblait à celle-ci.

– C'est que la dénonciation avait été écrite de la main gauche. J'ai observé une chose, continua l'abbé.

– Laquelle?

C'est que toutes les écritures tracées de la main droite son variées, c'est que toutes les écritures tracées de la main gauche se ressemblent.

– Vous avez donc tout vu, tout observé? – Continuons.

– Oh! oui, oui.

– Passons, à la seconde question.

– J'écoute.

– Quelqu'un avait-il intérêt à ce que vous n'épousassiez pas Mercédès?

– Oui! un jeune homme qui l'aimait.

– Son nom?

– Fernand.– C'est un nom espagnol?

– Il était Catalan.

– Croyez-vous que celui-ci était capable d'écrire la lettre?

– Non! celui-ci m'eût donné un coup de couteau, voilà tout .

– Oui, c'est dans la nature espagnole: un assassinat, oui, une lâcheté, non.

– D'ailleurs, continua Dantès, il ignorait tous les détails consignés dans la dénonciation.

– Vous ne les aviez donnés à personne? – A personne.

– Pas même à votre maîtresse?

– Pas même à ma fiancée.

– C'est Danglars.

– Oh! maintenant j'en suis sûr.

– Attendez... Danglars connaissait-il Fernand? – Non... si... Je me rappelle...

– Quoi?

– La surveille de mon mariage je les ai vus attablés ensemble sous la tonnelle du père Pamphile. Danglars était amical et railleur , Fernand était pâle et troublé.– Ils étaient seuls?

– Non, ils avaient avec eux un troisième compagnon, bien connu de moi, qui sans doute leur avait fait faire connaissance, un tailleur nommé Caderousse ; mais celui-ci était déjà ivre. Attendez... attendez... Comment ne me suis-je pas rappelé çà? Près de la table où ils buvaient étaient un encrier, du papier, des plumes. (Dantès porta la main à son front.) Oh! les infâmes! les infâmes!

– Voulez-vous encore savoir autre chose? dit l'abbé en riant.

– Oui, oui, puisque vous approfondissez tout, puisque vous voyez clair en toutes choses, je veux savoir pourquoi je n'ai été interrogé qu'une fois, pourquoi on ne m'a pas donné des juges, et comment je suis condamné sans arrêt.

– Oh! ceci, dit l'abbé, c'est un peu plus grave ; la justice a des allures sombres et mystérieuses qu'il est difficile de pénétrer. Ce que nous avons fait jusqu'ici pour vos deux amis était un jeu d'enfant ; il va falloir, sur ce sujet, me donner les indications les plus précises. – Voyons, interrogez-moi, car en vérité vous voyez plus clair dans ma vie que moi-même.– Qui vous a interrogé? est-ce le procureur du roi, le substitut, le juge d'instruction?

– C'était le substitut.

– Jeune, ou vieux?

– Jeune: vingt-sept ou vingt-huit ans. – Bien! pas corrompu encore, mais ambitieux déjà, dit l'abbé. Quelles furent ses manières avec vous?

– Douces plutôt que sévères.

– Lui avez-vous tout raconté?

– Tout.

– Et ses manières ont-elles changé dans le courant de l'interrogatoire?

– Un instant, elles ont été altérées, lorsqu'il eut lu la lettre qui me compromettait ; il parut comme accablé de mon malheur. – De votre malheur?

– Oui.

– Et vous êtes bien sûr que c'était votre malheur qu'il plaignait?

– Il m'a donné une grande preuve de sa sympathie, du moins. – Laquelle?

– Il a brûlé la seule pièce qui pouvait me compromettre.– Laquelle? la dénonciation?

– Non, la lettre.

– Vous en êtes sûr?

– Cela s'est passé devant moi.

– C'est autre chose ; cet homme pourrait être un plus profond scélérat que vous ne croyez.

– Vous me faites frissonner, sur mon honneur! dit Dantès, le monde est-il donc peuplé de tigres et de crocodiles? – Oui ; seulement, les tigres et les crocodiles à deux pieds sont plus dangereux que les autres.

– Continuons, continuons.

– Volontiers ; il a brûlé la lettre, dites-vous? – Oui, en me disant: « Vous voyez, il n'existe que cette preuve-là contre vous, et je l'anéantis. » – Cette conduite est trop sublime pour être naturelle. – Vous croyez?

– J'en suis sûr. A qui cette lettre était-elle adressée? – A M. Noirtier, rue Coq-Héron, n° 13, à Paris.– Pouvez-vous présumer que votre substitut eût quelque intérêt à ce que cette lettre disparût?

– Peut-être ; car il m'a fait promettre deux ou trois fois, dans mon intérêt, disait-il, de ne parler à personne de cette lettre, et il m'a fait jurer de ne pas prononcer le nom qui était inscrit sur l'adresse. – Noirtier? répéta l'abbé... Noirtier? j'ai connu un Noirtier à la cour de l'ancienne reine d'Etrurie, un Noirtier qui avait été girondin sous la Révolution. Comment s'appelait votre substitut, à vous? – De Villefort. » L'abbé éclata de rire.

Dantès le regarda avec stupéfaction.

« Qu'avez-vous? dit-il.

– Voyez-vous ce rayon du jour? demanda l'abbé. – Oui.

– Eh bien, tout est plus clair pour moi maintenant que ce rayon transparent et lumineux. Pauvre enfant, pauvre jeune homme! Et ce magistrat a été bon pour vous.

– Oui.

– Ce digne substitut a brûlé, anéanti la lettre?– Oui.

– Cet honnête pourvoyeur du bourreau vous a fait jurer de ne jamais prononcer le nom de Noirtier?

– Oui.

– Ce Noirtier, pauvre aveugle que vous êtes, savez-vous ce que c'était que ce Noirtier?

« Ce Noirtier, c'était son père! » La foudre, tombée aux pieds de Dantès et lui creusant un abîme au fond duquel s'ouvrait l'enfer, lui eût produit un effet moins prompt, moins électrique, moins écrasant, que ces paroles inattendues ; il se leva, saisissant sa tête à deux mains comme pour l'empêcher d'éclater. « Son père! son père! s'écria-t-il.

– Oui, son père, qui s'appelle Noirtier de Villefort », reprit l'abbé.

Alors une lumière fulgurante traversa le cerveau du prisonnier, tout ce qui lui était demeuré obscur fut à l'instant même éclairé d'un jour éclatant. Ces tergiversations de Villefort pendant l'interrogatoire, cette lettre détruite, ce serment exigé, cette voix presque suppliante du magistrat qui, au lieu de menacer, semblait implorer, tout lui revint à la mémoire ; il jeta un cri,chancela un instant comme un homme ivre ; puis, s'élançant par l'ouverture qui conduisait de la cellule de l'abbé à la sienne. « Oh! dit-il, il faut que je sois seul pour penser à tout cela. » Et, en arrivant dans son cachot, il tomba sur son lit, où le porte clefs le retrouva le soir, assis, les yeux fixes, les traits contractés, mais immobile et muet comme une statue.

Pendant ces heures de méditation, qui s'étaient écoulées comme des secondes, il avait pris une terrible résolution et fait un formidable serment.

Une voix tira Dantès de cette rêverie, c'était celle de l'abbé Faria, qui, ayant reçu à son tour la visite de son geôlier, venait inviter Dantès à souper avec lui. Sa qualité de fou reconnu, et surtout de fou divertissant, valait au vieux prisonnier quelques privilèges, comme celui d'avoir du pain un peu plus blanc et un petit flacon de vin le dimanche. Or, on était justement arrivé au dimanche, et l'abbé venait inviter son jeune compagnon à partager son pain et son vin.

Dantès le suivit: toutes les lignes de son visage s'étaient remises et avaient repris leur place accoutumée, mais avec une raideur et une fermeté, si l'on peut le dire, qui accusaient une résolution prise. L'abbé le regarda fixement.« Je suis fâché de vous avoir aidé dans vos recherches et de vous avoir dit ce que je vous ai dit, fit-il.

– Pourquoi cela? demanda Dantès.

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