Alexandre Dumas - Le Comte de Monte-Cristo

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"Le Comte de Monte-Cristo" de Alexandre Dumas raconte comment, au début du règne de Louis XVIII, le 24 février 1815, jour où Napoléon quitte l'île d'Elbe, Edmond Dantès, jeune marin de dix-neuf ans, second du navire «Le Pharaon» débarque à Marseille pour s'y fiancer le lendemain avec la belle Catalane Mercédès. Trahi par des «amis» jaloux, il est dénoncé comme conspirateur bonapartiste et enfermé dans une geôle du château d'If, au large de Marseille.

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– Je pense à une chose d'abord, c'est à la somme énorme d'intelligence qu'il vous a fallu dépenser pour arriver au but où vous êtes parvenu ; qu'eussiez vous donc fait libre?

– Rien, peut-être: ce trop-plein de mon cerveau se fût évaporé en futilités. Il faut le malheur pour creuser certaines mines mystérieuses cachées dans l'intelligence humaine ; il faut la pression pour faire éclater la poudre. La captivité a réuni sur un seul point toutes mes facultés flottantes çà et là ; elles se sont heurtées dans un espace étroit ; et, vous le savez, du choc des nuages résulte l'électricité, de l'électricité l'éclair, de l'éclair la lumière.– Non, je ne sais rien, dit Dantès, abattu par son ignorance ; une partie des mots que vous prononcez sont pour moi des mots vides de sens ; vous êtes bien heureux d'être si savant, vous! » L'abbé sourit.

« Vous pensiez à deux choses, disiez-vous tout à l'heure? – Oui.

– Et vous ne m'avez fait connaître que la première ; quelle est la seconde?

– La seconde est que vous m'avez raconté votre vie, et que vous ne connaissez pas la mienne.

– Votre vie, jeune homme, est bien courte pour renfermer des événements de quelque importance.

– Elle renferme un immense malheur, dit Dantès ; un malheur que je n'ai pas mérité ; et je voudrais, pour ne plus blasphémer Dieu comme je l'ai fait quelquefois, pouvoir m'en prendre aux hommes de mon malheur. – Alors, vous vous prétendez innocent du fait qu'on vous impute?

– Complètement innocent, sur la tête des deux seules personnes qui me sont chères, sur la tête de mon père et de Mercédès. – Voyons, dit l'abbé en refermant sa cachette et en repoussant son lit à sa place, racontez-moi donc votre histoire. »Dantès alors raconta ce qu'il appelait son histoire, et qui se bornait à un voyage dans l'Inde et à deux ou trois voyages dans le Levant ; enfin, il en arriva à sa dernière traversée, à la mort du capitaine Leclère, au paquet remis par lui pour le grand maréchal, à l'entretien du grand maréchal, à la lettre remise par lui et adressée à un M. Noirtier ; enfin à son arrivée à Marseille, à son entrevue avec son père, à ses amours avec Mercédès, au repas de ses fiançailles, à son arrestation, à son interrogatoire, à sa prison provisoire au palais de justice, enfin à sa prison définitive au château d'If. Arrivé là, Dantès ne savait plus rien, pas même le temps qu'il y était resté prisonnier.

Le récit achevé, l'abbé réfléchit profondément. « Il y a, dit-il au bout d'un instant, un axiome de droit d'une grande profondeur, et qui en revient à ce que je vous disais tout à l'heure, c'est qu'à moins que la pensée mauvaise ne naisse avec une organisation faussée, la nature humaine répugne au crime. Cependant, la civilisation nous a donné des besoins, des vices, des appétits factices qui ont parfois l'influence de nous faire étouffer nos bons instincts et qui nous conduisent au mal. De là cette maxime: Si vous voulez découvrir le coupable, cherchez d'abord celuià qui le crime commis peut être utile! A qui votre disparition pouvait-elle être utile?

– A personne, mon Dieu! j'étais si peu de chose. – Ne répondez pas ainsi, car la réponse manque à la fois de logique et de philosophie ; tout est relatif, mon cher ami, depuis le roi qui gêne son futur successeur, jusqu'à l'employé qui gêne le surnuméraire: si le roi meurt, le successeur hérite une couronne ; si l'employé meurt, le surnuméraire hérite de douze cents livres d'appointements. Ces douze cents livres d'appointements, c'est sa liste civile à lui ; ils lui sont aussi nécessaires pour vivre que les douze millions d'un roi. Chaque individu, depuis le plus bas jusqu'au plus haut degré de l'échelle sociale, groupe autour de lui tout un petit monde d'intérêts, ayant ses tourbillons et ses atomes crochus, comme les mondes de Descartes. Seulement, ces mondes vont toujours s'élargissant à mesure qu'ils montent. C'est une spirale renversée et qui se tient sur la pointe par un jeu d'équilibre. Revenons-en donc à votre monde à vous. Vous alliez être nommé capitaine du Pharaon? – Oui.

– Vous alliez épouser une belle jeune fille? – Oui.– Quelqu'un avait-il intérêt à ce que vous ne devinssiez pas capitaine du Pharaon? Quelqu'un avait-il intérêt à ce que vous n'épousassiez pas Mercédès? Répondez d'abord à la première question, l'ordre est la clef de tous les problèmes. Quelqu'un avait-il intérêt à ce que vous ne devinssiez pas capitaine du Pharaon?

– Non ; j'étais fort aimé à bord. Si les matelots avaient pu élire un chef, je suis sûr qu'ils m'eussent élu. Un seul homme avait quelque motif de m'en vouloir: j'avais eu, quelque temps auparavant, une querelle avec lui, et je lui avais proposé un duel qu'il avait refusé. – Allons donc? Cet homme, comment se nommait-il? – Danglars.

– Qu'était-il à bord?

– Agent comptable.

– Si vous fussiez devenu capitaine, l'eussiez-vous conservé dans son poste?

– Non, si la chose eût dépendu de moi, car j'avais cru remarquer quelques infidélités dans ses comptes.

– Bien. Maintenant quelqu'un a-t-il assisté à votre dernier entretien avec le capitaine Leclère?– Non, nous étions seuls.

– Quelqu'un a-t-il pu entendre votre conversation? – Oui, car la porte était ouverte ; et même... attendez... Oui, oui, Danglars est passé juste au moment où le capitaine Leclère me remettait le paquet destiné au grand maréchal.

– Bon, fit l'abbé, nous sommes sur la voie. Avez-vous amené quelqu'un avec vous à terre quand vous avez relâché à l'île d'Elbe? – Personne.

– On vous a remis une lettre?

– Oui, le grand maréchal.

– Cette lettre, qu'en avez-vous fait? – Je l'ai mise dans mon portefeuille. – Vous aviez donc votre portefeuille sur vous? Comment un portefeuille devant contenir une lettre officielle pouvait-il tenir dans la poche d'un marin?

– Vous avez raison, mon portefeuille était à bord. – Ce n'est donc qu'à bord que vous avez enfermé la lettre dans le portefeuille?

– Oui.– De Porto-Ferrajo à bord qu'avez-vous fait de cette lettre?

– Je l'ai tenue à la main.

– Quand vous êtes remonté sur le Pharaon, chacun a donc pu voir que vous teniez une lettre?

– Oui.

– Danglars comme les autres?

– Danglars comme les autres.

– Maintenant, écoutez bien ; réunissez tous vos souvenirs: vous rappelez vous dans quels termes était rédigée la dénonciation? – Oh oui, je l'ai relue trois fois, et chaque parole en est restée dans ma mémoire.

– Répétez-la-moi. » Dantès se recueillit un instant.

« La voici, dit-il, textuellement:

« M. le procureur du roi est prévenu par un ami du trône et de la religion que le nommé Edmond Dantès, second du navire le Pharaon, arrivé ce matin de Smyrne, après avoir touché à Naples et à Porto- Ferrajo, a étéchargé par Murat d'un paquet pour l'usurpateur, et par l'usurpateur d'une lettre pour le comité bonapartiste de Paris. « On aura la preuve de son crime en l'arrêtant, car on retrouvera cette lettre sur lui, ou chez son père, ou dans sa cabine à bord du Pharaon. » L'abbé haussa les épaules.

« C'est clair comme le jour dit-il, il faut que vous ayez eu le coeur bien naïf et bien bon pour n'avoir pas deviné la chose tout d'abord. – Vous croyez? s'écria Dantès. Ah! ce serait bien infâme!

– Quelle était l'écriture ordinaire de Danglars? – Une belle cursive.

– Quelle était l'écriture de la lettre anonyme? – Une écriture renversée. » L'abbé sourit.

« Contrefaite, n'est-ce pas?

– Bien hardie pour être contrefaite.

– Attendez » dit-il.Il prit sa plume, ou plutôt ce qu'il appelait ainsi, la trempa dans l'encre, et écrivit de la main gauche, sur un linge préparé à cet effet, les deux ou trois premières lignes de la dénonciation.

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