Alexandre Dumas - Le Comte de Monte-Cristo

Здесь есть возможность читать онлайн «Alexandre Dumas - Le Comte de Monte-Cristo» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: unrecognised, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le Comte de Monte-Cristo: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le Comte de Monte-Cristo»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

"Le Comte de Monte-Cristo" de Alexandre Dumas raconte comment, au début du règne de Louis XVIII, le 24 février 1815, jour où Napoléon quitte l'île d'Elbe, Edmond Dantès, jeune marin de dix-neuf ans, second du navire «Le Pharaon» débarque à Marseille pour s'y fiancer le lendemain avec la belle Catalane Mercédès. Trahi par des «amis» jaloux, il est dénoncé comme conspirateur bonapartiste et enfermé dans une geôle du château d'If, au large de Marseille.

Le Comte de Monte-Cristo — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le Comte de Monte-Cristo», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Et quand pourrai-je voir tout cela? demanda Dantès. – Quand vous voudrez, répondit Faria.– Oh! tout de suite! s'écria le jeune homme. – Suivez-moi donc », dit l'abbé.

Et il rentra dans le corridor souterrain où il disparut. Dantès le suivit.

картинка 18

Chapitre XVII - La chambre de l'Abbé

Après avoir passé en se courbant, mais cependant avec assez de facilité, par le passage souterrain, Dantès arriva à l'extrémité opposée du corridor qui donnait dans la chambre de l'abbé. Là, le passage se rétrécissait et offrait à peine l'espace suffisant pour qu'un homme pût se glisser en rampant. La chambre de l'abbé était dallée ; c'était en soulevant une de ces dalles placée dans le coin le plus obscur qu'il avait commencé la laborieuse opération dont Dantès avait vu la fin.

A peine entré et debout, le jeune homme examina cette chambre avec une grande attention. Au premier aspect, elle ne présentait rien de particulier.

« Bon, dit l'abbé, il n'est que midi un quart, et nous avons encore quelques heures devant nous. » Dantès regarda autour de lui, cherchant à quelle horloge l'abbé avait pu lire l'heure d'une façon si précise.

« Regardez ce rayon du jour qui vient par ma fenêtre, dit l'abbé, et regardez sur le mur les lignes que j'ai tracées. Grâce à ces lignes, qui sont combinées avec le double mouvement de la terre et l'ellipse qu'elle décrit autour du soleil, je sais plus exactement l'heure que si j'avais une montre, car une montre se dérange, tandis que le soleil et la terre ne se dérangent jamais. »Dantès n'avait rien compris à cette explication ; il avait toujours cru, en voyant le soleil se lever derrière les montagnes et se coucher dans la Méditerranée, que c'était lui qui marchait et non la terre. Ce double mouvement du globe qu'il habitait, et dont cependant il ne s 'apercevait pas, lui semblait presque impossible ; dans chacune des paroles de son interlocuteur, il voyait des mystères de science aussi admirables à creuser que ces mines d'or et de diamants qu'il avait visitées dans un voyage qu'il avait fait presque enfant encore à Guzarate et à Golconde. « Voyons, dit-il à l'abbé ; j'ai hâte d'examiner vos trésors . » L'abbé alla vers la cheminée, déplaça avec le ciseau qu'il tenait toujours à la main la pierre qui formait autrefois l'âtre et qui cachait une cavité assez profonde ; c'était dans cette cavité qu'étaient renfermés tous les objets dont il avait parlé à Dantès.

« Que voulez-vous voir d'abord? lui demanda-t-il. – Montrez-moi votre grand ouvrage sur la royauté en Italie. » Faria tira de l'armoire précieuse trois ou quatre rouleaux de linge tournés sur eux-mêmes, comme des feuilles de papyrus: c'étaient des bandes de toile, larges de quatre pouces a peu près et longues de dix-huit. Ces bandes, numérotées, étaient couvertes d'une écriture que Dantès put lire, car ellesétaient écrites dans la langue maternelle de l'abbé, c'est-à -dire en italien, idiome qu'en sa qualité de Provençal Dantès comprenait parfaitement.

« Voyez, lui dit-il, tout est là ; il y a huit jours à peu près que j'ai écrit le mot fin au bas de la soixante huitième bande. Deux de mes chemises et tout ce que j'avais de mouchoirs y sont passés ; si jamais je redeviens libre et qu'il se trouve dans toute l'Italie un imprimeur qui ose m'imprimer, ma réputation est faite.

– Oui, répondit Dantès, je vois bien. Et maintenant, montrez-moi donc, je vous prie, les plumes avec lesquelles a été écrit cet ouvrage.

– Voyez », dit Faria.

Et il montra au jeune homme un petit bâton long de six pouces, gros comme le manche d'un pinceau, au bout et autour duquel était lié par un fil un de ces cartilages, encore taché par l'encre, dont l'abbé avait parlé à Dantès ; il était allongé en bec et fendu comme une plume ordinaire. Dantès l'examina, cherchant des yeux l'instrument avec lequel il avait pu être taillé d'une façon si correcte.

« Ah! oui, dit Faria, le canif, n'est-ce pas? C'est mon chef-d'oeuvre ; je l'ai fait, ainsi que le couteau que voici, avec un vieux chandelier de fer. »Le canif coupait comme un rasoir. Quant au couteau, il avait cet avantage qu'il pouvait servir tout à la fois de couteau et de poignard.

Dantès examina ces différents objets avec la même attention que, dans les boutiques de curiosités de Marseille, il avait examiné parfois ces instruments exécutés par des sauvages et rapportés des mers du Sud par les capitaines au long cours.

« Quant à l'encre, dit Faria, vous savez comment je procède ; je la fais à mesure que j'en ai besoin.

– Maintenant, je m'étonne d'une chose, dit Dantès, c'est que les jours vous aient suffi pour toute cette besogne.

– J'avais les nuits, répondit Faria.

– Les nuits! êtes-vous donc de la nature des chats et voyez-vous clair pendant la nuit?

– Non ; mais Dieu a donné à l'homme l'intelligence pour venir en aide à la pauvreté de ses sens: je me suis procuré de la lumière. – Comment cela?

– De la viande qu'on m'apporte je sépare la graisse, je la fais fondre et j'en tire une espèce d'huile compacte. Tenez, voilà ma bougie. »Et l'abbé montra à Dantès une espèce de lampion, pareil à ceux qui servent dans les illuminations publiques.

« Mais du feu?

– Voici deux cailloux et du linge brûlé. – Mais des allumettes?

– J'ai feint une maladie de peau, et j'ai demandé du soufre , que l'on m'a accordé. » Dantès posa les objets qu'il tenait sur la table et baissa la tête, écrasé sous la persévérance et la force de cet esprit. « Ce n'est pas tout, continua Faria ; car il ne faut pas mettre tous ses trésors dans une seule cachette, refermons celle-ci. » Ils posèrent la dalle à sa place ; l'abbé sema un peu de poussière dessus, y passa son pied pour faire disparaître toute trace de solution de continuité, s'avança vers son lit et le déplaça.

Derrière le chevet caché par une pierre qui le refermait avec une herméticité presque parfaite, était un trou, et dans ce trou une échelle de corde longue de vingt-cinq à trente pieds.

Dantès l'examina: elle était d'une solidité à toute épreuve .« Qui vous a fourni la corde nécessaire à ce merveilleux ouvrage? demanda Dantès.

– D'abord quelques chemises que j'avais, puis les draps de mon lit que, pendant trois ans de captivité à Fenestrelle, j'ai effilés. Quand on m'a transporté au château d'If, j'ai trouvé moyen d'emporter avec moi cet effilé ; ici, j'ai continué la besogne.

– Mais ne s'apercevait-on pas que les draps de votre lit n'avaient plus d'ourlet?

– Je les recousais.

– Avec quoi?

– Avec cette aiguille. » Et l'abbé, ouvrant un lambeau de ses vêtements, montra à Dantès une arête longue, aiguë et encore enfilée, qu'il portait sur lui. « Oui, continua Faria ; j'avais d'abord songé à desceller ces barreaux et à fuir par cette fenêtre, qui est un peu plus large que la vôtre, comme vous voyez, et que j'eusse élargie encore au moment de mon évasion ; mais je me suis aperçu que cette fenêtre donnait sur une cour intérieure, et j'ai renoncé à mon projet comme trop chanceux. Cependant, j'ai conservé l'échelle pourune circonstance imprévue, pour une de ces évasions dont je vous parlais, et que le hasard procure. » Dantès tout en ayant l'air d'examiner l'échelle, pensait cette fois à autre chose ; une idée avait traversé son esprit. C'est que cet homme, si intelligent, si ingénieux, si profond, verrait peut-être clair dans l'obscurité de son propre malheur, où jamais lui-même n'avait rien pu distinguer. « A quoi songez-vous? demanda l'abbé en souriant, et prenant l'absorbement de Dantès pour une admiration portée au plus haut degré.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le Comte de Monte-Cristo»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le Comte de Monte-Cristo» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Le Comte de Monte-Cristo»

Обсуждение, отзывы о книге «Le Comte de Monte-Cristo» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x