Alexandre Dumas - Le Comte de Monte-Cristo

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"Le Comte de Monte-Cristo" de Alexandre Dumas raconte comment, au début du règne de Louis XVIII, le 24 février 1815, jour où Napoléon quitte l'île d'Elbe, Edmond Dantès, jeune marin de dix-neuf ans, second du navire «Le Pharaon» débarque à Marseille pour s'y fiancer le lendemain avec la belle Catalane Mercédès. Trahi par des «amis» jaloux, il est dénoncé comme conspirateur bonapartiste et enfermé dans une geôle du château d'If, au large de Marseille.

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Au bout de quinze mois, le trou était achevé ; l'excavation était faite sous la galerie ; on entendait passer et repasser la sentinelle, et les deux ouvriers, qui étaient forcés d'attendre une nuit obscure et sans lune pour rendre leur évasion plus certaine encore, n'avaient plus qu'une crainte: c'était de voir le sol trop hâtif s'effondrer de lui-même sous les pieds du soldat. On obvia à cet inconvénient en plaçant une espèce de petite poutre, qu'on avait trouvée dans les fondations comme un support. Dantès était occupé à la placer, lorsqu'il entendit tout à coup l'abbé Faria, resté dans la chambre du jeune homme, où il s'occupait de son côté à aiguiser une cheville destinée à maintenir l'échelle de corde, qui l'appelait avec un accent de détresse. Dantès rentra vivement, et aperçut l'abbé, debout au milieu de la chambre, pâle, la sueur au front et les mains crispées. « Oh! mon Dieu! s'écria Dantès, qu'y a-t-il, et qu'avez- vous donc?– Vite, vite! dit l'abbé, écoutez-moi. » Dantès regarda le visage livide de Faria, ses yeux cernés d'un cercle bleuâtre, ses lèvres blanches, ses cheveux hérissés ; et, d'épouvante, il laissa tomber à terre le ciseau qu'il tenait à la main. « Mais qu'y a-t-il donc? s'écria Edmond. – Je suis perdu! dit l'abbé ; écoutez-moi. Un mal terrible , mortel peut-être, va me saisir ; l'accès arrive, je le sens: déjà j'en fus atteint l'année qui précéda mon incarcération. A ce mal il n'est qu'un remède, je vais vous le dire: courez vite chez moi, levez le pied du lit ; ce pied est creux, vous y trouverez un petit flacon a moitié plein d'une liqueur rouge , apportez-le ; ou plutôt, non, non, je pourrais être surpris ici ; aidez-moi à rentrer chez moi pendant que j'ai encore quelques forces. Qui sait ce qui va arriver le temps que durera l'accès? » Dantès, sans perdre la tête, bien que le malheur qui le frappait fût immense, descendit dans le corridor, traînant son malheureux compagnon après lui, et le conduisant, avec une peine infinie, jusqu'à l'extrémité opposées, se retrouva dans la chambre de l'abbé qu'il déposa sur son lit. « Merci, dit l'abbé, frissonnant de tous ses membres comme s 'il sortait d'une eau glacée. Voici le mal qui vient, je vais tomber en catalepsie ; peut-être neferai-je pas un mouvement, peut-être ne jetterai-je pas une plainte ; mais peut-être aussi j'écumerai, je me raidirai, je crierai ; tâchez que l'on n'entende pas mes cris, c'est l'important, car alors peut- être me changerait- on de chambre, et nous serions séparés à tout jamais. Quand vous me verrez immobile, froid et mort, pour ainsi dire, seulement à cet instant, entendez- vous bien, desserrez-moi les dents avec le couteau, faites couler dans ma bouche huit à dix gouttes de cette liqueur, et peut-être reviendrai-je.

– Peut-être? s'écria douloureusement Dantès. – A moi! à moi! s'écria l'abbé, je me... je me... » L'accès fut si subit et si violent que le malheureux prisonnier ne put même achever le mot commencé ; un nuage passa sur son front, rapide et sombre comme les tempêtes de la mer ; la crise dilata ses yeux, tordit sa bouche, empourpra ses joues ; il s'agita, écuma, rugit ; mais ainsi qu'il l'avait recommandé lui-même, Dantès étouffa ses cris sous sa couverture. Cela dura deux heures. Alors, plus inerte qu'une masse, plus pâle et plus froid que le marbre, plus brisé qu'un roseau foulé aux pieds, il tomba , se raidit encore dans une dernière convulsion et devint livide. Edmond attendit que cette mort apparente eût envahi le corps et glacé jusqu'au coeur ; alors il prit le couteau, introduisit la lame entre les dents,desserra avec une peine infinie les mâchoires crispées, compta l'une après l'autre dix gouttes de la liqueur rouge, et attendit. Une heure s'écoula sans que le vieillard fît le moindre mouvement. Dantès craignait d'avoir attendu trop tard, et le regardait, les deux mains enfoncées dans ses cheveux. Enfin une légère coloration parut sur ses joues, ses yeux, constamment restés ouverts et atones, reprirent leur regard, un faible soupir s'échappa de sa bouche, il fit un mouvement. « Sauvé! sauvé! » s'écria Dantès.

Le malade ne pouvait point parler encore, mais il étendit avec une anxiété visible la main vers la porte. Dantès écouta, et entendit les pas du geôlier: il allait être sept heures et Dantès n'avait pas eu le loisir de mesurer le temps.

Le jeune homme bondit vers l'ouverture, s'y enfonça, replaça la dalle au dessus de sa tête, et rentra chez lui. Un instant après, sa porte s'ouvrit à son tour, et le geôlier, comme d'habitude, trouva le prisonnier assis sur son lit. A peine eut-il le dos tourné, à peine le bruit des pas se fut-il perdu dans le corridor, que Dantès, dévoré d'inquiétude, reprit sans songer à manger, le chemin qu'il venait de faire, et, soulevant la dalle avec sa tête rentra dans la chambre de l'abbé.Celui-ci avait repris connaissance, mais il était toujours étendu, inerte et sans force, sur son lit.

« Je ne comptais plus vous revoir, dit-il à Dantès. – Pourquoi cela? demanda le jeune homme ; comptiez-vous donc mourir?

– Non ; mais tout est prêt pour votre fuite, et je comptais que vous fuiriez. » La rougeur de l'indignation colora les joues de Dantès. « Sans vous! s'écria-t-il ; m'avez-vous véritablement cru capable de cela?

– A présent, je vois que je m'étais trompé, dit le malade. Ah! je suis bien faible, bien brisé, bien anéanti.

– Courage, vos forces reviendront », dit Dantès, s'asseyant près du lit de Faria et lui prenant les mains.

L'abbé secoua la tête.

« La dernière fois, dit-il, l'accès dura une demi-heure, après quoi j'eus faim et me relevai seul ; aujourd'hui, je ne puis remuer ni ma jambe ni mon bras droit ; ma tête est embarrassée, ce qui prouve un épanchement au cerveau. La troisième fois, j'en resterai paralysé entièrement ou je mourrai sur le coup.– Non, non, rassurez vous, vous ne mourrez pas ; ce troisième accès, s'il vous prend, vous trouvera libre. Nous vous sauverons comme cette fois, et mieux que cette fois, car nous aurons tous les secours nécessaires.

– Mon ami, dit le vieillard, ne vous abusez pas, la crise qui vient de se passer m'a condamné à une prison perpétuelle: pour fuir, il faut pouvoir marcher.

– Eh bien, nous attendrons huit jours, un mois, deux mois, s'il le faut ; dans cet intervalle, vos forces reviendront ; tout est préparé pour notre fuite, et nous avons la liberté d'en choisir l'heure et le moment. Le jour où vous vous sentirez assez de forces pour nager, eh bien, ce jour-là, nous mettrons notre projet à exécution.

– Je ne nagerai plus, dit Faria, ce bras est paralysé, non pas pour un jour, mais à jamais. Soulevez-le vous même, et voyez ce qu'il pèse . » Le jeune homme souleva le bras, qui retomba insensible. Il poussa un soupir.

« Vous êtes convaincu, maintenant, n'est-ce pas, Edmond? dit Faria ; croyez-moi je sais ce que je dis: depuis la première attaque que j'aie eue de ce mal, je n'ai pas cessé d'y réfléchir. Je l'attendais, car c'est un héritage de famille ; mon père est mort à la troisième crise, mon aïeul aussi. Le médecinqui m'a composé cette liqueur, et qui n'est autre que le fameux Cabanis, m'a prédit le même sort.

– Le médecin se trompe, s'écria Dantès ; quant à votre paralysie, elle ne me gêne pas, je vous prendrai sur mes épaules et je nagerai en vous soutenant.

– Enfant, dit l'abbé, vous êtes marin, vous êtes nageur, vous devez par conséquent savoir qu'un homme chargé d'un fardeau pareil ne ferait pas cinquante brasses dans la mer. Cessez de vous laisser abuser par des chimères dont votre excellent coeur n'est pas même la dupe: je resterai donc ici jusqu'à ce que sonne l'heure de ma délivrance, qui ne peut plus être maintenant que celle de la mort. Quant à vous, fuyez, partez! Vous êtes jeune, adroit et fort, ne vous inquiétez pas de moi, je vous rends votre parole.

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