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Eugène Sue: Les Mystères De Paris Tome I

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Eugène Sue Les Mystères De Paris Tome I

Les Mystères De Paris Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique. Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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Midi sonnait à Saint-Thomas-d’Aquin, lorsque la porte de l’hôtel d’Harville s’ouvrit lentement, et la marquise sortit.

– Déjà!… Ah! quelle attention! Elle craint de faire attendre l’autre!… se dit le marquis avec une ironie farouche.

Le froid était vif, le pavé sec.

Clémence portait un chapeau noir recouvert d’un voile de blonde de la même couleur, et une douillette de soie raisin de Corinthe; son immense châle de cachemire bleu foncé retombait jusqu’au volant de sa robe, qu’elle releva légèrement et gracieusement pour traverser la rue.

Grâce à ce mouvement, on vit jusqu’à la cheville son petit pied étroit et cambré, merveilleusement chaussé d’une bottine de satin turc.

Chose étrange, malgré les terribles idées qui le bouleversaient, M. d’Harville remarqua dans ce moment le pied de sa femme, qui ne lui avait jamais paru plus coquet et plus joli. Cette vue exaspéra sa fureur; il sentit jusqu’au vif les morsures aiguës de la jalousie sensuelle… il vit l’autre à genoux, portant avec ivresse ce pied charmant à ses lèvres. En une seconde, toutes les ardentes folies de l’amour, de l’amour passionné, se peignirent à sa pensée en traits de flamme.

Et alors, pour la première fois de sa vie, il ressentit au cœur une affreuse douleur physique, un élancement profond, incisif, pénétrant, qui lui arracha un cri sourd. Jusqu’alors son âme seule avait souffert, parce que jusqu’alors il n’avait songé qu’à la sainteté des devoirs outragés.

Son impression fut si cruelle qu’il put à peine dissimuler l’altération de sa voix pour parler au cocher, en soulevant à demi le store.

– Tu vois bien cette dame en châle bleu et en chapeau noir, qui marche le long du mur?

– Oui, bourgeois.

– Marche au pas, et suis-la… Si elle va à la place des fiacres où je t’ai pris, arrête-toi, et suis la voiture où elle montera.

– Oui, bourgeois… Tiens, tiens, c’est amusant!

M med’Harville se rendit en effet à la place des fiacres et monta dans une de ces voitures.

Le cocher de M. d’Harville la suivit.

Les deux fiacres partirent.

Au bout de quelque temps, au grand étonnement du marquis, son cocher prit le chemin de l’église de Saint-Thomas-d’Aquin, et bientôt il s’arrêta.

– Eh bien! que fais-tu?

– Bourgeois, la dame vient de descendre à l’église… Sapristi!… jolie petite jambe tout de même… C’est très-amusant.

Mille pensées diverses agitèrent M. d’Harville; il crut d’abord que sa femme, remarquant qu’on la suivait, voulait dérouter les poursuites. Puis il songea que peut-être la lettre qu’il avait reçue était une calomnie indigne… Si Clémence était coupable, à quoi bon cette fausse apparence de piété? N’était-ce pas une dérision sacrilège?

Un moment M. d’Harville eut une lueur d’espoir, tant il y avait de contraste entre cette apparente piété et la démarche dont il accusait sa femme.

Cette consolante illusion ne dura pas longtemps.

Son cocher se pencha et lui dit:

– Bourgeois, la petite dame remonte en voiture.

– Suis-la…

– Oui, bourgeois! Très-amusant! très-amusant!…

Le fiacre gagna les quais, l’Hôtel-de-Ville, la rue Sainte-Avoye, et enfin la rue du Temple.

– Bourgeois, dit le cocher en se retournant vers M. d’Harville, le camarade vient d’arrêter au n° 17, nous sommes au 13, faut-il arrêter aussi?

– Oui!…

– Bourgeois, la petite dame vient d’entrer dans l’allée du n° 17.

– Ouvre-moi.

– Oui, bourgeois…

Quelques secondes après, M. d’Harville entrait dans l’allée sur les pas de sa femme.

XX Un ange

M med’Harville entra dans la maison.

Attirés par la curiosité, M mePipelet, Alfred et l’écaillère étaient groupés sur le seuil de la porte de la loge.

L’escalier était si sombre qu’en arrivant du dehors on ne pouvait l’apercevoir; la marquise, obligée de s’adresser à M mePipelet, lui dit d’une voix altérée, presque défaillante:

– M. Charles… madame?…

– Monsieur… qui? répéta la vieille, feignant de n’avoir pas entendu, afin de donner le temps à son mari et à l’écaillère d’examiner les traits de la malheureuse femme à travers son voile.

– Je demande… M. Charles… madame, répéta Clémence d’une voix tremblante, et en baissant la tête pour tâcher de dérober ses traits aux regards qui l’examinaient avec une insolente curiosité.

– Ah! M. Charles! à la bonne heure… vous parlez si bas que je n’avais pas entendu… Eh bien! ma petite dame, puisque vous allez chez M. Charles, beau jeune homme tout de même… montez tout droit, c’est la porte en face.

La marquise, accablée de confusion, mit le pied sur la première marche.

– Eh! eh! eh! ajouta la vieille en ricanant, il paraît que c’est pour tout de bon aujourd’hui. Vive la noce! et allez donc!

– Ça n’empêche pas qu’il est amateur, le commandant, reprit l’écaillère, elle n’est pas piquée des vers, sa Margot…

S’il ne lui avait pas fallu passer de nouveau devant la loge où se tenaient ces créatures, M med’Harville, mourant de honte et de frayeur, serait redescendue à l’instant même. Elle fit un dernier effort et arriva sur le palier.

Quelle fut sa stupeur!… Elle se trouva face à face avec Rodolphe, qui, lui mettant une bourse dans la main, lui dit précipitamment:

– Votre mari sait tout, il vous suit…

À ce moment on entendit la voix aigre de M mePipelet s’écrier:

– Où allez-vous, monsieur?

– C’est lui! dit Rodolphe; et il ajouta rapidement, en poussant pour ainsi dire M med’Harville vers l’escalier du second étage: Montez au cinquième; vous veniez secourir une famille malheureuse; ils s’appellent Morel…

– Monsieur, vous me passerez sur le corps plutôt que de monter sans dire où vous allez! s’écria M mePipelet en barrant le passage à M. d’Harville.

Voyant, du bout de l’allée, sa femme parler à la portière, il s’était aussi arrêté un moment.

– Je suis avec cette dame… qui vient d’entrer, dit le marquis.

– C’est différent, alors passez.

Ayant entendu un bruit inusité, M. Charles Robert entrebâilla sa porte. Rodolphe entra brusquement chez le commandant et s’y renferma avec lui au moment où M. d’Harville arrivait sur le palier. Rodolphe craignant, malgré l’obscurité, d’être reconnu par le marquis, avait profité de cette occasion de lui échapper sûrement.

M. Charles Robert, magnifiquement vêtu de sa robe de chambre à ramages et de son bonnet de velours brodé, resta stupéfait à la vue de Rodolphe, qu’il n’avait pas aperçu la veille à l’ambassade, et qui était en ce moment vêtu plus que modestement.

– Monsieur, que signifie?

– Silence, dit Rodolphe à voix basse, et avec une telle expression d’angoisse que M. Charles Robert se tut.

Un bruit violent, comme celui d’un corps qui tombe et qui roule sur plusieurs degrés, retentit dans le silence de l’escalier.

– Le malheureux l’a tuée! s’écria Rodolphe.

– Tuée!… qui? Mais que se passe-t-il donc ici? dit M. Charles Robert à voix basse et en pâlissant.

Sans lui répondre, Rodolphe entr’ouvrit la porte.

Il vit descendre en se hâtant et en boitant le petit Tortillard; il tenait à la main la bourse de soie rouge que Rodolphe venait de donner à M med’Harville.

Tortillard disparut.

On entendit le pas léger de M med’Harville et les pas plus pesants de son mari, qui continuait de la suivre aux étages supérieurs.

Ne comprenant pas comment Tortillard avait cette bourse en sa possession, mais un peu rassuré, Rodolphe dit à M. Robert:

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