Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome I

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– L’heure avancée de la nuit à laquelle lui sera donné cet avis en prouvera l’importance.

Tom et Sarah sortirent du bal de l’ambassadrice de ***.

XIX Les rendez-vous

Voulant à tout prix avertir M med’Harville du danger qu’elle courait, Rodolphe, parti de l’ambassade sans attendre la fin de l’entretien de Tom et de Sarah, ignorait le complot tramé par eux contre Fleur-de-Marie et le péril imminent qui menaçait cette jeune fille.

Malgré son zèle, Rodolphe ne put malheureusement sauver la marquise, comme il l’espérait.

Celle-ci, en sortant de l’ambassade, devait par convenance paraître un moment chez M mede Nerval; mais, vaincue par les émotions qui l’agitaient, M med’Harville n’eut pas le courage d’aller à cette seconde fête et rentra chez elle.

Ce contretemps perdit tout.

M. de Graün, ainsi que presque toutes les personnes de la société de la comtesse ***, était invité chez M mede Nerval. Rodolphe l’y conduisit rapidement, avec ordre de chercher M med’Harville dans le bal, et de la prévenir que le prince, désirant lui dire le soir même quelques mots du plus grand intérêt, se trouverait à pied devant l’hôtel d’Harville, et qu’il s’approcherait de la voiture de la marquise pour lui parler à sa portière pendant que ses gens attendraient l’ouverture de la porte cochère.

Après beaucoup de temps perdu à chercher M med’Harville dans ce bal, le baron revint… Elle n’y avait pas paru.

Rodolphe fut au désespoir; il avait sagement pensé qu’il fallait avant tout avertir la marquise de la trahison dont on voulait la rendre victime; car alors la délation de Sarah, qu’il ne pouvait empêcher, passerait pour une indigne calomnie. Il était trop tard… Cette lettre infâme était parvenue au marquis à une heure après minuit.

Le lendemain matin, M. d’Harville se promenait lentement dans sa chambre à coucher, meublée avec une élégante simplicité et seulement ornée d’une panoplie d’armes modernes et d’une étagère garnie de livres.

Le lit n’avait pas été défait, pourtant la courtepointe de soie pendait en lambeaux; une chaise et une petite table d’ébène à pieds tors étaient renversées près de la cheminée; ailleurs on voyait sur le tapis les débris d’un verre de cristal, des bougies à demi écrasées et un flambeau à deux branches qui avait roulé au loin.

Ce désordre semblait causé par une lutte violente.

M. d’Harville avait trente ans environ, une figure mâle et caractérisée, d’une expression ordinairement agréable et douce, mais alors contractée, pâle, violacée; il portait ses habits de la veille; son cou était nu, son gilet ouvert; sa chemise déchirée paraissait tachée çà et là de quelques gouttes de sang; ses cheveux bruns, ordinairement bouclés, retombaient roides et emmêlés sur son front livide.

Après avoir encore longtemps marché, les bras croisés, la tête basse, le regard fixe et rouge, M. d’Harville s’arrêta brusquement devant son foyer éteint, malgré la forte gelée survenue pendant la nuit. Il prit sur le marbre de la cheminée cette lettre, qu’il relut, avec une dévorante attention, à la clarté blafarde de ce jour d’hiver:

«Demain à une heure, votre femme doit se rendre rue du Temple, n° 17, pour une amoureuse entrevue. Suivez-la, et vous saurez tout… Heureux époux!»

À mesure qu’il lisait ces mots, déjà tant de fois lus pourtant… ses lèvres, bleuies par le froid, semblaient convulsivement épeler lettre par lettre ce funeste billet.

À ce moment la porte s’ouvrit, un valet de chambre entra.

Ce serviteur, déjà vieux, avait les cheveux gris, une figure honnête et bonne.

Le marquis retourna brusquement la tête sans changer de position, tenant toujours la lettre entre ses deux mains.

– Que veux-tu? dit-il durement au domestique.

Celui-ci, au lieu de répondre, contemplait d’un air de stupeur douloureuse le désordre de la chambre; puis, regardant attentivement son maître, il s’écria:

– Du sang à votre chemise… Mon Dieu! mon Dieu! monsieur, vous vous serez blessé! Vous étiez seul, pourquoi ne m’avez-vous pas sonné comme à l’ordinaire, lorsque vous avez ressenti les…?

– Va-t’en!

– Mais, monsieur le marquis, vous n’y pensez pas, votre feu est éteint, il fait ici un froid mortel, et surtout après votre…

– Te tairas-tu? Laisse-moi!

– Mais, monsieur le marquis, reprit le valet de chambre tout tremblant, vous avez donné ordre à M. Doublet d’être ici ce matin à dix heures et demie; il est dix heures et demie, et il est là avec le notaire.

– C’est juste, dit amèrement le marquis en reprenant son sang-froid. Quand on est riche, il faut songer aux affaires. C’est si beau, la fortune.

Puis il ajouta:

– Fais entrer M. Doublet dans mon cabinet.

– Il y est, monsieur le marquis.

– Donne-moi de quoi m’habiller. Tout à l’heure je sortirai.

– Mais, monsieur le marquis…

– Fais ce que je te dis, Joseph, dit M. d’Harville d’un ton plus doux.

Puis il ajouta:

– Est-on déjà entré chez ma femme?

– Je ne crois pas que M mela marquise ait encore sonné.

– On me préviendra dès qu’elle sonnera.

– Oui, monsieur le marquis.

– Dis à Philippe de venir t’aider: tu n’en finiras pas!

– Mais, monsieur, attendez que j’aie un peu rangé ici, répondit tristement Joseph. On s’apercevrait de ce désordre, et l’on ne comprendrait pas ce qui a pu arriver cette nuit à monsieur le marquis.

– Et si l’on comprenait… ce serait bien hideux, n’est-ce pas? reprit M. d’Harville d’un ton de raillerie douloureuse.

– Ah! monsieur, s’écria Joseph, Dieu merci, personne ne se doute…

– Personne?… Non, personne! répondit le marquis d’un air sombre.

Pendant que Joseph s’occupait de réparer le désordre de la chambre de son maître, celui-ci alla droit à la panoplie dont nous avons parlé, examina attentivement pendant quelques minutes les armes qui la composaient, fit un geste de satisfaction sinistre et dit à Joseph:

– Je suis sûr que tu as oublié de faire nettoyer mes fusils qui sont là-haut dans mon nécessaire de chasse?

– Monsieur le marquis ne m’en a pas parlé…, dit Joseph d’un air étonné.

– Si, mais tu l’as oublié.

– Je proteste à monsieur le marquis…

– Ils doivent être dans un bel état!

– Il y a un mois à peine qu’on les a rapportés de chez l’armurier.

– Il n’importe; dès que je serai habillé, va me chercher ce nécessaire, j’irai peut-être à la chasse demain ou après, je veux examiner ces fusils.

– Je les descendrai tout à l’heure.

La chambre remise en ordre, un second valet de chambre vint aider Joseph.

La toilette terminée, le marquis entra dans le cabinet où l’attendaient M. Doublet, son intendant, et un clerc de notaire.

– C’est l’acte que l’on vient lire à M. le marquis, dit l’intendant; il ne reste plus qu’à le signer.

– Vous l’avez lu, monsieur Doublet?

– Oui, monsieur le marquis.

– En ce cas, cela suffit… je signe.

Il signa, le clerc sortit.

– Moyennant cette acquisition, monsieur le marquis, dit M. Doublet d’un air triomphant, votre revenu financier, en belles et bonnes terres, ne va pas à moins de cent vingt-six mille francs en sacs. Savez-vous que cela est rare, monsieur le marquis, un revenu de cent vingt-six mille francs en terres?

– Je suis un homme bien heureux, n’est-ce pas, monsieur Doublet? Cent vingt-six mille francs de rente en terres! Il n’y a pas de félicité pareille!

– Sans compter le portefeuille de monsieur le marquis… sans compter…

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