Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome I

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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Après avoir quitté le jardin d’hiver avec la comtesse de ***, Rodolphe avait parcouru en vain plusieurs salons, dans l’espoir de rencontrer M med’Harville seule. Il revenait à la serre chaude lorsque, un moment arrêté sur la première marche de l’escalier, il fut témoin de la scène rapide qui se passa entre M med’Harville et M. Charles Robert après la détestable plaisanterie du duc de Lucenay. Rodolphe surprit un échange de regards très-significatifs. Un secret pressentiment lui dit que ce grand et beau jeune homme était le commandant. Voulant s’en assurer il rentra dans la galerie.

Une valse allait commencer; au bout de quelques minutes, il vit M. Charles Robert debout dans l’embrasure d’une porte. Il paraissait doublement satisfait, et de sa réponse à M. de Lucenay (M. Charles Robert était fort brave, malgré ses ridicules), et du rendez-vous que lui avait donné M med’Harville pour le lendemain, bien certain cette fois qu’elle n’y manquerait pas.

Rodolphe alla trouver Murph.

– Tu vois bien ce jeune homme blond, au milieu de ce groupe là-bas?

– Ce grand monsieur qui a l’air si content de lui-même? Oui, monseigneur.

– Tâche d’approcher assez près de lui pour pouvoir dire tout bas, sans qu’il te voie et de façon à ce que lui seul t’entende, ces mots: «Tu viens bien tard, mon ange!»

Le squire regarda Rodolphe d’un air stupéfait.

– Sérieusement, monseigneur?

– Sérieusement. S’il se retourne à ces mots, garde ce magnifique sang-froid que j’ai si souvent admiré, afin que ce monsieur ne puisse découvrir qui a prononcé ces paroles.

– Je n’y comprends rien, monseigneur; mais j’obéis.

Le digne Murph, avant la fin de la valse, était parvenu à se placer immédiatement derrière M. Charles Robert.

Rodolphe, parfaitement posté pour ne rien perdre de l’effet de cette expérience, suivit attentivement Murph des yeux; au bout d’une seconde, M. Charles Robert se retourna brusquement d’un air stupéfait.

Le squire, impassible, ne sourcilla pas; certes, ce grand homme chauve, d’une figure imposante et grave, fut le dernier que le commandant soupçonna d’avoir prononcé ces mots, qui lui rappelaient le désagréable quiproquo dont M mePipelet avait été la cause et l’héroïne.

La valse finie, Murph revint trouver Rodolphe.

– Eh bien! monseigneur, ce jeune homme s’est retourné comme si je l’avais mordu. Ces mots sont donc magiques?

– Ils sont magiques, mon vieux Murph; ils m’ont découvert ce que je voulais savoir.

Rodolphe n’avait plus qu’à plaindre M med’Harville d’une erreur d’autant plus dangereuse qu’il pressentait vaguement que Sarah en était complice ou confidente. À cette découverte, il ressenti un coup douloureux; il ne douta plus de la cause des chagrins de M. d’Harville, qu’il aimait tendrement: la jalousie les causait sans doute; sa femme, douée de qualités charmantes, se sacrifiait à un homme qui ne le méritait pas. Maître d’un secret surpris par hasard, incapable d’en abuser, ne pouvant rien tenter pour éclairer M med’Harville, qui d’ailleurs cédait à l’entraînement aveugle de la passion, Rodolphe se voyait condamné à rester le témoin impassible de la perte de cette jeune femme.

Il fut tiré de ces réflexions par M. de Graün.

– Si votre Altesse veut m’accorder un moment d’entretien dans le petit salon du fond, où il n’y a personne, j’aurai l’honneur de lui rendre compte des renseignements qu’elle m’a ordonné de prendre.

Rodolphe suivit M. de Graün.

– La seule duchesse au nom de laquelle puissent se rapporter les initiales N et L est M mela duchesse de Lucenay, née de Noirmont, dit le baron, elle n’est pas ici ce soir. Je viens de voir son mari, M. de Lucenay, parti il y a cinq mois pour un voyage d’Orient qui devait durer plus d’une année; il est revenu subitement il y a deux ou trois jours.

On se souvient que, dans sa visite à la maison de la rue du Temple, Rodolphe avait trouvé, sur le pallier même de l’appartement du charlatan, César Bradamanti, un mouchoir trempé de larmes, richement garni de dentelles, et dans l’angle duquel il avait remarqué les lettres N et L surmontées d’une couronne ducale. D’après son ordre, mais ignorant ces circonstances, M. de Graün s’était informé du nom des duchesses actuellement à Paris, et il avait obtenu les renseignements dont nous venons de parler.

Rodolphe comprit tout.

Il n’avait aucune raison de s’intéresser à M mede Lucenay, mais il ne put s’empêcher de frémir en songeant que si elle avait réellement rendu visite au charlatan, ce misérable, qui n’était autre que l’abbé Polidori, possédait le nom de cette femme, qu’il avait fait suivre par Tortillard, et qu’il pouvait affreusement abuser du terrible secret qui mettait la duchesse dans sa dépendance.

– Le hasard est quelquefois bien singulier, Monseigneur, reprit M. de Graün.

– Comment cela?

– Au moment où M. de Grangeneuve venait de me donner ces renseignements sur M. et sur M mede Lucenay, en ajoutant assez malignement que le retour imprévu de M. de Lucenay avait dû contrarier beaucoup la duchesse et un fort joli jeune homme, le plus merveilleux élégant de Paris, le vicomte de Saint-Remy, M. l’ambassadeur m’a demandé si je croyais que Votre Altesse lui permettrait de lui présenter le vicomte, qui se trouve ici; il vient d’être attaché à la légation de Gerolstein et il serait trop heureux de cette occasion de faire sa cour à Votre Altesse.

Rodolphe ne put réprimer un mouvement d’impatience et dit:

– Voilà qui m’est infiniment désagréable… mais je ne puis refuser… Allons, dites au comte de *** de me présenter M. de Saint-Remy.

Malgré sa mauvaise humeur, Rodolphe savait trop son métier de prince pour manquer d’affabilité dans cette occasion. D’ailleurs, l’on donnait M. de Saint-Remy pour amant à la duchesse de Lucenay, et cette circonstance piquait assez la curiosité de Rodolphe.

Le vicomte de Saint-Remy s’approcha, conduit par le comte de M. de Saint-Remy était un charmant jeune homme de vingt-cinq ans, mince, svelte, de la tournure la plus distinguée, de la physionomie la plus avenante; il avait le teint fort brun, mais de ce brun velouté, transparent et couleur d’ambre, remarquable dans les portraits de Murillo; ses cheveux noirs à reflet bleuâtre, séparés par une raie au-dessus de la tempe gauche, très-lisses sur le front, se bouclaient autour de son visage et laissaient à peine voir le lobe incolore des oreilles; le noir foncé de ses prunelles se découpait brillamment sur le globe de l’œil, qui, au lieu d’être blanc, se nacrait de cette nuance légèrement azurée qui donne au regard des Indiens une expression si charmante. Par un caprice de la nature, l’épaisseur soyeuse de sa moustache contrastait avec l’imberbe juvénilité de son menton et de ses joues, aussi unies que celles d’une jeune fille; il portait par coquetterie une cravate de satin noir très-basse, qui laissait voir l’attache élégante de son cou, digne du jeune flûteur antique.

Une seule perle rattachait les longs plis de sa cravate, perle d’un prix inestimable par sa grosseur, la pureté de sa forme et l’éclat de son orient, si vif qu’une opale n’eût pas été plus splendidement irisée. D’un goût parfait, la mise de M. de Saint-Remy s’harmonisait à merveille avec ce bijou d’une magnifique simplicité.

On ne pouvait jamais oublier la figure et la personne de M. de Saint-Remy, tant il sortait du type ordinaire des élégants.

Son luxe de voiture et de chevaux était extrême; grand et beau joueur, le total de son livre de paris de course s’élevait toujours annuellement à deux ou trois mille louis. On citait sa maison de la rue de Chaillot comme un modèle d’élégante somptuosité; on faisait chez lui une chère exquise, et ensuite on jouait un jeu d’enfer, où il perdait souvent des sommes considérables avec l’insouciance la plus hospitalière; et pourtant on savait certainement que le patrimoine du vicomte était dissipé depuis longtemps.

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