Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome I

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– C’est donc un militaire?

– Militaire! reprit M mePipelet en haussant les épaules, allons donc! c’est comme si Alfred s’intitulait concierge.

– Comment?

– Il est tout bonnement de la garde nationale, dans l’état-major; le tapissier l’appelait commandant pour le flatter… de même que ça flatte Alfred quand on l’appelle concierge. Enfin, quand le commandant (nous ne le connaissons que sous ce nom-là) a eu tout vu, il a dit au tapissier: «C’est bon, ça me convient, arrangez ça, voyez le propriétaire. – Oui, commandant, qu’a dit l’autre…» – Et le lendemain le tapissier a signé le bail en son nom, à lui, tapissier, avec M. Bras-Rouge, lui a payé six mois d’avance, parce qu’il paraît que le jeune homme ne veut pas être connu. Tout de suite après, les ouvriers sont venus tout démolir au premier; ils ont apporté des essophas, des rideaux en soie, des glaces dorées, des meubles superbes; aussi c’est beau comme dans un café des boulevards! Sans compter des tapis partout, et si épais et si doux qu’on dirait qu’on marche sur des bêtes… Quand ç’a été fini, le commandant est revenu pour voir tout ça; il a dit à Alfred: «Pouvez-vous vous charger d’entretenir cet appartement, où je ne viendrai pas souvent, d’y faire du feu de temps en temps, et de tout préparer pour me recevoir quand je vous l’écrirai par la petite poste? – Oui, commandant, lui dit ce flatteur d’Alfred. – Et combien me prendrez-vous pour ça? – Vingt francs par moi, commandant. – Vingt francs! Allons donc! vous plaisantez, portier.» – Et voilà ce beau fils à marchander comme un ladre, à carotter le pauvre monde. Voyez donc, pour une ou deux malheureuses pièces de cent sous, quand il a fait des dépenses abominables pour un appartement qu’il n’habite pas! Enfin, à force de batailler, nous avons obtenu douze francs. Douze francs! Dites donc, si ça ne fait pas suer!… Commandant de deux liards, va! Quelle différence avec vous, monsieur! ajouta la portière en s’adressant à Rodolphe d’un air agréable, vous ne vous faites pas appeler commandant, vous n’avez l’air de rien du tout, et vous êtes convenu avec moi de six francs du premier mot.

– Et depuis, ce jeune homme est-il revenu?

– Vous allez voir, c’est ça qui est le plus drôle; il paraît qu’on le fait joliment droguer, le commandant. Il a déjà écrit trois fois, comme aujourd’hui, d’allumer le feu, d’arranger tout, qu’il viendrait une dame. Ah! bien oui! Va-t’en voir s’ils viennent!

– Personne n’a paru?

– Écoutez donc. La première des trois fois, le commandant est arrivé tout flambant, chantonnant entre ses dents et faisant le gros dos; il a attendu deux bonnes heures… personne; quand il a repassé devant la loge, nous le guettions, nous deux Pipelet, pour voir sa mine et le vexer en lui parlant. «Commandant, il n’est pas venu du tout, du tout de petite dame vous demander, que je lui dis. – C’est bon, c’est bon!» qu’il me répond, l’air tout honteux et tout furieux, et il part dare-dare, en se rongeant les ongles de colère. La seconde fois, avant qu’il n’arrive, un commissionnaire apporte une petite lettre adressée à M. Charles; je me doute bien que c’est encore flambé pour cette fois-là; nous en faisions des gorges chaudes avec Pipelet, quand le commandant arrive: «Commandant, que je dis en mettant le revers de ma main gauche à ma perruque, comme une vraie troupière, voilà une lettre; il paraît qu’il y a encore une contremarche aujourd’hui!» Il me regarde, fier comme Artaban, ouvre la lettre, la lit, devient rouge comme une écrevisse; puis il nous dit, en faisant semblant de ne pas être contrarié: «Je savais bien qu’on ne viendrait pas; je suis venu pour vous recommander de tout bien surveiller.» C’était pas vrai; c’était pour nous cacher qu’on le faisait aller qu’il nous disait cela; et là-dessus il s’en va en tortillant et en chantant du bout des dents; mais il était joliment vexé, allez… C’est bien fait, c’est bien fait, commandant de deux liards! Ça t’apprendra à ne donner que douze francs par mois pour ton ménage.

– Et la troisième fois?

– Ah! la troisième fois j’ai bien cru que c’était pour de bon. Le commandant arrive sur son trente-six; les yeux lui sortaient de la tête, tant il paraissait content et sûr de son affaire. Bien beau jeune homme tout de même… et bien mis, et flairant comme une civette… Il ne posait pas à terre, tant il était gonflé… Il prend la clef et nous dit, en montant chez lui, d’un air goguenard et rengorgé, comme pour se revenger des autres fois: «Vous préviendrez cette dame que la porte est tout contre…» Bon! nous deux Pipelet, nous étions si curieux de voir la petite dame, quoique nous n’y comptions pas beaucoup, que nous sortons de notre loge pour nous mettre à l’affût sur le pas de la porte de l’allée. Cette fois-là, un petit fiacre bleu, à stores baissés, s’arrête devant chez nous. «Bon! c’est elle, que je dis à Alfred… Retirons-nous un peu pour ne pas l’effaroucher.» Le cocher ouvre la portière. Alors nous voyons une petite dame avec un manchon sur les genoux et un voile noir qui lui cachait la figure, sans compter son mouchoir qu’elle tenait sur sa bouche, car elle avait l’air de pleurer; mais voilà-t-il pas qu’une fois le marchepied baissé, au lieu de descendre, la dame dit quelques mots au cocher, qui, tout étonné, referme la portière.

– Cette femme n’est pas descendue?

– Non, monsieur; elle s’est rejetée dans le fond de la voiture en mettant ses mains sur ses yeux. Moi je me précipite, et, avant que le cocher ait remonté sur son siège, je lui dis: «Eh bien mon brave, vous vous en retournez donc? – Oui, qu’il me dit. – Et où ça? que je lui demande. – D’où je viens. – Et d’où venez-vous? – De la rue Saint-Dominique, au coin de la rue Belle-Chasse.»

À ces mots, Rodolphe tressaillit.

Le marquis d’Harville, un de ses meilleurs amis, qu’une vive mélancolie accablait depuis quelques temps, ainsi que nous l’avons dit, demeurait rue Saint-Dominique, au coin de la rue Belle-Chasse.

Était-ce la marquise d’Harville qui courait ainsi à sa perte? Son mari avait-il des soupçons sur son inconduite? son inconduite… seule cause peut-être du chagrin dont il semblait dévoré.

Ces doutes se pressaient en foule à la pensée de Rodolphe. Cependant il connaissait la société intime de la marquise, et il ne se rappelait pas y avoir jamais vu quelqu’un qui ressemblât au commandant. La jeune femme dont il s’agissait pouvait, après tout, avoir pris un fiacre en cet endroit sans demeurer dans cette rue, rien ne prouvait à Rodolphe que ce fût la marquise. Néanmoins il conserva de vagues et pénibles soupçons.

Son air inquiet et absorbé n’avait pas échappé à la portière.

– Eh bien! monsieur, à quoi pensez-vous donc? lui dit-elle.

– Je cherche pour quelle raison cette femme qui était venue jusqu’à cette porte… a changé tout à coup d’avis…

– Que voulez-vous, monsieur, une idée, une frayeur, une superstition. Nous autres, pauvres femmes, nous sommes si faibles, si poltronnes, dit l’horrible portière d’un air timide et effarouché. Il me semble que si j’avais été comme ça en catimini faire des traits à Alfred, j’aurais été obligée de reprendre mon élan je ne sais pas combien de fois. Mais jamais, au grand jamais! Pauvre chéri! Il n’y a pas un habitant de la terre qui puisse se vanter…

– Je vous crois, madame Pipelet… Mais cette jeune femme…

– Je ne sais pas si elle était jeune; on ne voyait pas le bout de son nez. Toujours est-il qu’elle repart comme elle était venue, sans tambour ni trompette. On nous aurait donné dix francs à nous deux Alfred, que nous n’aurions pas été plus contents.

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