Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome I

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– Oui, quand je travaille.

– Il faut travailler tous les jours. Êtes-vous donc si à plaindre? Un joli état comme le vôtre… peintre en éventails… mais ça devrait être pour vous un plaisir… Tenez, vous n’êtes pas raisonnable, monsieur Rodolphe!… ajouta la Goualeuse d’un ton sévère. Un ouvrier peut vivre, mais très-bien vivre avec trois francs; il vous reste donc quarante sous, au bout d’un mois soixante francs d’économie… Soixante francs par mois… mais c’est une somme!

– Oui; mais c’est si bon de flâner, de ne rien faire!

– Monsieur Rodolphe, encore une fois, vous n’avez pas plus de raison qu’un enfant…

– Eh bien! je serai raisonnable, petite grondeuse; vous me donnez de bonnes idées… Je n’avais pas songé à cela…

– Vraiment? dit la jeune fille en frappant dans ses mains, avec joie. Si vous saviez combien vous me rendez contente!… Vous économiserez quarante sous par jour! Bien vrai?

– Allons… j’économiserai quarante sous par jour, dit Rodolphe en souriant malgré lui.

– Bien vrai? Bien vrai?

– Je vous le promets…

– Vous verrez comme vous serez fier aux premières économies que vous aurez faites… Et puis ce n’est pas tout… si vous voulez me promettre de ne pas vous fâcher…

– Est-ce que j’ai l’air bien méchant?

– Non, certainement… mais je ne sais pas si je dois…

– Vous devez tout me dire, Fleur-de-Marie…

– Eh bien! enfin, vous qui… on voit ça, êtes au-dessus de votre état… comment est-ce que vous fréquentez des cabarets comme celui de l’ogresse?

– Si je n’étais pas venu dans le tapis-franc, je n’aurais pas le plaisir d’aller à la campagne aujourd’hui avec vous, Fleur-de-Marie.

– C’est bien vrai, mais c’est égal, monsieur Rodolphe… Tenez, je suis aussi heureuse que possible de ma journée, eh bien! je renoncerais de bon cœur à en passer une pareille si cela pouvait vous faire du tort…

– Au contraire, puisque vous m’avez donné d’excellents conseils de ménage.

– Et vous les suivrez?

– Je vous l’ai promis, parole d’honneur. J’économiserai au moins quarante sous par jour…

XI Les souhaits

À ce moment, Rodolphe dit au cocher, qui avait dépassé le village de Sarcelles:

– Prends le premier chemin à droite, tu traverseras Villiers-le-Bel, et puis à gauche, toujours tout droit.

Puis, s’adressant à la Goualeuse:

– Maintenant que vous êtes contente de moi, Fleur-de-Marie, nous pouvons nous amuser, comme nous le disions tout à l’heure, à faire des châteaux en Espagne. Ça ne coûte pas cher, vous ne me reprocherez pas ces dépenses-là.

– Non… Voyons, faisons votre château en Espagne.

– D’abord… le vôtre, Fleur-de-Marie.

– Voyons si vous devinerez mon goût, monsieur Rodolphe.

– Essayons… Je suppose que cette route-ci… je dis celle-ci parce que nous y sommes…

– C’est juste, il ne faut pas aller chercher si loin.

– Je suppose donc que cette route-ci nous mène à un charmant village, très-éloigné de la grande route.

– Oui, c’est bien plus tranquille.

– Il est bâti à mi-côte et entremêlé de beaucoup d’arbres.

– Il y a tout auprès une petite rivière.

– Justement… une petite rivière. À l’extrémité du village on voit une jolie ferme; d’un côté de la maison il y a un verger, de l’autre un beau jardin rempli de fleurs.

– Je vois ça d’ici, monsieur Rodolphe!

– Au rez-de-chaussée une vaste cuisine pour les gens de la ferme, et une salle à manger pour la fermière.

– La maison a des persiennes vertes… C’est si gai, n’est-ce pas, monsieur Rodolphe?

– Des persiennes vertes… je suis de votre avis… il n’y a rien de plus gai que des persiennes vertes… Naturellement la fermière serait votre tante.

– Naturellement… et ce serait une bien bonne femme.

– Excellente: elle vous aimerait comme une mère.

– Bonne tante! Ça doit être si bon d’être aimée par quelqu’un!

– Et vous l’aimeriez bien aussi?

– Oh! s’écria Fleur-de-Marie en joignant les mains et en levant les yeux avec une expression de bonheur indicible à rendre; oh! oui, je l’aimerais; et puis je l’aiderais à travailler, à coudre, à ranger le linge, à blanchir, à serrer les fruits pour l’hiver, à tout le ménage, enfin… Elle ne se plaindrait pas de ma paresse, je vous en réponds!… Le matin…

– Attendez donc, Fleur-de-Marie… êtes-vous impatiente!… que je finisse de vous peindre la maison.

– Allez, allez, monsieur le peintre, on voit bien que vous avez l’habitude de peindre de jolis paysages sur vos éventails, dit la Goualeuse en riant.

– Petite babillarde… laissez-moi donc achever ma maison…

– C’est vrai, je babille; mais c’est si amusant… Monsieur Rodolphe, je vous écoute, finissez la maison de la fermière.

– Votre chambre est au premier.

– Ma chambre! Quel bonheur! Voyons ma chambre, voyons.

Et la jeune fille se pressa contre Rodolphe, ses grands yeux bien ouverts, bien curieux.

– Votre chambre a deux fenêtres qui donnent sur le jardin de fleurs et sur un pré au bas duquel coule la petite rivière. De l’autre côté de la petite rivière s’élève un coteau tout planté de vieux châtaigniers, au milieu desquels on aperçoit le clocher de l’église.

– Que c’est donc joli!… Que c’est donc joli, monsieur Rodolphe! Ça donne envie d’y être!

– Trois ou quatre belles vaches paissent dans la prairie, qui est séparée du jardin par une haie d’aubépine.

– Et de ma fenêtre je vois les vaches?

– Parfaitement.

– Il y en a une qui sera ma favorite, n’est-ce pas, monsieur Rodolphe? Je lui ferai un beau collier avec une clochette, et je l’habituerai à venir manger dans ma main.

– Elle n’y manquera pas. Elle est toute blanche, toute jeune; elle s’appelle Musette.

– Ah! le joli nom! Cette pauvre Musette, comme je l’aime!

– Finissons votre chambre, Fleur-de-Marie; elle est tendue d’une jolie toile perse, avec les rideaux pareils; un grand rosier et un énorme chèvrefeuille couvrent les murs de la ferme de ce côté-là et entourent vos croisées, de façon que tous les matins vous n’avez qu’à allonger la main pour cueillir un beau bouquet de roses et de chèvrefeuille.

– Ah! monsieur Rodolphe, quel bon peintre vous êtes!

– Maintenant, voici comme vous passez votre journée.

– Voyons ma journée.

– Votre bonne tante vient d’abord vous éveiller en vous baisant tendrement au front; elle vous apporte un bol de lait bien chaud, parce que votre poitrine est faible, pauvre enfant! Vous vous levez; vous allez faire un tour dans la ferme, voir Musette, les poulets, vos amis les pigeons, les fleurs du jardin. À neuf heures, arrive votre maître d’écriture.

– Mon maître?

– Vous sentez bien qu’il faut apprendre à lire, à écrire et à compter, pour pouvoir aider votre tante à tenir ses livres de fermage.

– C’est vrai, monsieur Rodolphe, je ne pense à rien… il faut bien que j’apprenne à écrire pour aider ma tante, dit sérieusement la pauvre fille, tellement absorbée par la riante peinture de cette vie paisible qu’elle croyait à ses réalités.

– Après votre leçon, vous travaillez au linge de la maison, ou vous vous brodez un joli bonnet à la paysanne… Sur les deux heures vous travaillez à votre écriture, et puis vous allez avec votre tante faire une bonne promenade, voir les moissonneurs dans l’été, les laboureurs dans l’automne: vous vous fatiguez bien, et vous rapportez une belle poignée d’herbes des champs, choisies par vous pour votre chère Musette.

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