Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome III

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– Déjà voleur! Je ne m’étais pas trompé, dit le comte à voix basse. Je venais vous tuer… j’ai trop tardé.

– Me tuer!

– Assez de déshonneur sur mon nom; finissons: j’ai là deux pistolets… vous allez vous brûler la cervelle… sinon, moi, je vous la brûle, et je dirai que vous vous êtes tué de désespoir pour échapper à la honte.

Et le comte, avec un effrayant sang-froid, tira de sa poche un pistolet et, de la main qu’il avait de libre, le présenta à son fils en lui disant:

– Allons! finissons, si vous n’êtes pas un lâche!

Après de nouveaux et inutiles efforts pour échapper aux mains du comte, son fils se renversa en arrière, frappé d’épouvante, et devint livide.

Au regard terrible, inexorable de son père, il vit qu’il n’y avait aucune pitié à attendre de lui.

– Mon père! s’écria-t-il.

– Il faut mourir!

– Je me repens!

– Il est trop tard!… Entendez-vous!… Ils ébranlent la porte!

– J’expierai mes fautes!

– Ils vont entrer! Il faut donc que ce soit moi qui te tue?

– Grâce!

– La porte va céder! Tu l’auras voulu!…

Et le comte appuya le canon de l’arme sur la poitrine de Florestan.

Le bruit extérieur annonçait qu’en effet la porte du cabinet ne pouvait résister plus longtemps.

Le vicomte se vit perdu.

Une résolution soudaine et désespérée éclata sur son front; il ne se débattit plus contre son père, et lui dit avec autant de fermeté que de résignation:

– Vous avez raison, mon père… donnez cette arme. Assez d’infamie sur mon nom, la vie qui m’attend est affreuse, elle ne vaut pas la peine d’être disputée. Donnez cette arme. Vous allez voir si je suis lâche. Et il étendit sa main vers le pistolet. – Mais, au moins, un mot, un seul mot de consolation, de pitié, d’adieu, dit Florestan.

Et ses lèvres tremblantes, sa pâleur, sa physionomie bouleversée annonçaient l’émotion terrible de ce moment suprême.

«Si c’était mon fils pourtant! pensa le comte avec terreur, en hésitant à lui remettre le pistolet. Si c’est mon fils, je dois encore moins hésiter devant ce sacrifice.»

Un long craquement de la porte du cabinet annonça qu’elle venait d’être forcée.

– Mon père… ils entrent… Oh! je le sens maintenant, la mort est un bienfait… Merci… merci… mais au moins, votre main, et pardonnez-moi!

Malgré sa dureté, le comte ne put s’empêcher de tressaillir et de dire d’une voix émue:

– Je vous pardonne.

– Mon père… la porte s’ouvre… allez à eux… qu’on ne vous soupçonne pas au moins… Et puis, s’ils entrent ici, ils m’empêcheraient d’en finir… Adieu.

Les pas de plusieurs personnes s’entendirent dans la pièce voisine.

Florestan se posa le canon du pistolet sur le cœur.

Le coup partit au moment où le comte, pour échapper à cet horrible spectacle, détournait la vue et se précipitait hors du salon, dont les portières se refermèrent sur lui.

Au bruit de l’explosion, à la vue du comte pâle et égaré, le commissaire s’arrêta subitement près du seuil de la porte, faisant signe à ses agents de ne pas avancer.

Averti par Boyer que le vicomte était enfermé avec son père, le magistrat comprit tout et respecta cette grande douleur.

– Mort!… s’écria le comte en cachant sa figure dans ses mains… mort!!! répéta-t-il avec accablement. Cela était juste… mieux vaut la mort que l’infamie… mais c’est affreux!

– Monsieur, dit tristement le magistrat après quelques minutes de silence, épargnez-vous un douloureux spectacle, quittez cette maison… Maintenant il me reste à remplir un autre devoir plus pénible encore que celui qui m’appelait ici.

– Vous avez raison, monsieur, dit M. de Saint-Remy. Quant à la victime du vol, vous pouvez lui dire de se présenter chez M. Dupont, banquier.

– Rue de Richelieu… il est bien connu, répondit le magistrat.

– À quelle somme sont estimés les diamants volés?

– À trente mille francs environ, monsieur; la personne qui les a achetés, et par laquelle le vol s’est découvert, en a donné cette somme… à votre fils.

– Je pourrai encore payer cela, monsieur. Que le joaillier se trouve après-demain chez mon banquier, je m’entendrai avec lui.

Le commissaire s’inclina.

Le comte sortit.

Après le départ de ce dernier, le magistrat, profondément touché de cette scène inattendue, se dirigea lentement vers le salon, dont les portières étaient baissées.

Il les souleva avec émotion.

– Personne!… s’écria-t-il stupéfait, en regardant autour du salon et n’y voyant pas la moindre trace de l’événement tragique qui avait dû s’y passer.

Puis, remarquant la petite porte pratiquée dans la tenture, il y courut.

Elle était fermée du côté de l’escalier dérobé.

– C’était une ruse… c’est par là qu’il aura pris la fuite! s’écria-t-il avec dépit.

En effet, le vicomte, devant son père, s’était posé le pistolet sur le cœur, mais il avait ensuite fort habilement tiré par-dessous son bras et avait prestement disparu.

Malgré les plus actives recherches dans toute la maison, on ne put retrouver Florestan.

Pendant l’entretien de son père et du commissaire, il avait rapidement gagné le boudoir, puis la serre chaude, puis la ruelle déserte et enfin les Champs-Élysées.

Le tableau de cette ignoble dépravation dans l’opulence est chose triste…

Nous le savons.

Mais, faute d’enseignements, les classes riches ont aussi fatalement leurs misères, leurs vices, leurs crimes.

Rien de plus fréquent et de plus affligeant que ces prodigalités insensées, stériles, que nous venons de peindre, et qui toujours entraînent ruine, déconsidération, bassesse ou infamie.

C’est un spectacle déplorable… funeste… autant voir un florissant champ de blé inutilement ravagé par une horde de bêtes fauves.

Sans doute l’héritage, la propriété sont et doivent être inviolables, sacrés…

La richesse acquise ou transmise doit pouvoir impunément et magnifiquement resplendir aux yeux des classes pauvres et souffrantes.

Longtemps encore il doit y avoir de ces disproportions effrayantes qui existent entre le millionnaire Saint-Remy et l’artisan Morel.

Mais, par cela même que ces disproportions inévitables sont consacrées, protégées par la loi, ceux qui possèdent tant de biens en doivent user moralement comme ceux qui ne possèdent que probité, résignation, courage et ardeur au travail.

Aux yeux de la raison, du droit humain et même de l’intérêt social bien entendu, une grande fortune serait un dépôt héréditaire, confié à des mains prudentes, fermes, habiles, généreuses, qui, chargées à la fois de faire fructifier et de dispenser cette fortune, sauraient fertiliser, vivifier, améliorer tout ce qui aurait le bonheur de se trouver dans son rayonnement splendide et salutaire.

Il en est ainsi quelquefois; mais les cas sont rares.

Que de jeunes gens comme Saint-Remy (à l’infamie près), maîtres à vingt ans d’un patrimoine considérable, le dissipent follement dans l’oisiveté, dans l’ennui, dans le vice, faute de savoir employer mieux ces biens et pour eux et pour autrui!

D’autres, effrayés de l’instabilité des choses humaines, thésaurisent d’une manière sordide.

Enfin ceux-là, sachant qu’une fortune stationnaire s’amoindrit, se livrent, forcément dupes ou fripons, à cet agiotage hasardeux, immoral, que le pouvoir encourage et patronne.

Comment en serait-il autrement?

Cette science, cet enseignement, ces rudiments d’économie individuelle et par cela même sociale, qui les donne à la jeunesse inexpérimentée?

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