Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome III

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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En effet, la voiture de la duchesse étant avancée au bas du perron, elle y monta légèrement.

– Mon cousin?… dit Conrad en attendant M. de Lucenay par déférence.

– Monte donc! Monte donc! dit le duc, qui, arrêté un moment au haut du perron, considérait l’élégant attelage de la voiture du vicomte. Ce sont vos chevaux alezans… Saint-Remy?

– Oui…

– Et votre gros Edwards… quelle tournure!… Voilà ce qui s’appelle un cocher de bonne maison!… Voyez comme il a bien ses chevaux dans la main!… Il faut être juste, il n’y a pourtant que ce diable de Saint-Remy pour avoir ce qu’il y a de mieux en tout.

– M mede Lucenay et son cousin vous attendent, mon cher, dit M. de Saint-Remy avec amertume.

– C’est pardieu vrai… suis-je grossier… Au revoir, Saint-Remy… Ah! j’oubliais, dit le duc en s’arrêtant au milieu du perron, si vous n’avez rien de mieux à faire, venez donc dîner avec nous demain; lord Dudley m’a envoyé d’Écosse des grouses (coqs de bruyère). Figurez-vous que c’est quelque chose de monstrueux… C’est dit, n’est-ce pas?

Et le duc rejoignit sa femme et Conrad.

Saint-Remy, resté seul sur le perron, vit la voiture partir.

La sienne s’avança.

Il y monta en jetant un regard de colère, de haine et de désespoir sur cette maison, où il était entré si souvent en maître, et qu’il quittait ignominieusement chassé.

– Chez moi! dit-il brusquement.

– À l’hôtel! dit le valet de pied à Edwards, en fermant la portière. On comprend quelles furent les pensées amères et désolantes de Saint-Remy en revenant chez lui.

Au moment où il rentra, Boyer, qui l’attendait sous le péristyle, lui dit:

– M. le comte est en haut qui attend M. le vicomte.

– C’est bien…

– Il y a aussi là un homme à qui M. le vicomte a donné rendez-vous à dix heures, M. Petit-Jean…

– Bien, bien. Oh! quelle soirée! dit Florestan en montant rejoindre son père, qu’il trouva dans le salon du premier étage, où s’était passée leur entrevue du matin.

– Mille pardons! mon père, de ne pas m’être trouvé ici lors de votre arrivée… mais je…

– L’homme qui a en main cette traite fausse est-il ici? dit le comte en interrompant son fils.

– Oui, mon père, il est en bas.

– Faites-le monter…

Florestan sonna; Boyer parut.

– Dites à M. Petit-Jean de monter.

– Oui, monsieur le vicomte. Et Boyer sortit.

– Combien vous êtes bon, mon père, de vous être souvenu de votre promesse.

– Je me souviens toujours de ce que je promets…

– Que de reconnaissance!… Comment jamais vous prouver…

– Je ne voulais pas que mon nom fût déshonoré… Il ne le sera pas…

– Il ne le sera pas!… non… et il ne le sera plus, je vous le jure, mon père…

Le comte regarda son fils d’un air singulier et il répéta:

– Non, il ne le sera plus.

Puis il ajouta d’un air sardonique:

– Vous êtes devin?

– C’est que je lis ma résolution dans mon cœur.

Le père de Florestan ne répondit rien.

Il se promena de long en large dans la chambre, les deux mains plongées dans les poches de sa longue redingote.

Il était pâle.

– Monsieur Petit-Jean, dit Boyer en introduisant un homme à figure basse, sordide et rusée.

– Où est cette traite? dit le comte.

– La voici, monsieur, dit Petit-Jean (l’homme de paille de Jacques Ferrand le notaire), en présentant le titre au comte.

– Est-ce bien cela? dit celui-ci à son fils, en lui montrant la traite d’un coup d’œil.

– Oui, mon père.

Le comte tira de la poche de son gilet vingt-cinq billets de mille francs, les remit à son fils et lui dit:

– Payez!

Florestan paya et prit la traite avec un profond soupir de satisfaction.

M. Petit-Jean plaça soigneusement les billets dans un vieux portefeuille et salua.

M. de Saint-Remy sortit avec lui du salon, pendant que Florestan déchirait prudemment la traite.

«Au moins les vingt-cinq mille francs de Clotilde me restent. Si rien ne se découvre… c’est une consolation. Mais comme elle m’a traité!… Ah çà! qu’est-ce que mon père peut avoir à dire à M. Petit-Jean?»

Le bruit d’une serrure que l’on fermait à double tour fit tressaillir le vicomte.

Son père rentra.

Sa pâleur avait augmenté.

– Il me semble, mon père, avoir entendu fermer la porte de mon cabinet?

– Oui, je l’ai fermée.

– Vous, mon père? Et pourquoi? demanda Florestan stupéfait.

– Je vais vous le dire.

Et le comte se plaça de manière à ce que son fils ne pût passer par l’escalier dérobé qui conduisait au rez-de-chaussée.

Florestan, inquiet, commençait à remarquer la physionomie sinistre de son père et suivait tous ses mouvements avec défiance.

Sans pouvoir se l’expliquer, il ressentait une vague terreur.

– Mon père… qu’avez-vous?

– Ce matin, en me voyant, votre seule pensée a été celle-ci: «Mon père ne laissera pas déshonorer son nom, il payera… si je parviens à l’étourdir par quelques feintes paroles de repentir.»

– Ah! pouvez-vous croire que…?

– Ne m’interrompez pas… Je n’ai pas été votre dupe: il n’y a chez vous ni honte, ni regrets, ni remords: vous êtes vicié jusqu’au cœur, vous n’avez jamais eu un sentiment honnête; vous n’avez pas volé tant que vous avez possédé de quoi satisfaire vos caprices, c’est ce qu’on appelle la probité des riches de votre espèce; puis sont venues les indélicatesses, puis les bassesses, puis le crime, les faux. Ceci n’est que la première période de votre vie… elle est belle et pure, comparée à celle qui vous attendrait…

– Si je ne changeais pas de conduite, je l’avoue; mais j’en changerai, mon père, je vous l’ai juré.

– Vous n’en changeriez pas…

– Mais…

– Vous n’en changeriez pas… Chassé de la société où vous avez jusqu’ici vécu, vous deviendriez bientôt criminel à la manière des misérables parmi lesquels vous serez rejeté, voleur inévitablement… et, si besoin est, assassin. Voilà votre avenir.

– Assassin!… Moi!…

– Oui, parce que vous êtes lâche!

– J’ai eu des duels, et j’ai prouvé…

– Je vous dis que vous êtes lâche! Vous avez préféré l’infamie à la mort! Un jour viendrait où vous préféreriez l’impunité de vos nouveaux crimes à la vie d’autrui. Cela ne peut pas être, je ne veux pas que cela soit. J’arrive à temps pour sauver du moins désormais mon nom d’un déshonneur public. Il faut en finir.

– Comment, mon père… en finir! Que voulez-vous dire? s’écria Florestan de plus en plus effrayé de l’expression redoutable de la figure de son père et de sa pâleur croissante.

Tout à coup on heurta violemment à la porte du cabinet; Florestan fit un mouvement pour aller ouvrir, afin de mettre un terme à une scène qui l’effrayait, mais le comte le saisit d’une main de fer et le retint.

– Qui frappe? demanda le comte.

– Au nom de la loi, ouvrez!… Ouvrez!… dit une voix.

– Ce faux n’était donc pas le dernier? s’écria le comte à voix basse, en regardant son fils d’un air terrible.

– Si, mon père… je vous le jure, dit Florestan en tâchant en vain de se débarrasser de la vigoureuse étreinte de son père.

– Au nom de la loi… ouvrez!… répéta la voix.

– Que voulez-vous? demanda le comte.

– Je suis le commissaire de police; je viens procéder à des perquisitions pour un vol de diamants dont est accusé M. de Saint-Remy… M. Baudoin, joaillier, a des preuves. Si vous n’ouvrez pas, monsieur… je serai obligé de faire enfoncer la porte.

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