Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome V

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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Rien ne m’était plus facile, n’est-ce pas, mon ami que de trouver une défaite pour quitter le baron et regagner l’abbaye. Eh bien! soit impuissance, soit secret désir d’échapper à la détermination salutaire que je venais de prendre, je répondis d’un air embarrassé que je donnais ordre à mon cocher de s’informer à la grille du palais si l’on y entrait par le pavillon neuf ou par la cour de marbre.

– On entre par la cour de marbre, mon cher prince, me répondit le baron, car c’est une réception de grand gala. Dites à votre voiture de suivre la mienne, je vous indiquerai le chemin.

Vous savez, Maximilien, combien je suis fataliste; je voulais retourner à l’abbaye pour m’épargner les chagrins que je pressentais; le sort s’y opposait, je m’abandonnai à mon étoile. Vous ne connaissez pas le palais grand-ducal de Gerolstein, mon ami? Selon tous ceux qui ont visité les capitales d’Europe, il n’est pas, à l’exception de Versailles, une résidence royale dont l’ensemble et les abords soient d’un aspect plus majestueux. Si j’entre dans quelques détails à ce sujet, c’est qu’en me souvenant à cette heure de ces imposantes splendeurs, je me demande comment elles ne m’ont pas tout d’abord rappelé à mon néant; car enfin la princesse Amélie était fille du souverain maître de ce palais, de ces gardes, de ces richesses merveilleuses.

La cour de marbre, vaste hémicycle, est ainsi appelée parce qu’à l’exception d’un large chemin de ceinture où circulent les voitures, elle est dallée de marbres de toutes couleurs, formant de magnifiques mosaïques au centre desquelles se dessine un immense bassin revêtu de brèche antique, alimenté par d’abondantes eaux qui tombent incessamment d’une large vasque de porphyre.

Cette cour d’honneur est circulairement entourée d’une rangée de statues de marbre blanc du plus haut style, portant des torchères de bronze doré d’où jaillissent des flots de gaz éblouissant. Alternant avec ces statues, des vases Médicis, exhaussés sur leurs socles richement sculptés, renfermaient d’énormes lauriers-roses, véritables buissons fleuris, dont le feuillage lustré, vu aux lumières, resplendissait d’une verdure métallique.

Les voitures s’arrêtaient au pied d’une double rampe à balustres qui conduisait au péristyle du palais; au pied de cet escalier se tenaient en vedette, montés sur leurs chevaux noirs, deux cavaliers du régiment des gardes du grand-duc, qui choisit ces soldats parmi les sous-officiers les plus grands de son armée. Vous, mon ami, qui aimez tant les gens de guerre, vous eussiez été frappé de la tournure sévère et martiale de ces deux colosses, dont la cuirasse et le casque d’acier d’un profil antique, sans cimier ni crinière, étincelaient aux lumières; ces cavaliers portaient l’habit bleu à collet jaune, le pantalon de daim blanc et les bottes fortes montant au-dessus du genou. Enfin pour vous, mon ami, qui aimez ces détails militaires, j’ajouterai qu’au haut de l’escalier, de chaque côté de la porte, deux grenadiers du régiment d’infanterie de la garde grand-ducale étaient en faction. Leur tenue, sauf la couleur de l’habit et les revers, ressemblait, m’a-t-on dit, à celle des grenadiers de Napoléon.

Après avoir traversé le vestibule où se tenaient, hallebarde en main, les suisses de livrée du prince, je montai un imposant escalier de marbre blanc qui aboutissait à un portique orné de colonnes de jaspe et surmonté d’une coupole peinte et dorée. Là se trouvaient deux longues files de valets de pied. J’entrai ensuite dans la salle des gardes, à la porte de laquelle se tenaient toujours un chambellan et un aide de camp de service, chargés de conduire auprès de Son Altesse Royale les personnes qui avaient droit à lui être particulièrement présentées. Ma parenté, quoique éloignée, me valut cet honneur: un aide de camp me précéda dans une longue galerie remplie d’hommes en habit de cour ou d’uniforme, et de femmes en grande parure.

Pendant que je traversais lentement cette foule brillante, j’entendis quelques paroles qui augmentèrent encore mon émotion: de tous côtés on admirait l’angélique beauté de la princesse Amélie, les traits charmants de la marquise d’Harville, et l’air véritablement impérial de l’archiduchesse Sophie, qui, récemment arrivée de Munich avec l’archiduc Stanislas, allait bientôt repartir pour Varsovie; mais, tout en rendant hommage à l’altière dignité de l’archiduchesse, à la gracieuse distinction de la marquise d’Harville, on reconnaissait que rien n’était plus idéal que la figure enchanteresse de la princesse Amélie.

À mesure que j’approchais de l’endroit où se tenaient le grand-duc et sa fille, je sentais mon cœur battre avec violence. Au moment où j’arrivai à la porte de ce salon (j’ai oublié de vous dire qu’il y avait bal et concert à la cour), l’illustre Liszt venait de se mettre au piano; aussi le silence le plus recueilli succéda-t-il au léger murmure des conversations. En attendant la fin du morceau, que le grand artiste jouait avec sa supériorité accoutumée, je restai dans l’embrasure d’une porte.

Alors, mon cher Maximilien, pour la première fois je vis la princesse Amélie. Laissez-moi vous dépeindre cette scène, car j’éprouve un charme indicible à rassembler ces souvenirs.

Figurez-vous, mon ami, un vaste salon meublé avec une somptuosité royale, éblouissant de lumières et tendu d’étoffe de soie cramoisie, sur laquelle courait un feuillage d’or brodé en relief. Au premier rang, sur de grands fauteuils dorés, se tenait l’archiduchesse Sophie (le prince lui faisait les honneurs de son palais); à sa gauche M mela marquise d’Harville, et à sa droite la princesse Amélie; debout derrière elles était le grand-duc, portant l’uniforme de colonel de ses gardes; il semblait rajeuni par le bonheur et ne pas avoir plus de trente ans; l’habit militaire faisait encore valoir l’élégance de sa taille et la beauté de ses traits; auprès de lui était l’archiduc Stanislas en costume de feld-maréchal, puis venaient ensuite les dames d’honneur de la princesse Amélie, les femmes des grands dignitaires de la cour, et enfin ceux-ci.

Ai-je besoin de vous dire que la princesse Amélie, moins encore par son rang que par sa grâce et sa beauté, dominait cette foule étincelante? Ne me condamnez pas, mon ami, sans lire ce portrait. Quoiqu’il soit mille fois encore au-dessous de la réalité, vous comprendrez mon adoration, vous comprendrez que dès que je la vis je l’aimai, et que la rapidité de cette passion ne put être égalée que par sa violence et son éternité.

La princesse Amélie, vêtue d’une simple robe de moire blanche, portait, comme l’archiduchesse Sophie, le grand cordon de l’ordre impérial de Saint-Népomucène, qui lui avait été récemment envoyé par l’impératrice. Un bandeau de perles, entourant son front noble et candide, s’harmonisait à ravir avec les deux grosses nattes de cheveux d’un blond cendré magnifique qui encadraient ses joues légèrement rosées; ses bras charmants, plus blancs encore que les flots de dentelle d’où ils sortaient, étaient à demi cachés par des gants qui s’arrêtaient au-dessous de son coude à fossette; rien de plus accompli que sa taille, rien de plus joli que son pied chaussé de satin blanc. Au moment où je la vis, ses grands yeux, du plus pur azur, étaient rêveurs; je ne sais même si à cet instant elle subissait l’influence de quelque pensée sérieuse, ou si elle était vivement impressionnée par la sombre harmonie du morceau que jouait Liszt; mais son demi-sourire me parut d’une douceur et d’une mélancolie indicibles. La tête légèrement baissée sur sa poitrine, elle effeuillait machinalement un gros bouquet d’œillets blancs et de roses qu’elle tenait à la main.

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