Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome V

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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Le jour de mon arrivée, elle m’apprit qu’il y avait le lendemain réception solennelle et fête à la cour, le grand-duc devant ce jour-là officiellement annoncer son prochain mariage avec M mela marquise d’Harville, arrivée depuis peu à Gerolstein, accompagnée de son père, M. le comte d’Orbigny [33].

Les uns blâmaient le prince de n’avoir pas recherché encore cette fois une alliance souveraine (la grande-duchesse dont le prince était veuf appartenait à la maison de Bavière), d’autres, au contraire, et ma tante était du nombre, le félicitaient d’avoir préféré à des vues d’ambitieuses convenances une jeune et aimable femme qu’il adorait et qui appartenait à la plus haute noblesse de France. Vous savez d’ailleurs, mon ami, que ma tante a toujours eu pour le grand-duc Rodolphe l’attachement le plus profond; mieux que personne elle pouvait apprécier les éminentes qualités du prince.

– Mon cher enfant, me dit-elle, à propos de cette réception solennelle où je devais me rendre le lendemain de mon arrivée, mon cher enfant, ce que vous verrez de plus merveilleux dans cette fête sera sans contredit la perle de Gerolstein.

– De qui voulez-vous parler, ma bonne tante?

– De la princesse Amélie…

– La fille du grand-duc? En effet, lord Dudley nous en avait parlé à Vienne avec un enthousiasme que nous avions taxé d’exagération poétique.

– À mon âge, avec mon caractère et dans ma position, reprit ma tante, on s’exalte assez peu; aussi vous croirez à l’impartialité de mon jugement, mon cher enfant! Eh bien! je vous dis, moi, que de ma vie je n’ai rien connu de plus enchanteur que la princesse Amélie. Je vous parlerais de son angélique beauté, si elle n’était pas douée d’un charme inexprimable qui est encore supérieur à la beauté. Figurez-vous la candeur dans la dignité et la grâce dans la modestie. Dès le premier jour où le grand-duc m’a présentée à elle, j’ai senti pour cette jeune princesse une sympathie involontaire. Du reste, je ne suis pas la seule: l’archiduchesse Sophie est à Gerolstein depuis quelques jours; c’est bien la plus fière et la plus hautaine princesse que je sache…

– Il est vrai, ma tante, son ironie est terrible, peu de personnes échappent à ses mordantes plaisanteries. À Vienne on la craignait comme le feu… La princesse Amélie aurait-elle trouvé grâce devant elle?

– L’autre jour elle vint ici après avoir visité la maison d’asile placée sous la surveillance de la jeune princesse. Savez-vous une chose? me dit cette redoutable archiduchesse avec sa brusque franchise; j’ai l’esprit singulièrement tourné à la satire, n’est-ce pas? Eh bien! si je vivais longtemps avec la fille du grand-duc, je deviendrais, j’en suis sûre, inoffensive… tant sa bonté est pénétrante et contagieuse.

– Mais c’est donc une enchanteresse que ma cousine? dis-je à ma tante en souriant.

– Son plus puissant attrait, à mes yeux du moins, reprit ma tante, est ce mélange de douceur, de modestie et de dignité dont je vous ai parlé, et qui donne à son visage angélique l’expression la plus touchante.

– Certes, ma tante, la modestie est une rare qualité chez une princesse si jeune, si belle et si heureuse.

– Songez encore, mon cher enfant, qu’il est d’autant mieux à la princesse Amélie de jouir sans ostentation vaniteuse de la haute position qui lui est incontestablement acquise, que son élévation est récente [34].

– Et dans son entretien avec vous, ma tante, la princesse a-t-elle fait quelque allusion à sa fortune passée?

– Non; mais lorsque, malgré mon grand âge, je lui parlai avec le respect qui lui est dû, puisque Son Altesse est la fille de notre souverain, son trouble ingénu, mêlé de reconnaissance et de vénération pour moi, m’a profondément émue; car sa réserve, remplie de noblesse et d’affabilité, me prouvait que le présent ne l’enivrait pas assez pour qu’elle oubliât le passé, et qu’elle rendait à mon âge ce que j’accordais à son rang.

– Il faut, en effet, dis-je à ma tante, un tact exquis pour observer ces nuances si délicates.

– Aussi, mon cher enfant, plus j’ai vu la princesse Amélie, plus je me suis félicitée de ma première impression. Depuis qu’elle est ici, ce qu’elle a fait de bonnes œuvres est incroyable, et cela avec une réflexion, une maturité de jugement qui me confondent chez une personne de son âge. Jugez-en: à sa demande, le grand-duc a fondé à Gerolstein un établissement pour les petites filles orphelines de cinq ou six ans, et pour les jeunes filles orphelines aussi abandonnées, qui ont atteint seize ans, âge si fatal pour les infortunées que rien ne défend contre la séduction du vice ou l’obsession du besoin. Ce sont des religieuses nobles de mon abbaye qui enseignent et dirigent les pensionnaires de cette maison. En allant la visiter, j’ai eu souvent occasion de juger de l’adoration que ces pauvres créatures déshéritées ont pour la princesse Amélie. Chaque jour elle va passer quelques heures dans cet établissement, placé sous sa protection spéciale; et, je vous le répète, mon enfant, ce n’est pas seulement du respect, de la reconnaissance, que les pensionnaires et les religieuses ressentent pour Son Altesse, c’est presque du fanatisme.

– Mais c’est un ange que la princesse Amélie, dis-je à ma tante.

– Un ange, oui, un ange, reprit-elle, car vous ne pouvez vous imaginer avec quelle attendrissante bonté elle traite ses protégées, de quelle pieuse sollicitude elle les entoure. Jamais je n’ai vu ménager avec plus de délicatesse la susceptibilité du malheur; on dirait qu’une irrésistible sympathie attire surtout la princesse vers cette classe de pauvres abandonnées. Enfin, le croiriez-vous? elle, fille d’un souverain, n’appelle jamais autrement ces jeunes filles que mes sœurs.

À ces derniers mots de ma tante, je vous l’avoue, Maximilien, une larme me vint aux yeux. Ne trouvez-vous pas en effet belle et sainte la conduite de cette jeune princesse? Vous connaissez ma sincérité, je vous jure que je vous rapporte et que je vous rapporterai toujours presque textuellement les paroles de ma tante.

– Puisque la princesse, lui dis-je, est si merveilleusement douée, j’éprouverai un grand trouble lorsque demain je lui serai présenté; vous connaissez mon insurmontable timidité, vous savez que l’élévation du caractère m’impose encore plus que le rang: je suis donc certain de paraître à la princesse aussi stupide qu’embarrassé; j’en prends mon parti d’avance.

– Allons, allons, me dit ma tante en souriant, elle aura pitié de vous, mon cher enfant, d’autant plus que vous ne serez pas pour elle une nouvelle connaissance.

– Moi, ma tante?

– Sans doute.

– Et comment cela?

– Vous vous souvenez que, lorsqu’à l’âge de seize ans vous avez quitté Oldenzaal pour faire un voyage en Russie et en Angleterre avec votre père, j’ai fait faire de vous un portrait dans le costume que vous portiez au premier bal costumé donné par feu la grande-duchesse.

– Oui, ma tante, un costume de page allemand du XVI esiècle.

– Notre excellent peintre Fritz Mocker, tout en reproduisant fidèlement vos traits, n’avait pas seulement retracé un personnage du XVI esiècle; mais, par un caprice d’artiste, il s’était plu à imiter jusqu’à la manière et jusqu’à la vétusté des tableaux peints à cette époque. Quelques jours après son arrivée en Allemagne, la princesse Amélie, étant venue me voir avec son père, remarqua votre portrait et me demanda naïvement quelle était cette charmante figure des temps passés. Son père sourit, me fit un signe, et lui répondit: «Ce portrait est celui d’un de nos cousins, qui aurait maintenant, vous le voyez, à son costume, ma chère Amélie, quelque trois cents ans, mais qui, bien jeune, avait déjà témoigné d’une rare intrépidité et d’un cœur excellent; ne porte-t-il pas, en effet, la bravoure dans le regard et la bonté dans le sourire?»

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