Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome V

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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Les moments pressaient; mais les remords empreints de la tendresse maternelle, qui remplaçaient alors chez Sarah une impitoyable ambition, rendaient la tâche de Seyton plus difficile encore. Tout son espoir était que sa sœur le trompait ou se trompait elle-même, et que l’orgueil de cette femme se réveillerait dès qu’elle toucherait à cette couronne si longtemps rêvée.

– Ma sœur…, dit Thomas Seyton d’une voix grave et solennelle, je suis dans une terrible perplexité… Un mot de moi va peut-être vous rendre à la vie… va peut-être vous tuer…

– Je vous l’ai dit… je n’ai plus d’émotions à redouter…

– Une seule… pourtant…

– Laquelle?

– S’il s’agissait… de votre fille?…

– Ma fille est morte…

– Si elle ne l’était pas?

– Nous avons épuisé cette supposition tout à l’heure… Assez, mon frère… mes remords me suffisent.

– Mais si ce n’était pas une supposition?… Mais si par un hasard incroyable… inespéré… votre fille avait été arrachée à la mort… mais si… elle vivait?

– Vous me faites mal… ne me parlez pas ainsi.

– Eh bien! donc, que Dieu me pardonne et vous juge!… elle vit encore…

– Ma fille?

– Elle vit, vous dis-je… Le prince est là… avec un ministre… J’ai fait prévenir deux de vos amis pour vous servir de témoins… Le vœu de votre vie est enfin réalisé… La prédiction s’accomplit… Vous êtes souveraine.

Thomas Seyton avait prononcé ces mots en attachant sur sa sœur un regard rempli d’angoisse, épiant sur son visage chaque signe d’émotion.

À son grand étonnement, les traits de Sarah restèrent presque impassibles: elle porta seulement ses deux mains à son cœur en se renversant dans son fauteuil, étouffa un léger cri qui parut lui être arraché par une douleur subite et profonde… puis sa figure redevint calme.

– Qu’avez-vous, ma sœur?

– Rien… la surprise… une joie inespérée… Enfin mes vœux sont comblés!…

«Je ne m’étais pas trompé! pensa Thomas Seyton, l’ambition domine… elle est sauvée…» Puis s’adressant à Sarah: – Eh bien! ma sœur, que vous disais-je?

– Vous aviez raison…, reprit-elle avec un sourire amer et devinant la pensée de son frère, l’ambition a encore étouffé en moi la maternité…

– Vous vivrez! et vous aimerez votre fille…

– Je n’en doute pas… je vivrai… voyez comme je suis calme…

– Et ce calme est réel?

– Abattue, brisée comme je le suis… aurais-je la force de feindre?

– Vous comprenez maintenant mon hésitation de tout à l’heure?

– Non, je m’en étonne; car vous connaissiez mon ambition… Où est le prince?

– Il est ici.

– Je voudrais le voir… avant la cérémonie… Puis elle ajouta avec une indifférence affectée: Ma fille est là… sans doute?

– Non… vous la verrez plus tard.

– En effet… j’ai le temps… Faites, je vous prie, venir le prince…

– Ma sœur… je ne sais… mais votre air est étrange… sinistre.

– Voulez-vous que je rie? Croyez-vous que l’ambition assouvie ait une expression douce et tendre?… Faites venir le prince!

Malgré lui Seyton était inquiet du calme de Sarah. Un moment il crut voir dans ses yeux des larmes contenues; après une nouvelle hésitation, il ouvrit une porte, qu’il laissa ouverte, et sortit.

– Maintenant, dit Sarah, pourvu que je voie… que j’embrasse ma fille, je serai satisfaite… Ce sera bien difficile à obtenir… Rodolphe, pour me punir, me refusera… Mais j’y parviendrai… oh! j’y parviendrai… Le voici.

Rodolphe entra et ferma la porte.

– Votre frère vous a tout dit? demanda froidement le prince à Sarah.

– Tout…

– Votre… ambition… est satisfaite?

– Elle est… satisfaite…

– Le ministre… et les témoins… sont là…

– Je le sais…

– Ils peuvent entrer… je pense?…

– Un mot… monseigneur…

– Parlez… madame…

– Je voudrais… voir ma fille…

– C’est impossible…

– Je vous dis, monseigneur, que je veux voir ma fille!

– Elle est à peine convalescente… elle a éprouvé déjà ce matin une violente secousse… cette entrevue lui serait funeste…

– Mais au moins… elle embrassera sa mère…

– À quoi bon? Vous voici princesse souveraine…

– Je ne le suis pas encore… et je ne le serai qu’après avoir embrassé ma fille…

Rodolphe regarda la comtesse avec un profond étonnement.

– Comment! s’écria-t-il, vous soumettez la satisfaction de votre orgueil…

– À la satisfaction… de ma tendresse maternelle… Cela vous surprend… monseigneur?…

– Hélas!… oui.

– Verrai-je ma fille?

– Mais…

– Prenez garde, monseigneur, les moments sont peut-être comptés… Ainsi que l’a dit mon frère… cette crise peut me sauver comme elle peut me tuer… Dans ce moment… je rassemble toutes mes forces… toute mon énergie… et il m’en faut beaucoup… pour lutter contre le saisissement d’une telle découverte… Je veux voir ma fille… ou sinon… je refuse votre main… et si je meurs… sa naissance ne sera pas légitimée…

– Fleur-de-Marie… n’est pas ici… il faudrait l’envoyer chercher… chez moi.

– Envoyez-la chercher à l’instant… et je consens à tout. Comme les moments sont peut-être comptés, je vous l’ai dit… le mariage se fera… pendant le temps que Fleur-de-Marie mettra à se rendre ici.

– Quoique ce sentiment m’étonne de votre part… il est trop louable pour que je n’y aie pas égard… Vous verrez Fleur-de-Marie… Je vais lui écrire…

– Là… sur ce bureau… où j’ai été frappée…

Pendant que Rodolphe écrivait quelques mots à la hâte, la comtesse essuya la sueur glacée qui coulait de son front, ses traits jusqu’alors calmes trahirent une souffrance violente et cachée; on eût dit que Sarah, en cessant de se contraindre, se reposait d’une dissimulation douloureuse.

Sa lettre écrite, Rodolphe se leva et dit à la comtesse:

– Je vais envoyer cette lettre à ma fille par un de mes aides de camp. Elle sera ici dans une demi-heure… puis-je rentrer avec le ministre et les témoins?…

– Vous le pouvez… ou plutôt… je vous en prie, sonnez… ne me laissez pas seule… Chargez sir Walter de cette commission… Il ramènera les témoins et le ministre.

Rodolphe sonna, une des femmes de Sarah parut…

– Priez mon frère d’envoyer ici sir Walter Murph, dit la comtesse.

La femme de chambre sortit.

– Cette union est triste, Rodolphe… dit amèrement la comtesse. Triste pour moi… Pour vous, elle sera heureuse!

Le prince fit un mouvement.

– Elle sera heureuse pour vous, Rodolphe, car je n’y survivrai pas!

À ce moment, Murph entra.

– Mon ami, lui dit Rodolphe, envoie à l’instant cette lettre à ma fille par le colonel; il la ramènera dans ma voiture… Prie le ministre et les témoins d’entrer dans la salle voisine.

– Mon Dieu! s’écria Sarah d’un ton suppliant lorsque le squire eut disparu, faites qu’il me reste assez de forces pour la voir! que je ne meure pas avant son arrivée!

– Ah! que n’avez-vous toujours été aussi bonne mère!

– Grâce à vous, du moins, je connais le repentir, le dévouement, l’abnégation… Oui, tout à l’heure, quand mon frère m’a appris que notre fille vivait… laissez-moi dire notre fille, je ne le dirai pas longtemps, j’ai senti au cœur un coup affreux; j’ai senti que j’étais frappée à mort. J’ai caché cela, mais j’étais heureuse… La naissance de notre enfant serait légitimée, et je mourrais ensuite…

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