Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome V

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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Ne serait-il donc pas juste, moral, humain, que les places de Bicêtre et celles d’autres établissements semblables appartinssent de droit à des artisans choisis parmi ceux qui justifieraient de la meilleure conduite et de la plus grande infortune?

Pour eux, si limité que fût leur nombre, ces retraites seraient au moins une lointaine espérance qui allégerait un peu leurs misères de chaque jour. Salutaire espoir qui les encouragerait au bien, en leur montrant dans un avenir éloigné sans doute, mais enfin certain, un peu de calme, de bonheur pour récompense. Et, comme ils ne pourraient prétendre à ces retraites que par une conduite irréprochable, leur moralisation deviendrait pour ainsi dire forcée.

Est-ce donc trop de demander que le petit nombre de travailleurs qui atteignent un âge très-avancé à travers des privations de toutes sortes aient au moins la chance d’obtenir un jour à Bicêtre du pain, du repos, un abri pour leur vieillesse épuisée?

Il est vrai qu’une telle mesure exclurait à l’avenir de cet établissement les gens de lettres, les savants, les artistes d’un grand âge, qui n’ont pas d’autre refuge.

Oui, de nos jours, des hommes dont les talents, dont la science, dont l’intelligence ont été estimés de leur temps, obtiennent à grand-peine une place parmi ces vieux serviteurs que le crédit de leur maître envoie à Bicêtre.

Au nom de ceux-là qui ont concouru au renom, aux plaisirs de la France, de ceux-là dont la réputation a été consacrée par la voix populaire, est-ce trop demander que de vouloir pour leur extrême vieillesse une retraite modeste mais digne?

Sans doute c’est trop; et pourtant citons un exemple entre mille: on a dépensé huit ou dix millions pour le monument de la Madeleine, qui n’est ni un temple ni une église: avec cette somme énorme que de bien à faire! Fonder, je suppose, une maison d’asile où deux cent cinquante ou trois cents personnes jadis remarquables comme savants, poëtes, musiciens, administrateurs, médecins, avocats, etc., etc. (car presque toutes ces professions ont successivement leurs représentants parmi les pensionnaires de Bicêtre), auraient trouvé une retraite honorable.

Sans doute c’était là une question d’humanité, de pudeur, de dignité nationale pour un pays qui prétend marcher à la tête des arts, de l’intelligence et de la civilisation; mais l’on n’y a pas songé…

Car Hégésippe Moreau et tant d’autres rares génies sont morts à l’hospice ou dans l’indigence…

Car de nobles intelligences, qui ont autrefois rayonné d’un pur et vif éclat, portent aujourd’hui à Bicêtre la houppelande des bons pauvres.

Car il n’y a pas ici, comme à Londres, un établissement charitable [16]où un étranger sans ressource trouve au moins pour une nuit un toit, un lit et un morceau de pain…

Car les ouvriers qui vont en Grève chercher du travail et attendre les embauchements n’ont pas même pour se garantir des intempéries des saisons un hangar pareil à celui qui, dans les marchés, abrite le bétail en vente [17]. Pourtant la Grève est la Bourse des travailleurs sans ouvrage, et dans cette Bourse-là il ne se fait que d’honnêtes transactions, car elles n’ont pour fin que d’obtenir un rude labeur et un salaire insuffisant dont l’artisan paye un pain bien amer…

Car…

Mais l’on ne cesserait pas si l’on voulait compter tout ce que l’on a sacrifié d’utiles fondations à cette grotesque imitation de temple grec, enfin destiné au culte catholique.

Mais revenons à Bicêtre et disons, pour complètement énumérer les différentes destinations de cet établissement, qu’à l’époque de ce récit les condamnés à mort y étaient conduits après leur jugement. C’est donc dans un des cabanons de cette maison que la veuve Martial et sa fille Calebasse attendaient le moment de leur exécution, fixée au lendemain; la mère et la fille n’avaient voulu se pourvoir ni en grâce ni en cassation. Nicolas, le Squelette et plusieurs autres scélérats étaient parvenus à s’évader de la Force la veille de leur transfèrement à Bicêtre.

Nous l’avons dit, rien de plus riant que l’abord de cet édifice lorsqu’en venant de Paris on y entrait par la cour des Pauvres.

Grâce à un printemps hâtif, les ormes et les tilleuls se couvraient déjà de pousses verdoyantes; les grandes pelouses de gazon étaient d’une fraîcheur extrême, et çà et là les plates-bandes s’émaillaient de perce-neige, de primevères, d’oreilles d’ours aux couleurs vives et variées; le soleil dorait le sable brillant des allées. Les vieillards pensionnaires, vêtus de houppelandes grises, se promenaient çà et là, ou devisaient, assis sur des bancs: leur physionomie sereine annonçait généralement le calme, la quiétude, ou une sorte d’insouciance tranquille.

Onze heures venaient de sonner à l’horloge lorsque deux fiacres s’arrêtèrent devant la grille extérieure; de la première voiture descendirent M meGeorges, Germain et Rigolette; de la seconde, Louise Morel et sa mère.

Germain et Rigolette étaient, on le sait, mariés depuis quinze jours. Nous laissons le lecteur s’imaginer la pétulante gaieté, le bonheur turbulent qui rayonnaient sur le frais visage de la grisette, dont les lèvres fleuries ne s’ouvraient que pour rire, sourire, ou embrasser M meGeorges, qu’elle appelait sa mère.

Les traits de Germain exprimaient une félicité plus calme, plus réfléchie, plus grave… il s’y mêlait un sentiment de reconnaissance profonde, presque du respect pour cette bonne et vaillante jeune fille qui lui avait apporté en prison des consolations si secourables, si charmantes… ce dont Rigolette n’avait pas l’air de se souvenir le moins du monde; aussi, dès que son petit Germain mettait l’entretien sur ce sujet, elle parlait aussitôt d’autre chose, prétextant que ces souvenirs l’attristaient. Quoiqu’elle fût devenue M meGermain et que Rodolphe l’eût dotée de quarante mille francs, Rigolette n’avait pas voulu, et son mari avait été de cet avis, changer sa coiffure de grisette contre un chapeau. Certes, jamais l’humilité ne servit mieux une innocente coquetterie; car rien n’était plus gracieux, plus élégant que son petit bonnet à barbes plates, un peu à la paysanne, orné de chaque côté de deux gros nœuds orange, qui faisaient encore valoir le noir éclatant de ses jolis cheveux, qu’elle portait longs et bouclés, depuis qu’elle avait le temps de mettre des papillottes; un col richement brodé entourait le cou charmant de la jeune mariée; une écharpe de cachemire français de la même nuance que les rubans du bonnet cachait à demi sa taille souple et fine, et, quoiqu’elle n’eût pas de corset, selon son habitude (bien qu’elle eût aussi le temps de se lacer), sa robe montante de taffetas mauve ne faisait pas le plus léger pli sur son corsage svelte, arrondi, comme celui de la Galatée de marbre.

M meGeorges contemplait son fils et Rigolette avec un bonheur profond, toujours nouveau.

Louise Morel, après une instruction minutieuse et l’autopsie de son enfant, avait été mise en liberté par la chambre d’accusation. Les beaux traits de la fille du lapidaire, creusés par le chagrin, annonçaient une sorte de résignation douce et triste. Grâce à la générosité de Rodolphe et aux soins qu’il lui avait fait donner, la mère de Louise Morel, qui l’accompagnait, avait retrouvé la santé.

Le concierge de la porte extérieure ayant demandé à M meGeorges ce qu’elle désirait, celle-ci lui répondit que l’un des médecins des salles d’aliénés lui avait donné rendez-vous à onze heures et demie, ainsi qu’aux personnes qui l’accompagnaient. M meGeorges eut le choix d’attendre le docteur soit dans un bureau qu’on lui indiqua, soit dans la grande cour plantée dont nous avons parlé. Elle prit ce dernier parti, s’appuya sur le bras de son fils, et, continuant de causer avec la femme du lapidaire, elle parcourut les allées du jardin. Louise et Rigolette les suivaient à peu de distance.

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