Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome V

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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Et Murph ne bougeait pas.

– Sir Walter, lui dit Clémence en souriant, vous avez peur.

– C’est vrai, madame la marquise; malgré mes six pieds et mon épaisse enveloppe, je suis encore sous le coup d’une émotion profonde.

– Mon ami, prends garde, lui dit Rodolphe; attends plutôt un moment encore, si tu n’es pas sûr de toi.

– Allons, allons, cette fois, monseigneur, j’ai pris le dessus, dit le squire, après avoir passé sur ses yeux ses deux poings d’Hercule; il est évident qu’à mon âge cette faiblesse est parfaitement ridicule. Ne craignez rien, monseigneur.

Et Murph sortit d’un pas ferme, le visage impassible.

Un moment de silence suivit son départ.

Alors Clémence songea en rougissant qu’elle était chez Rodolphe, seule avec lui. Le prince s’approcha d’elle et lui dit presque timidement:

– Si je choisis ce jour, ce moment, pour vous faire un aveu sincère, c’est que la solennité de ce jour, de ce moment, ajoutera encore à la gravité de cet aveu. Depuis que je vous ai vue, je vous aime. Tant que j’ai dû cacher cet amour, je l’ai caché: maintenant vous êtes libre, vous m’avez rendu ma fille, voulez-vous être sa mère?

– Moi, monseigneur! s’écria M med’Harville. Que dites-vous?

– Je vous en supplie, ne me refusez pas; faites que ce jour décide du bonheur de toute ma vie, reprit tendrement Rodolphe.

Clémence aussi aimait le prince depuis longtemps avec passion; elle croyait rêver: l’aveu de Rodolphe, cet aveu à la fois si simple, si grave et si touchant, fait dans une telle circonstance, la transportait d’un bonheur inespéré; elle répondit en hésitant:

– Monseigneur, c’est à moi de vous rappeler la distance de nos conditions, l’intérêt de votre souveraineté.

– Laissez-moi songer avant tout à l’intérêt de mon cœur, à celui de ma fille chérie; rendez-nous bien heureux, oh! bien heureux, elle et moi; faites que moi, qui tout à l’heure étais sans famille, je puisse maintenant dire ma femme, ma fille; faites enfin que cette pauvre enfant qui, elle aussi tout à l’heure était sans famille, puisse dire… mon père, ma mère, ma sœur, car vous avez une fille qui deviendra la mienne.

– Ah! monseigneur, à de si nobles paroles on ne peut répondre que par des larmes de reconnaissance, s’écria Clémence. Puis, se contraignant, elle ajouta: Monseigneur, on vient, c’est votre fille.

– Eh bien! notre fille, murmura Clémence au moment où Murph, ouvrant la porte, introduisit Fleur-de-Marie dans le salon du prince.

La jeune fille, descendue de la voiture de la marquise devant le péristyle de cet immense hôtel, avait traversé une première antichambre remplie de valets de pied en grande livrée, une salle d’attente où se tenaient des valets de chambre, puis le salon des huissiers, et enfin le salon de service, occupé par un chambellan et les aides de camp du prince en grand uniforme. Qu’on juge de l’étonnement de la pauvre Goualeuse, qui ne connaissait pas d’autres splendeurs que celles de la ferme de Bouqueval, en traversant ces appartements princiers, étincelants d’or, de glaces et de peintures.

Dès qu’elle parut, M med’Harville courut à elle, la prit par la main, et, l’entourant d’un de ses bras comme pour la soutenir, la conduisit à Rodolphe, qui, debout près de la cheminée, n’avait pu faire un pas.

Murph, après avoir confié Fleur-de-Marie à M med’Harville, s’était hâté de disparaître à demi derrière un des immenses rideaux de la fenêtre, ne se trouvant pas suffisamment sûr de lui.

À la vue de son bienfaiteur, de son sauveur, de son Dieu… qui la contemplait dans une muette extase, Fleur-de-Marie, déjà si troublée, se mit à trembler.

– Rassurez-vous… mon enfant, lui dit M med’Harville, voilà votre ami… Rodolphe, qui vous attendait impatiemment… il a été bien inquiet de vous.

– Oh!… oui… bien… bien inquiet… balbutia Rodolphe toujours immobile et dont le cœur se fondait en larmes à l’aspect du pâle et doux visage de sa fille.

Aussi, malgré sa résolution, le prince fut-il un moment obligé de détourner la tête pour cacher son attendrissement.

– Tenez, mon enfant, vous êtes encore bien faible, asseyez-vous là, dit Clémence pour détourner l’attention de Fleur-de-Marie; et elle la conduisit vers un grand fauteuil de bois doré, dans lequel la Goualeuse s’assit avec précaution.

Son trouble augmentait de plus en plus: elle était oppressée, la voix lui manquait; elle se désolait de n’avoir encore pu dire un mot de gratitude à Rodolphe.

Enfin, sur un signe de M med’Harville, qui, accoudée au dossier du fauteuil, était penchée vers Fleur-de-Marie et tenait une de ses mains dans les siennes, le prince s’approcha doucement de l’autre côté du siège. Plus maître de lui, il dit alors à Fleur-de-Marie, qui tourna vers lui son visage enchanteur:

– Enfin, mon enfant, vous voilà pour jamais réunie à vos amis!… Vous ne les quitterez plus… Il faut surtout maintenant oublier ce que vous avez souffert.

– Oui, mon enfant, le meilleur moyen de nous prouver que vous nous aimez, ajouta Clémence, c’est d’oublier ce triste passé.

– Croyez, monsieur Rodolphe… croyez, madame, que si j’y songeais quelquefois malgré moi, ce serait pour me dire que sans vous… je serais encore bien malheureuse.

– Oui, mais nous ferons en sorte que vous n’ayez plus de ces sombres pensées. Notre tendresse ne vous en laissera pas le temps, ma chère Marie, reprit Rodolphe, car vous savez que je vous ai donné ce nom… à la ferme.

– Oui, monsieur Rodolphe. Et M meGeorges qui m’avait permis de l’appeler… ma mère… se porte-t-elle bien?

– Très-bien, mon enfant… Mais j’ai d’importantes nouvelles à vous apprendre.

– À moi, monsieur Rodolphe?

– Depuis que je vous ai vue… on a fait de grandes découvertes sur… sur… votre naissance.

– Sur ma naissance?

– On a su quels étaient vos parents. On connaît votre père. Rodolphe avait tant de larmes dans la voix en prononçant ces mots que Fleur-de-Marie, très-émue, se retourna vivement vers lui; heureusement qu’il put détourner la tête.

Un autre incident semi-burlesque vint encore distraire la Goualeuse et l’empêcher de trop remarquer l’émotion de son père: le digne squire, qui ne sortait pas de derrière son rideau et semblait attentivement regarder le jardin de l’hôtel, ne put s’empêcher de se moucher avec un bruit formidable, car il pleurait comme un enfant.

– Oui, ma chère Marie, se hâta de dire Clémence, on connaît votre père… il existe.

– Mon père! s’écria la Goualeuse avec une expression qui mit le courage de Rodolphe à une nouvelle épreuve.

– Et un jour… reprit Clémence, bientôt peut-être… vous le verrez. Ce qui vous étonnera sans doute, c’est qu’il est d’une très-haute condition… d’une grande naissance.

– Et ma mère, madame, la verrai-je?

– Votre père répondra à cette question, mon enfant… mais ne serez-vous pas bien heureuse de le voir?

– Oh! oui, madame, répondit Fleur-de-Marie en baissant les yeux.

– Combien vous l’aimerez, quand vous le connaîtrez! dit la marquise.

– De ce jour-là… une nouvelle vie commencera pour vous, n’est-ce pas, Marie? ajouta le prince.

– Oh! non, monsieur Rodolphe, répondit naïvement la Goualeuse. Ma nouvelle vie a commencé du jour où vous avez eu pitié de moi… où vous m’avez envoyée à la ferme.

– Mais votre père… vous chérit, dit le prince.

– Je ne le connais pas… et je vous dois tout… monsieur Rodolphe.

– Ainsi… vous… m’aimez… autant… plus peut-être que vous n’aimeriez votre père?

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