Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome V

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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XI Le père et la fille

Ignorant, nous l’avons dit, que Fleur-de-Marie fût la fille du prince, M med’Harville, toute à la joie de lui ramener sa protégée, avait cru pouvoir la lui présenter presque sans ménagements; seulement, elle l’avait laissée dans sa voiture, ignorant si Rodolphe voulait se faire connaître à cette jeune fille et la recevoir chez lui. Mais s’apercevant de la profonde altération des traits de Rodolphe, qui trahissaient un morne désespoir; remarquant dans ses yeux les traces récentes de quelques larmes, Clémence pensa qu’il avait été frappé par un malheur bien plus cruel pour lui que la mort de la Goualeuse; ainsi, oubliant l’objet de sa visite, elle s’écria: – Grand Dieu! monseigneur… qu’avez-vous?

– Vous l’ignorez, madame?… Ah! tout espoir est perdu… Votre empressement… l’entretien que vous m’avez si instamment demandé… j’avais cru…

– Oh! je vous en prie, ne parlons pas du sujet qui m’amenait ici… monseigneur… Au nom de mon père, dont vous avez sauvé la vie… j’ai presque droit de vous demander la cause de la désolation où vous êtes plongé… Votre abattement, votre pâleur m’épouvantent… Oh! parlez, monseigneur… soyez généreux… parlez, ayez pitié de mes angoisses…

– À quoi bon, madame? ma blessure est incurable.

– Ces mots redoublent mon effroi, monseigneur; expliquez-vous… Sir Walter… mon Dieu, qu’y a-t-il?

– Eh bien! dit Rodolphe d’une voix entrecoupée, en faisant un violent effort sur lui-même, depuis que je vous ai instruite de la mort de Fleur-de-Marie, j’ai appris qu’elle était ma fille.

– Fleur-de-Marie!… votre fille? s’écria Clémence avec un accent impossible à rendre.

– Oui. Et tout à l’heure, quand vous m’avez fait dire que vous vouliez me voir à l’instant pour m’apprendre une nouvelle qui me comblerait de joie, ayez pitié de ma faiblesse, mais un père, fou de douleur d’avoir perdu son enfant, est capable des plus folles espérances: un moment j’avais cru que… mais non, non, je le vois, je m’étais trompé. Pardonnez-moi, je ne suis qu’un misérable insensé.

Rodolphe, épuisé par le contrecoup d’un fugitif espoir et d’une déception écrasante, retomba sur son siège en cachant sa figure dans ses mains.

M med’Harville restait stupéfaite, immobile, muette, respirant à peine, tour à tour en proie à une joie enivrante, à la crainte de l’effet foudroyant de la révélation qu’elle devait faire au prince, exaltée enfin par une religieuse reconnaissance envers la Providence, qui la chargeait, elle… elle… d’annoncer à Rodolphe que sa fille vivait, et qu’elle la lui ramenait…

Clémence, agitée par ces émotions si violentes, si diverses, ne pouvait trouver une parole.

Murph, après avoir un moment partagé la folle espérance du prince, semblait aussi accablé que lui.

Tout à coup la marquise, cédant à un mouvement subit, involontaire, oubliant la présence de Murph et de Rodolphe, s’agenouilla, joignit les mains et s’écria avec l’expression d’une piété fervente et d’une gratitude ineffable:

– Merci!… Dieu… soyez béni!… je reconnais votre volonté toute-puissante… merci encore, car vous m’avez choisie… pour lui apprendre que sa fille est sauvée!…

Quoique dits à voix basse, ces mots, prononcés avec un accent de sincérité et de sainte exaltation, arrivèrent aux oreilles de Murph et du prince.

Celui-ci redressa vivement la tête au moment où Clémence se relevait.

Il est impossible de dire le regard, le geste, l’expression de la physionomie de Rodolphe en contemplant M med’Harville, dont les traits adorables, empreints d’une joie céleste, rayonnaient en ce moment d’une beauté surhumaine.

Appuyée d’une main sur le marbre d’une console, et comprimant sous son autre main les battements précipités de son sein, elle répondit par un signe de tête affirmatif à un regard de Rodolphe qu’il faut encore renoncer à rendre.

– Et où est-elle? dit le prince en tremblant comme la feuille.

– En bas, dans ma voiture.

Sans Murph, qui, prompt comme l’éclair, se jeta au-devant de Rodolphe, celui-ci sortait éperdu.

– Monseigneur, vous la tueriez! s’écria le squire en retenant le prince.

– D’hier seulement elle est convalescente. Au nom de sa vie, pas d’imprudence, monseigneur, ajouta Clémence.

– Vous avez raison, dit Rodolphe en se contenant à peine, vous avez raison, je serai calme, je ne la verrai pas encore, j’attendrai que ma première émotion soit apaisée. Ah! c’est trop, trop en un jour! ajouta-t-il d’une voix altérée. Puis, s’adressant à M med’Harville et lui tendant la main, il s’écria, dans une effusion de reconnaissance indicible: Je suis pardonné… vous êtes l’ange de la rédemption.

– Monseigneur, vous m’avez rendu mon père, Dieu veut que je vous ramène votre enfant, répondit Clémence. Mais, à mon tour je vous demande pardon de ma faiblesse. Cette révélation si subite, si inattendue, m’a bouleversée. J’avoue que je n’aurai pas le courage d’aller chercher Fleur-de-Marie, mon émotion l’effrayerait.

– Et comment l’a-t-on sauvée? qui l’a sauvée? s’écria Rodolphe. Voyez mon ingratitude, je ne vous avais pas encore fait cette question.

– Au moment où elle se noyait, elle a été retirée de l’eau par une femme courageuse.

– Vous la connaissez?

– Demain elle viendra chez moi.

– La dette est immense, dit le prince, mais je saurai l’acquitter.

– Comme j’ai été bien inspirée, mon Dieu, en n’amenant pas Fleur-de-Marie avec moi! dit la marquise, cette scène lui eût été funeste.

– Il est vrai, madame, dit Murph, c’est un hasard providentiel qu’elle ne soit pas ici.

– J’ignorais si monseigneur désirait être connu d’elle, et je n’ai pas voulu la lui présenter sans le consulter.

– Maintenant, dit le prince, qui avait passé pour ainsi dire quelques minutes à combattre, à vaincre son agitation, et dont les traits semblaient presque calmes, maintenant je suis maître de moi, je vous l’assure. Murph, va chercher ma fille.

Ces mots, ma fille, furent prononcés par le prince avec un accent que nous ne saurions non plus exprimer.

– Monseigneur, êtes-vous bien sûr de vous? dit Clémence. Pas d’imprudence.

– Oh! soyez tranquille, je sais le danger qu’il y aurait pour elle. Je ne l’y exposerai pas. Mon bon Murph, je t’en supplie, va, va!

– Rassurez-vous, madame, reprit le squire, qui avait attentivement observé le prince, elle peut venir, monseigneur se contiendra.

– Alors, va, va donc vite, mon vieil ami.

– Oui, monseigneur, je vous demande seulement une minute, on n’est pas de fer, dit le brave gentilhomme en essuyant la trace de ses larmes; il ne faut pas qu’elle voie que j’ai pleuré.

– Excellent homme! reprit Rodolphe en serrant la main de Murph dans les siennes.

– Allons, allons, monseigneur, m’y voilà… je ne voulais pas traverser le salon de service éploré comme une Madeleine.

Et le squire fit un pas pour sortir; puis, se ravisant:

– Mais, monseigneur, que lui dirai-je?

– Oui, que dira-t-il? demanda le prince à Clémence.

– Que M. Rodolphe désire la voir, rien de plus, ce me semble?

– Sans doute: que M. Rodolphe désire la voir… rien de plus… Allons, va, va.

– C’est certainement ce qu’il y a de mieux à lui dire, reprit le squire, qui se sentait au moins aussi impressionné que M med’Harville. Je lui dirai simplement que M. Rodolphe désire la voir. Cela ne lui fera rien préjuger, rien prévoir; c’est ce qu’il y a de plus raisonnable, en effet.

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