Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome V

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– Et ces jeunes gens vous suivent au lit de chaque malade?

– Ils ne viennent que pour cela.

– Mais tous ces lits sont occupés par des femmes.

– Eh bien?

– La présence de tant d’hommes doit leur inspirer une confusion pénible.

– Allons donc, un malade n’a pas de sexe.

– À vos yeux peut-être; mais aux siens, la pudeur, la honte…

– Il faut laisser ces belles choses-là à la porte, mon cher Alceste; ici nous commençons sur le vivant des expériences et des études que nous finissons à l’amphithéâtre sur le cadavre.

– Tenez, docteur, vous êtes le meilleur et le plus honnête des hommes. Je vous dois la vie, je reconnais vos excellentes qualités; mais l’habitude et l’amour de votre art vous font envisager certaines questions d’une manière qui me révolte… Je vous laisse…, dit M. de Saint-Remy en faisant un pas pour quitter la salle.

– Quel enfantillage! s’écria le docteur Griffon en le retenant.

– Non, non, il est des choses qui me navrent et m’indignent; je prévois que ce serait un supplice pour moi que d’assister à votre visite. Je ne m’en irai pas, soit; mais je vous attends ici, près de cette table.

– Quel homme vous êtes avec vos scrupules! Mais je ne vous tiens pas quitte. J’admets qu’il serait fastidieux pour vous d’aller de lit en lit; restez donc là, je vous appellerai pour deux ou trois cas assez curieux.

– Soit, puisque vous y tenez absolument; cela me suffira, et de reste.

Sept heures et demie sonnèrent.

– Allons, messieurs, dit le docteur Griffon. Et il commença sa visite, suivi d’un nombreux auditoire.

En arrivant au premier lit de la rangée droite, dont les rideaux étaient fermés, la sœur dit au docteur:

– Monsieur, le n° 1 est mort cette nuit à quatre heures et demie du matin.

– Si tard? cela m’étonne; hier matin je ne lui aurais pas donné la journée. A-t-on réclamé le corps?

– Non, monsieur le docteur.

– Tant mieux; il est beau, on ne pratiquera pas d’autopsie; je vais faire un heureux. Puis, s’adressant à un des élèves de sa suite: – Mon cher Dunoyer, il y a longtemps que vous désirez un sujet; vous êtes inscrit le premier, celui-ci est à vous.

– Ah! monsieur, que de bontés!

– Je voudrais plus souvent récompenser votre zèle, mon cher ami; mais marquez le sujet, prenez possession… il y a tant de gaillards âpres à la curée… Et le docteur passa outre.

L’élève, à l’aide d’un scalpel, incisa très-délicatement un F et un D (François Dunoyer) sur le bras de l’actrice défunte [11], pour prendre possession, comme disait le docteur.

Et la visite continua.

– La Lorraine, dit tout bas Jeanne Duport à sa voisine, qu’est-ce donc que tout ce monde qui suit le médecin?

– Ce sont des élèves et des étudiants.

– Oh! mon Dieu, est-ce que tous ces jeunes gens seront là lorsque le médecin va m’interroger et me regarder?

– Hélas! oui.

– Mais c’est à la poitrine que j’ai mal… On ne m’examinera pas devant tous ces hommes?

– Si, si, il le faut, ils le veulent. J’ai assez pleuré la première fois, je mourais de honte. Je résistais, on m’a menacée de me renvoyer. Il a bien fallu me décider; mais cela m’a fait une telle révolution, que j’en ai été bien plus malade. Jugez donc, presque nue devant tant de monde, c’est bien pénible, allez!

– Devant le médecin lui seul, je comprends ça, si c’est nécessaire, et encore ça coûte beaucoup. Mais, pourquoi devant tous ces jeunes gens?…

– Ils apprennent et on leur enseigne sur nous… Que voulez-vous? nous sommes ici pour ça… c’est à cette condition qu’on nous reçoit à l’hospice.

– Ah! je comprends, dit Jeanne Duport avec amertume, on ne nous donne rien pour rien, à nous autres. Mais pourtant, il y a des occasions où ça ne peut pas être. Ainsi ma pauvre fille Catherine, qui a quinze ans, viendrait à l’hospice, est-ce qu’on oserait vouloir que devant tous ces jeunes gens…? Oh! non, je crois que j’aimerais mieux la voir mourir chez nous.

– Si elle venait ici, il faudrait bien qu’elle se résignât comme les autres, comme vous, comme moi; mais taisons-nous, dit la Lorraine. Si cette pauvre demoiselle qui est là en face vous entendait, elle qui, dit-on, était riche, elle qui n’a peut-être jamais quitté sa mère, ça va être son tour. Jugez comme elle va être confuse et malheureuse.

– C’est vrai, mon Dieu! c’est vrai; je frissonne rien que d’y penser, pour elle. Pauvre enfant!

– Silence, Jeanne, voilà le médecin! dit la Lorraine.

VIII Mademoiselle de Fermont

Après avoir rapidement visité plusieurs malades qui ne lui offraient rien de curieux et d’attachant, le docteur Griffon arriva enfin auprès de Jeanne Duport.

À la vue de cette foule empressée qui, avide de voir et de savoir, de connaître et d’apprendre, se pressait autour de son lit, la malheureuse femme, saisie d’un tremblement de crainte et de honte, s’enveloppa étroitement dans ses couvertures.

La figure sévère et méditative du docteur Griffon, son regard pénétrant, son sourcil toujours froncé par l’habitude de la réflexion, sa parole brusque, impatiente et brève, augmentaient encore l’effroi de Jeanne.

– Un nouveau sujet! dit le docteur en parcourant la pancarte où était inscrit le genre de maladie de l’entrante. Après quoi il jeta sur Jeanne un long coup d’œil investigateur.

Il se fit un profond silence pendant lequel les assistants, à l’imitation du prince de la science, attachèrent curieusement leurs regards sur la malade.

Celle-ci, pour se dérober autant que possible à la pénible émotion que lui causaient tous ces yeux fixés sur elle, ne détacha pas les siens de ceux du médecin, qu’elle contemplait avec angoisse.

Après plusieurs minutes d’attention, le docteur, remarquant quelque chose d’anormal dans la teinte jaunâtre du globe de l’œil de la patiente, s’approcha plus près d’elle et, du bout du doigt, lui retroussant la paupière, il examina silencieusement le cristallin.

Puis, plusieurs élèves, répondant à une sorte d’invitation muette de leur professeur, allèrent tour à tour observer l’œil de Jeanne.

Ensuite le docteur procéda à cet interrogatoire:

– Votre nom?

– Jeanne Duport, murmura la malade de plus en plus effrayée.

– Votre âge?

– Trente-six ans et demi.

– Plus haut donc. Le lieu de votre naissance?

– Paris.

– Votre état?

– Ouvrière frangeuse.

– Êtes-vous mariée?

– Hélas, oui! monsieur, répondit Jeanne avec un profond soupir.

– Depuis quand?

– Depuis dix-huit ans.

– Avez-vous des enfants?

Ici, au lieu de répondre, la pauvre mère donna cours à ses larmes longtemps contenues.

– Il ne s’agit pas de pleurer, mais de répondre. Avez-vous des enfants?

– Oui, monsieur, deux petits garçons et une fille de seize ans.

Ici, plusieurs questions qu’il nous est impossible de répéter, mais auxquelles Jeanne ne satisfit qu’en balbutiant et après plusieurs injonctions sévères du docteur; la malheureuse femme se mourait de honte, obligée qu’elle était de répondre tout haut à de telles demandes devant ce nombreux auditoire.

Le docteur, complètement absorbé par sa préoccupation scientifique, ne songea pas le moins du monde à la cruelle confusion de Jeanne, et reprit:

– Depuis combien de temps êtes-vous malade?

– Depuis quatre jours, monsieur, dit Jeanne en essuyant ses larmes.

– Racontez-nous comment votre maladie vous est survenue.

– Monsieur… c’est que… il y a tant de monde… je n’ose…

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