Herman Melville - Moby Dick

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Ismaël, attiré par la mer et le large, décide de partir à la chasse à la baleine. Il embarque sur le Pequod, baleinier d'un capitaine nommé Achab, amputé d'une jambe, qui emmènera Ismaël autour du monde à la poursuite du cachalot blanc…
Faut-il présenter ce livre mythique, magnifique aventure, suspense prenant qui nous amène peu à peu à l'apocalypse finale, parabole chargée de thèmes universels et nouvelle Bible aux accents prophétiques.

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Grâce à cet opportun mouvement de rotation sur son axe, la proue est amenée à l’avance face à la tête de la baleine alors que celle-ci est encore sous l’eau. Mais comme s’il avait compris ce stratagème, avec l’intelligence maligne qu’on lui attribuait, Moby Dick se rejeta aussitôt sur le côté et plaça sa tête ridée par le travers sous la baleinière.

De part en part, l’embarcation frémit de tous ses bordés, tandis que la baleine, renversée obliquement sur le dos à la manière du requin qui mord, prenait lentement et délibérément l’étrave à pleine gueule de sorte que l’étroite et longue mâchoire inférieure, en volute de violon, se courba en l’air et que l’une de ses dents se prit dans une dame de nage. La blancheur nacrée tapissant l’intérieur de la mâchoire se trouvait à six pouces de la tête d’Achab et la surplombait. Dans cette posture, la Baleine blanche secouait maintenant le mince bois de cèdre à la manière précautionneuse dont un chat cruel secoue une souris. Fedallah, les bras croisés, contemplait la scène sans étonnement, mais les hommes couleur de tigre se bousculaient, cul par-dessus tête, pour se réfugier le plus possible à l’extrême arrière.

Les plats-bords souples plièrent en dedans et en dehors, cependant que la baleine folâtrait de cette façon diabolique avec l’embarcation en perdition, et comme son corps se trouvait sous la baleinière, on ne pouvait le harponner de l’avant, la proue étant, si l’on peut dire, en lui, et tandis les autres pirogues s’étaient involontairement arrêtées dans l’attente d’un dénouement rapide et inévitable, alors le dément Achab, rendu furieux par le contact tentateur avec son ennemi qui le tenait, tout vif et impuissant, entre ces mâchoires mêmes qu’il haïssait, comme un forcené empoigna de ses mains nues le long os et sauvagement pour lui faire lâcher prise. Tandis qu’il s’efforçait ainsi en vain, la mâchoire glissa loin de lui, les frêles plats-bords se courbèrent et s’effondrèrent en craquant, comme se refermaient, telles d’énormes cisailles, les mâchoires qui, mordant un peu plus en arrière, coupèrent complètement l’embarcation en deux et se verrouillèrent dans l’eau entre les deux épaves flottantes. Celles-ci s’écartèrent l’une de l’autre, les extrémités brisées abaissées, et dans la moitié arrière de la pirogue l’équipage s’agrippait aux plats-bords et tentait de se cramponner aux rames pour s’éloigner.

Dans l’instant qui précéda le happement de la baleinière, Achab devinant le premier l’intention de la baleine à la façon adroite dont elle dressa la tête, eut sa prise arrachée et fit, de sa main, un ultime effort pour soustraire l’embarcation à ses mâchoires. Mais celle-ci s’inclina sur le côté en pénétrant plus avant dans la bouche de la baleine et comme il se penchait pour pousser, il fut projeté à l’eau la tête la première.

Se retirant, dans un clapotis, à distance de sa proie, Moby Dick leva à la verticale sa tête blanche allongée, et l’abaissa tour à tour dans les lames, tournant en même temps avec lenteur son corps fuselé, de sorte que lorsque son vaste front ridé émergea – à quelque vingt pieds ou plus hors de l’eau – les vagues qui, maintenant, enflaient se pressèrent et se brisèrent en gerbes étincelantes autour de lui et jetèrent vindicativement plus haut leur écume tremblante [24], de même que, lors d’une tempête, les vagues déroutées de la Manche, ne se retirent du pied du phare d’Eddystone que pour le couronner d’écume.

Mais reprenant bientôt sa position horizontale, Moby Dick mena une ronde rapide autour des hommes naufragés, brassant l’eau dans son sillage vengeur comme s’il se préparait à un assaut plus redoutable encore. La vue de la pirogue en éclats parut l’enrager, comme le sang des raisins et des mûres jetés devant les éléphants d’Antiochus dans le livre des Macchabées. Pendant ce temps Achab, à demi étouffé par l’écume soulevée par la queue insolente de la baleine, trop infirme pour nager put se maintenir en surface, même au cœur d’un tel tourbillon; sa tête apparaissait comme une bulle ballottée que le moindre heurt pouvait faire éclater. De la poupe brisée, Fedallah le regardait avec une paisible indifférence. À l’autre extrémité en dérive, l’équipage cramponné ne pouvait lui être d’un quelconque secours, il suffisait aux hommes d’avoir à s’occuper d’eux-mêmes. La révolution terrifiante de la Baleine blanche, la rapidité planétaire avec laquelle elle resserrait ses anneaux était telle qu’elle semblait vouloir fondre sur eux. Et bien que les autres baleinières fussent intactes et se trouvassent à peu de distance, elles n’osaient pénétrer au cœur du tourbillon pour frapper, de crainte de donner le signal de destruction des naufragés en péril, tant d’Achab que des autres, et de perdre tout espoir d’échapper eux-mêmes. Sans la perdre un instant des yeux, les hommes restèrent, dès lors, au bord de cette zone lugubre dont la tête d’Achab était devenue le centre.

Cependant cette scène avait été depuis le début suivie du haut des mâts du navire. Brassant carré il s’était approché tant et si bien qu’Achab le héla: «Mettez le cap sur la…» mais à ce moment, il fut submergé par une vague soulevée par Moby Dick, il se débattit et soulevé par hasard sur la crête d’une lame, il hurla:

– Mettez le cap sur la baleine?… Chassez-la.

La proue du Péquod pointa et, brisant le cercle enchanté elle sépara en effet la baleine blanche de sa victime. Tandis qu’elle s’éloignait, maussade, les baleinières s’élancèrent au secours.

Hissé dans la pirogue de Stubb, les yeux aveuglés, injectés de sang, la saumure séchant dans ses rides, Achab sentit ses forces, mises à rude épreuve, l’abandonner et son corps anéanti gisait impuissant au fond de l’embarcation, comme s’il eût été foulé aux pieds par des troupes d’éléphants. D’indicibles plaintes montaient de ses profondeurs aussi désolées que celles qu’on entend dans les gorges des torrents. Sa prostration fut si profonde qu’elle ne dura pas. En un instant, la souffrance de certains grands cœurs peut être aussi intense que la somme de toutes les souffrances plus superficielles éprouvées pendant leur vie entière par des âmes moins fortes. En de tels cœurs, une seule douleur est brève, mais si tel est le destin des dieux, leur vie faite d’instants fulgurants compte pour des siècles de douleur de toute l’humanité, car ces nobles natures sont le centre dont la circonférence enferme les âmes qui leur sont inférieures.

– Le harpon, dit Achab se levant à demi sur coude, le harpon est-il sauvé?

– Oui, sir, puisqu’il n’a pas été jeté, le voici, répondit Stubb en le montrant.

– Posez-le devant moi… aucun homme ne manquera-t-il?

– Un, deux, trois, quatre cinq… cinq avirons, sir et voilà leurs cinq hommes.

– Heureusement. Aide-moi, homme, je veux me mettre debout. Ainsi je la vois! là! là! filant toujours sous le vent, quel jet élevé! Ôtez vos mains de dessus moi! La sève éternelle court à nouveau dans les os d’Achab! Établissez la voile, levez les avirons, l’aviron de queue!

Lorsqu’une baleinière a été défoncée, il arrive souvent que son équipage, recueilli par une autre pirogue, contribue à la manœuvre de cette dernière et la chasse se poursuit avec ce qu’on appelle des avirons doublés. Il en allait ainsi maintenant. Mais cette puissance accrue de la baleinière n’égalait pas la puissance accrue de la baleine qui paraissait avoir triplé toutes ses nageoires et pris une telle vitesse qu’il était évident que la poursuite serait interminable sinon désespérée. Un équipage ne pouvait pas non plus fournir pendant un temps si long un effort aussi pénible et ininterrompu aux avirons, effort qui n’est supportable que lors d’un accident et pendant peu de temps. C’est alors le navire, cela arrive parfois, qui offre un moyen favorable de rejoindre la proie. Aussi les baleinières se dirigèrent-elles vers le Péquod et bientôt elles furent hissées à leurs pentoires, tandis que la pirogue brisée était également amenée à bord. Toute toile dessus, les bonnettes largement déployées de chaque côté comme des ailes d’albatros, le navire se lança, sous le vent, dans le sillage de Moby Dick. Le souffle lumineux de la baleine, aux intervalles bien connus et précis, fut régulièrement annoncé depuis les postes de vigie et lorsqu’il était signalé qu’elle avait sondé, Achab regardait l’heure et arpentait le pont, la montre de l’habitacle en main. Dès que s’était écoulée la dernière seconde du temps prévu, sa voix se faisait entendre:

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