Edmond Rostand - Cyrano de Bergerac

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Une représentation à l'hôtel de Bourgogne (en 1640). La salle du théâtre se remplit: on va y donner une pastorale, la Clorise, dans le genre précieux. Le jeune et beau Christian de Neuvillette y vient contempler la femme qu'il aime: Roxane, une précieuse "épouvantablement ravissante" à qui le comte de Guiche fait la cour. La pièce commence, mais est vite interrompue par le turbulent Cyrano de Bergerac, qui interdit à l'acteur Montfleury de jouer, car il est trop gros! Des spectateurs protestent, et l'un d'eux provoque Cyrano, en critiquant son nez, "très grand" - ce à quoi le héros réplique par la célèbre "tirade des nez", éloge de sa propre laideur, avant de se battre avec l'importun. Pendant le duel, il compose une ballade ("À la fin de l'envoi, je touche!"). À son ami Le Bret, il confesse qu'il aime passionnément Roxane sa cousine, mais sa laideur le laisse sans espoir...

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CHRISTIAN.

Pas tout de suite !

Je vous dirai...

ROXANE, poussant la porte pour rentrer.

Que vous m'adorez... oui, je sais.

Non ! Non ! Allez-vous-en !

CHRISTIAN.

Mais je...

(Elle lui ferme la porte au nez).

CYRANO, qui depuis un moment est rentré sans être vu.

C'est un succès.

Scène VI

Christian, Cyrano, les pages, un instant.

CHRISTIAN.

Au secours !

CYRANO.

Non monsieur.

CHRISTIAN.

Je meurs si je ne rentre

En grâce, à l'instant même...

CYRANO.

Et comment puis-je, diantre !

Vous faire à l'instant même, apprendre ?..

CHRISTIAN, lui saisissant le bras.

Oh ! là, tiens, vois !

(La fenêtre du balcon s'est éclairée).

CYRANO, ému.

Sa fenêtre !

CHRISTIAN, criant.

Je vais mourir !

CYRANO.

Baissez la voix !

CHRISTIAN, tout bas.

Mourir !..

CYRANO.

La nuit est noire...

CHRISTIAN.

Eh ! bien ?

CYRANO.

C'est réparable.

Vous ne méritez pas... Mets-toi là, misérable !

Là, devant le balcon ! Je me mettrai dessous...

Et je te soufflerai tes mots.

CHRISTIAN.

Mais...

CYRANO.

Taisez-vous !

LES PAGES, reparaissant au fond, à Cyrano.

Hep !

CYRANO.

Chut !..

(Il leur fait signe de parler bas).

PREMIER PAGE, à mi-voix.

Nous venons de donner la sérénade

À Montfleury !..

CYRANO, bas, vite.

Allez vous mettre en embuscade

L'un à ce coin de rue, et l'autre à celui-ci ;

Et si quelque passant gênant vient par ici,

Jouez un air !

DEUXIÈME PAGE.

Quel air, monsieur le gassendiste ?

CYRANO.

Joyeux pour une femme, et pour un homme, triste !

(Les pages disparaissent, un à chaque coin de rue. - À Christian).

Appelle-la !

CHRISTIAN.

Roxane !

CYRANO, ramassant des cailloux qu'il jette dans les vitres.

Attends ! Quelques cailloux.

Scène VII

Roxane, Christian, Cyrano, d'abord caché sous le balcon.

ROXANE, entr'ouvrant sa fenêtre.

Qui donc m'appelle ?

CHRISTIAN.

Moi.

ROXANE.

Qui, moi ?

CHRISTIAN.

Christian.

ROXANE, avec dédain.

C'est vous ?

CHRISTIAN.

Je voudrais vous parler.

CYRANO, sous le balcon, à Christian.

Bien. Bien. Presque à voix basse.

ROXANE.

Non ! Vous parlez trop mal. Allez-vous-en !

CHRISTIAN.

De grâce !..

ROXANE.

Non ! Vous ne m'aimez plus !

CHRISTIAN, à qui Cyrano souffle ses mots.

M'accuser, - justes dieux ! -

De n'aimer plus... quand... j'aime plus !

ROXANE, qui allait refermer sa fenêtre, s'arrêtant.

Tiens ! mais c'est mieux !

CHRISTIAN, même jeu.

L'amour grandit bercé dans mon âme inquiète...

Que ce... cruel marmot prit pour... barcelonnette !

ROXANE, s'avançant sur le balcon.

C'est mieux ! - Mais, puisqu'il est cruel, vous fûtes sot

De ne pas, cet amour, l'étouffer au berceau !

CHRISTIAN, même jeu.

Aussi l'ai-je tenté, mais... tentative nulle.

Ce... nouveau-né, Madame, est un petit... Hercule.

ROXANE.

C'est mieux !

CHRISTIAN, même jeu.

De sorte qu'il... strangula comme rien...

Les deux serpents... Orgueil et... Doute.

ROXANE, s'accoudant au balcon.

Ah ! c'est très bien.

- Mais pourquoi parlez-vous de façon peu hâtive ?

Auriez-vous donc la goutte à l'imaginative ?

CYRANO, tirant Christian sous le balcon, et se glissant à sa place.

Chut ! Cela devient trop difficile !..

ROXANE.

Aujourd'hui...

Vos mots sont hésitants. Pourquoi ?

CYRANO, parlant à mi-voix, comme Christian.

C'est qu'il fait nuit,

Dans cette ombre, à tâtons, ils cherchent votre oreille.

ROXANE.

Les miens n'éprouvent pas difficulté pareille.

CYRANO.

Ils trouvent tout de suite ? oh ! cela va de soi,

Puisque c'est dans mon cœur, eux, que je les reçoi ;

Or, moi, j'ai le cœur grand, vous, l'oreille petite.

D'ailleurs vos mots à vous, descendent : ils vont vite.

Les miens montent, Madame : il leur faut plus de temps !

ROXANE.

Mais ils montent bien mieux depuis quelques instants.

CYRANO.

De cette gymnastique, ils ont pris l'habitude !

ROXANE.

Je vous parle, en effet, d'une vraie altitude !

CYRANO.

Certe, et vous me tueriez si de cette hauteur

Vous me laissiez tomber un mot dur sur le cœur !

ROXANE, avec un mouvement.

Je descends.

CYRANO, vivement

Non !

ROXANE, lui montrant le banc qui est sous le balcon.

Grimpez sur le banc, alors, vite !

CYRANO, reculant avec effroi dans la nuit.

Non !

ROXANE.

Comment... non ?

CYRANO, que l'émotion gagne de plus en plus.

Laissez un peu que l'on profite...

De cette occasion qui s'offre... de pouvoir

Se parler doucement, sans se voir.

ROXANE.

Sans se voir ?

CYRANO.

Mais oui, c'est adorable. On se devine à peine.

Vous voyez la noirceur d'un long manteau qui traîne,

J'aperçois la blancheur d'une robe d'été.

Moi je ne suis qu'une ombre, et vous qu'une clarté !

Vous ignorez pour moi ce que sont ces minutes !

Si quelquefois je fus éloquent...

ROXANE.

Vous le fûtes !

CYRANO.

Mon langage jamais jusqu'ici n'est sorti

De mon vrai cœur...

ROXANE.

Pourquoi ?

CYRANO.

Parce que... jusqu'ici

Je parlais à travers...

ROXANE.

Quoi ?

CYRANO.

... le vertige où tremble

Quiconque est sous vos yeux !.. Mais, ce soir, il me semble...

Que je vais vous parler pour la première fois !

ROXANE.

C'est vrai que vous avez une tout autre voix.

CYRANO, se rapprochant avec fièvre.

Oui, tout autre, car dans la nuit qui me protège

J'ose être enfin moi-même, et j'ose...

(Il s'arrête et, avec égarement).

Où en étais-je ?

Je ne sais... tout ceci, - pardonnez mon émoi, -

C'est si délicieux... c'est si nouveau pour moi !

ROXANE.

Si nouveau ?

CYRANO, bouleversé, et essayant toujours de rattraper ses mots.

Si nouveau... mais oui... d'être sincère.

La peur d'être raillé, toujours au cœur me serre...

ROXANE.

Raillé de quoi ?

CYRANO.

Mais de... d'un élan !.. Oui, mon cœur

Toujours, de mon esprit s'habille, par pudeur.

Je pars pour décrocher l'étoile, et je m'arrête

Par peur du ridicule, à cueillir la fleurette !

ROXANE.

La fleurette a du bon.

CYRANO.

Ce soir, dédaignons-la !

ROXANE.

Vous ne m'aviez jamais parlé comme cela !

CYRANO.

Ah ! si loin des carquois, des torches et des flèches,

On se sauvait un peu vers des choses... plus fraîches !

Au lieu de boire goutte à goutte, en un mignon

Dé à coudre d'or fin, l'eau fade du Lignon,

Si l'on tentait de voir comment l'âme s'abreuve

En buvant largement à même le grand fleuve !

ROXANE.

Mais l'esprit ?..

CYRANO.

J'en ai fait pour vous faire rester

D'abord, mais maintenant ce serait insulter

Cette nuit, ces parfums, cette heure, la Nature,

Que de parler comme un billet doux de Voiture !

- Laissons, d'un seul regard de ses astres, le ciel

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