William Shakespeare - Les Sonnets

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William Shakespeare Les Sonnets 1 à 50 écrites entre 15931594 1 Des - фото 1

William Shakespeare

Les Sonnets

1 à 50 (écrites entre 1593-1594)

1

Des créatures les plus belles

nous désirons des naissances,

que les beautés de la rose ne puissent mourir,

mais que si la très mûre doit périr

en son temps, son frêle héritier puisse

en donner mémoire.

Mais toi, voué à tes seuls yeux resplendissants,

tu nourris l'éclat de ta flamme par le brûlement

de la substance de toi-même, créant une famine

où c'était l'abondance, toi-même ton ennemi

et trop cruel envers ton cher toi-même.

Toi qui es aujourd'hui frais ornement du monde,

et seul héraut du merveilleux printemps,

tu enterres ton bien dans l'unique bourgeon,

cher avare, tu fais par lésine la ruine.

Aie pitié pour le monde – ou bien sois ce glouton:

mange le dû au monde, par toi, et par la tombe.

2

Lorsque quarante hivers auront assailli ton front et creusé au champ de ta beauté des tranchées profondes, la fière livrée de ta jeunesse si bien regardée maintenant sera la vêtement foulé que l'on tient pour peu de chose;

Et sollicité de dire où elle gît ta beauté, où gisent tous les trésors de tes jours de volupté: répondre qu'ils sont dans tes propres yeux creux, ce serait dévorante honte, louange impuissante.

Que l'usage de tes beautés mériterait plus de louange, si tu pouvais répondre "Un bel enfant de moi va payer pour mon compte, il excusera mon âge", en montrant sa beauté tienne par succession. Ce serait faire neuf alors que tu es vieux, et voir ton sang brûlant alors que tu l'as froid.

3

Regarde en ton miroir, dis à la face que tu vois: le temps est maintenant venu que cette face en informe une autre, de laquelle si tu ne ravives ton bel état, tu frustreras le monde en laissant sans bénédiction quelque mère.

Car où est la très belle au sein non travaillé qui dédaignerait les soins de ton labour? Ou qui si arrogant voudrait être tombeau, de son amour, en fermant la postérité?

Tu es le miroir de ta mère, et elle en toi rappelle les amoureux avrils de son prime âge, ainsi à toi à travers les vitres de ton âge pourras recevoir en dépit des rides ton temps doré.

Mais si tu vis remémoré de ne pas être, alors meurs seul, et ton image meurt avec toi.

4

Infructifiante chose à aimer, pourquoi dépenser pour toi-même ton héritage de beautés? Les biens de la Nature ne sont pas dons mais prêts, et franche, elle prête à ceux-là qui sont libres:

Alors, ô bel avare, comment fais-tu abus des énormes faveurs accordées pour donner? Usurier maladroit, pourquoi uses-tu d'une pareille somme de sommes, cependant que tu ne peux la vivre?

N'ayant commerce qu'avec toi, toi de toi-même fraude ton propre toi; ainsi quand la Nature t'appellera à partir, quel acceptable acquit pourras-tu fournir?

Enterrée avec toi, ta beauté non usée! qui employée vivrait exécuteur de toi.

5

Ces heures, qui par gentil travail formèrent la merveilleuse vision sur laquelle tout oeil est fixé, elles joueront les tyrans sur cette chose-là même, à faire laid ce qui bellement excellait.

Car le temps jamais en repos conduira l'été jusque dans le hideux hiver et l'anéantira: sève durcie du gel, feuilles belles éloignées, beauté dessous la neige, et partout nudité.

Alors si la distillation de l'été n'avait laissé un prisonnier liquide entre des murs de verre, la vertu de beauté comme la beauté même en rien ne serait plus, ni elle ni aucune image de ce qui fut.

Mais les fleurs distillées, bien qu'abordant l'hiver, ne perdent qu'apparence, et purement subsiste encore leur substance.

6

Alors ne laisse pas la main décharnée de l'hiver défigurer l'été en toi avant que tu sois distillé; fais quelque doux cordial; thésaurise en quelque lieu secret ton trésor, avant qu'il se soit tué;

Cet usage n'est pas usure défendue, et réjouit celui qui paie prix volontaire.Pour toi-mème, c'est engendrer l'autre toi-mème, or dix fois plus heureux, dix le sont plus qu'un seul.

Dix fois toi-mème seront plus heureux que tu n'es, si dix êtres de toi dix fois te reproduisent, et que pourra la mort te faisant disparaître en te laissant vivant dans la postérité?

Ne soit point obstiné, beaucoup trop beau tu es – pour être la proie de la mort et faire ton héritier les vers.

7

Ah! de l'orient quand la royale lumière lève sa tête ardente, chaque oeil d'en bas fait hommage à la vision nouvelle survenue, en servant de regards sa majesté sacrée;

Puis comme elle a gravi la céleste colline, ressemblant à la forte jeunessse du plein de l'âge, les mortels regards adorent sa beauté encor et la suivent selon son pélérinage d'or;

Mais quand du sommet haut, par le char fatigué, pareille à l'âge faible elle s'écroule hors du jour, les yeux déjà inquiets prennent une autre voie en se détournant alors de son bas cours;

Ainsi toi, te dépassant toi-même dans ton midi, mourras non regardé si tu n'as pas un fils.

8

Toi musique à entendre, pourquoi entends-tu la musique tristement? Douceur et douceur ne se font point la guerre et la joie dans la joie trouve contentement: pourquoi aimer ce que sans bonheur tu reçois, ou pourquoi recevoir l'ennui avec faveur?

Si la concorde vraie des sons bien accordés, et par union mariés, offense ton oreille, les sons doucement te grondent de confondre en une les parties que tu dois assumer.

Vois comment chaque corde étant mari de l'autre, elles sonnent en mutuel ordre l'une à l'autre, unissant le seigneur l'enfant l'heureuse mère, qui tous en un chantent le son plaisant:

Dont la voix sans parole, où beaucoup se fait un, te chante à toi: "Toi seul ne prouve rien."

9

Serait-ce par crainte de mouiller un oeil de veuve, que tu te consumes en vie solitaire? Ah si sans production tu venais à mourir, le monde comme femme en viduité te pleurerait.

Le monde serait ta veuve, et toujours lamenterait que tu n'aies nulle forme de toi laissé derrière; alors que chaque veuve, par les yeux des enfants, peut garder forme de son mari en pensée.

Regarde, ce qu'au monde un prodigue gaspille ne fait que changer de mains, car le monde s'en réjouit; mais ruine de beauté dans le monde a sa fin, et beauté sans usage, l'usager la détruit.

Aucun amour envers autrui n'habite le sein qui commet sur lui-même un si honteux larcin.

10

Par honte! nie que tu portes amour à qui que ce soit, toi qui est pour toi si imprévoyant. Reconnais si tu veux être aimé de beaucoup; que tu n'aimes personne est bien plus évident.

Tu es si possédé de haine meurtrière que contre toi tu n'as de cesse de conspirer, cherchant comment ruiner ce toit de la beauté que par premier souci tu devrais soutenir.

Oh change ta pensée,que change mon jugement: la haine serait-elle mieux logée que le doux amour? Sois généreux et bon, comme l'est ta présence, ou pour toi-même enfin montre-toi de coeur franc;

De toi, fais autre toi, et pour l'amour de moi, que la beauté puisse vivre encor, dans les tiens et toi.

11

Aussi vite tu déclineras, aussi vite tu croîtras, dans l'un des tiens à partir de cela que tu perds; et ce frais sang que tu auras investi jeune, tu pourras le nommer tien quand de jeunesse t'éloigneras.

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