Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome I - L’Enfer

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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te feront, de ta chaire, aisément triompher.»

À ma mort, saint François m'était venu chercher,

mais l'un des anges noirs s'avança pour lui dire:

«Ne me l'enlève pas! ne me fais pas ce tort!

Sa place est tout en bas, avec mes autres serfs:

il commit le péché du conseil de la fraude:

je l'ai toujours, depuis, tenu par les cheveux.

On ne peut se sauver sans s'être repenti;

on n'est pas repenti, si l'on pèche en pensée:

la contradiction des termes est flagrante.»

Comme je me sentais, pauvre de moi, trembler,

lorsqu'il vint me saisir en me disant: «Sans doute

ne me croyais-tu pas aussi bon logicien.»

Il me vint déposer devant Minos, qui fit

le tour des reins rugueux huit fois avec sa queue

et dit, en en mordant le bout dans sa colère:

«Ce pécheur mérita l'enveloppe des flammes!»

Et me voici perdu, comme tu vois, ici,

errant sous cette croûte où je pleure mon sort.»

Et puis, ayant ainsi terminé son discours,

la flamme s'éloigna lentement, avec peine,

tordant et tourmentant la pointe de sa langue.

Quant à mon guide et moi, nous partîmes aussi,

le long de ce grand pont, jusqu'à l'arc enjambant

la fosse où vont payer leur dette les coupables

qui se sont fait damner en semant la discorde [265].

CHANT XXVIII

Qui pourrait raconter, même dans un discours

sans l'entrave des vers, le sang et les fléaux

qui se montraient là-bas? La langue la plus riche,

même en le répétant, n'y saurait parvenir,

car notre intelligence et nos expressions

ne suffiront jamais pour traduire ces choses. [266]

Et si quelqu'un pouvait réunir tout ce monde

qui sur le sol heureux des Pouilles d'autrefois

avait perdu la vie en luttant contre Rome,

ou dans le grand combat à la suite duquel

fut ramassé d'anneaux cet abondant butin

dont parle Tite-Live, écrivain véridique;

et même en ajoutant ceux qui furent tués

pour s'être soulevés contre Robert Guiscard

et ceux dont si souvent on retrouve les os

aux champs de Ceperane, où les gens de la Pouille

se sont conduits en traîtres, et à Tagliacozzo,

où le bonhomme Alard avait vaincu sans armes,

afin qu'ils montrent tous leurs moignons et leurs plaies,

cela ne serait pas assez, pour égaler

le spectacle inhumain du neuvième giron.

Le tonneau, lorsqu'il perd quelque douve ou le fond,

ne reste pas béant, comme un que j'aperçus

ouvert depuis le cou jusqu'au trône des pets.

Entre ses deux genoux pendillaient ses boyaux,

les entrailles à l'air, avec le sac fétide

qui prend nos aliments pour les merdifier.

Je tenais mon regard rivé sur cette horreur;

il ouvrit, m'ayant vu, de ses mains sa poitrine

et dit: «Regarde donc comme je me déchire!

Vois à quel triste état est réduit Mahomet!

Celui qui va devant en pleurant, c'est Ali,

le visage béant du toupet au menton.

Tous les autres esprits que tu peux voir ici

dans la vie ont été des semeurs de scandale

et de schisme; et voilà ce qui les fend ainsi!

Un diable qui se tient là-dedans nous accoutre

de si triste façon, en nous faisant passer,

tous ceux de notre troupe, au fil de son épée,

lorsqu'on a fait le tour du chemin de douleur;

car nos blessures sont à chaque coup guéries,

aussitôt qu'il nous faut retourner devant lui.

Mais toi, qui donc es-tu, qui lambines là-haut,

sans doute dans le but de retarder la peine

qu'on a dû t'infliger sur ta confession?»

«Pour celui-ci, la mort n'est pas encor venue,

dit mon maître; il n'a pas à expier des fautes;

mais afin qu'il en ait entière connaissance,

je dois, moi qui suis mort, l'accompagner partout

à travers cet Enfer, de vallon en vallon;

et ce que je t'en dis est pure vérité.»

En entendant ces mots, plus de cent de ces ombres

s'arrêtèrent au fond du fossé, pour me voir,

si surpris, qu'on eût dit qu'ils oubliaient leurs peines.

«Puisqu'il en est ainsi, dis à Frère Dolcin [267],

toi qui verras bientôt sourire le soleil,

s'il ne veut pas grossir trop vite notre rang,

qu'il prenne en quantité des vivres, car la neige

pourrait seule donner la victoire à Novare,

qui peinerait en vain pour l'avoir autrement.»

Ensuite, après avoir prononcé ces paroles,

qu'il dit au pied levé, sur le point de partir,

Mahomet repartit et s'éloigna de nous.

Un autre, qui venait avec la gorge ouverte

et dont le nez coupé saignait jusqu'aux sourcils,

pendant qu'il ne gardait qu'une oreille des deux,

venait de s'arrêter devant nous, parmi d'autres,

pour nous voir; il ouvrit la bouche le premier,

toute rouge de sang, ainsi qu'une blessure,

et dit: «Toi qui n'as pas de faute qui te damne

et que j'ai déjà vu sur la terre latine,

si quelque faux semblant n'abuse pas mes sens,

souviens-toi d'avoir vu Pierre de Médecine [268],

si jamais tu reviens pour voir la belle plaine

qui, partant de Verceil, descend à Marcabo.

Va voir messire Guide avec Angiolello,

les meilleurs de tous ceux de Fano [269], pour leur dire

qu'aussi vrai que d'ici nous voyons l'avenir,

ils se verront jeter hors de nef, à la mer,

une pierre à leur cou, près de Cattolica,

grâce à la trahison d'un inique tyran.

Depuis l'île de Chypre à celle de Majorque,

Neptune n'a pas vu de crime plus atroce

commis par un corsaire ou par les gens d'Argos.

Ce traître sans aveu, qui ne voit que d'un œil

et régit ce pays qu'un de mes compagnons

eût sans doute aimé mieux n'avoir jamais connu,

sous couleur de vouloir venir à parlement,

s'arrangera si bien, qu'ils n'auront plus besoin

de prier pour le vent qui les mène à Focare.»

Moi, je lui répondis: «Montre-moi de plus près,

si tu veux que là-haut je porte tes nouvelles,

celui dont tu me dis qu'il eut la vue amère.»

À ces mots, il posa la main sur la mâchoire

d'un de ses compagnons, et lui ouvrit la bouche

en disant: «Le voici; mais il ne parle pas.

C'est lui qui dissipa le doute de César

dans l'exil, lui disant que celui qui, tout prêt,

prend le parti d'attendre, est toujours dans son tort.»

Oh! comme il paraissait malheureux et défait,

Curion, sans la langue arrachée au gosier,

et qui parlait d'abord si témérairement! [270]

Un autre, dont les mains avaient été coupées,

levait dans l'air obscur les deux moignons sanglants

qui de son propre sang barbouillaient son visage

et me criait de loin: «Souviens-toi de Mosca 270bis ,

qui dit, le malheureux: «Le vin en est tiré»,

semant le grain d'ivraie entre ceux de Toscane.»

Je ne fis qu'ajouter: «Et la fin de ta race.»

Alors, cette douleur augmentant la première,

il disparut soudain, déconfit et confus.

Je restais cependant à regarder les autres,

et je vis un objet que, sans d'autres témoins,

je devrais hésiter à raconter tout seul:

mais j'ai ma conscience à moi, qui me rassure

et enhardit mon cœur, cette noble compagne,

sous le puissant haubert de sa propre innocence.

Je vis sans en pouvoir douter, et il me semble

que je le vois encore, un homme qui marchait

sans tête, dans les rangs de ce triste troupeau.

Il portait, la tenant par les cheveux, sa tête

coupée, au bout du bras, en guise de lanterne,

et la tête louchait et nous disait: «Hélas!»

Il semblait se servir de fanal à lui-même.

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