Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome I - L’Enfer

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La Divine Comédie Tome I: L’Enfer: краткое содержание, описание и аннотация

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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et la myrrhe et le nard sont ses dernières langes [231].

Comme celui qui tombe et ne sait pas comment,

soit que quelque démon lui fasse un croc-en-jambe

ou qu'il soit terrassé par des convulsions,

et qui, se relevant, regarde autour de lui

et, encore hébété par cette grande crise

qu'il vient de traverser, se tâte en soupirant,

tel était ce pécheur qui venait de surgir.

La divine puissance est pour nous bien sévère,

qui décharge des coups si durs, pour nous punir!

Mon guide alors voulut savoir de lui son nom;

et il lui répondit: «Je fus précipité

naguère de Toscane en cette horrible gueule.

J'aimais mener le train des bêtes, non des hommes,

comme un mulet. Je suis Vanni Fucci, la brute;

Pistoie en d'autres temps fut ma digne tanière.» [232]

Je dis à mon seigneur: «Qu'il ne s'en aille pas!

Demande quel méfait l'a mis dans cette fosse,

car je ne le savais qu'assassin et larron.»

Ce pécheur m'entendit et ne s'en cacha point,

mais dirigea vers moi son regard, et sa face

s'assombrit tout à coup de honte et de dépit.

«Je suis plus affligé de me voir découvert,

dit-il, dans la misère où tu viens de me voir,

que je n'avais été quand j'ai perdu le jour.

Je ne puis refuser ce que tu me demandes:

si je suis mis si bas, c'est que je suis coupable

du vol des ornements dans une sacristie,

et c'est à tort qu'un autre en était accusé.

Pourtant, je ne veux pas que tu t'en réjouisses,

si jamais tu ressors de ces lieux ténébreux.

Ouvre donc bien l'oreille, écoute mon présage:

Pistoia maigrira d'abord des Noirs; ensuite

Florence changera de gens et de manières.

Mais du Val de Magra le dieu Mars tirera

un brouillard entouré de nuages épais,

et dans le tourbillon d'une forte tourmente

aux bords du Champ Picène il subira leurs coups;

sa foudre cependant éclatera soudain,

en sorte qu'aucun Blanc ne pourra s'échapper.

Je sais qu'il t'en cuira: c'est pourquoi je l'ai dit!» [233]

CHANT XXV

Puis, ayant terminé son discours, ce voleur

leva les poings au ciel et fit des deux la figue [234],

en s'écriant: «Tiens, Dieu! vois ici mon hommage!»

Ce n'est que depuis lors que j'aime les serpents;

car l'un d'eux vint soudain s'enrouler à son cou,

comme voulant lui dire: «Il est temps de te taire.»

Un autre enveloppait étroitement ses bras,

formant autour du corps un nœud si bien serré,

qu'en vain eût-il voulu faire un seul mouvement.

Pistoia, Pistoia, quand décideras-tu

de te réduire en cendre et de t'anéantir,

puisque de tes aïeux tu surpasses les crimes?

Dans les sombres girons, les plus bas de l'Enfer,

je n'ai pas rencontré d'ombre plus arrogante,

même en comptant celui qui s'effondra sous Thèbes [235].

Il prit alors la fuite et ne dit plus un mot;

mais je vis aussitôt un centaure rageur [236]

qui venait en criant: «Où donc est ce rebelle?»

La Maremme, je crois, ne saurait contenir

des couleuvres, autant qu'il en portait lui-même

de la croupe à l'endroit où commencent nos lèvres.

À cheval sur l'échiné et derrière la nuque

se tenait un dragon aux ailes déployées,

et tout ce qu'il touchait se réduisait en cendre.

Mon maître m'expliqua: «Voici venir Cacus,

qui fit souvent couler une mare de sang

au-dessous du rocher du vieux mont Aventin.

Il ne suit pas ici le chemin de ses frères,

à cause du troupeau qu'il avait près de lui

et que sournoisement il prétendit voler.

Ce fut alors qu'Hercule, armé de sa massue,

mit fin à ses méfaits, lui assenant cent coups,

quatre-vingt-dix desquels étaient bien superflus.»

Le monstre disparut pendant que nous causions;

trois âmes cependant s'arrêtèrent en bas [237],

sans que mon guide et moi les eussions observées,

et crièrent vers nous: «Dites-nous qui vous êtes!»

Le cours de notre histoire alors fut oublié,

pour observer de près les nouveaux arrivants.

Je n'en reconnaissais aucun; mais il advint

ce qui souvent arrive en d'autres cas pareils,

qui fut que par hasard l'un dit le nom de l'autre,

en voulant demander: «Où peut rester Cianfa?» [238]

Je mis, en l'entendant, un doigt devant ma bouche,

pour prier mon seigneur d'attendre sans parler.

Lecteur, je ne serais nullement étonné,

si tu ne croyais pas ce que je vais conter,

puisque moi, qui l'ai vu, j'ai du mal à l'admettre.

pendant que du regard je les guettais ainsi,

un dragon à six pieds surgit soudain, qui vint

se jeter sur l'un d'eux, s'enroulant à son corps.

De ses pieds du milieu lui ceinturant le ventre,

il le saisit aux bras avec ceux du devant,

mordant à pleines dents dans l'une et l'autre joue.

Des pattes de derrière il le saisit aux reins

et, lui faisant passer sa queue entre les cuisses,

on la vit ressortir et pointer sur son flanc.

Le lierre ne saurait s'accrocher à son arbre

plus que ne le faisait cet horrible animal,

s'entortillant au corps de l'autre avec ses membres.

Ils se collaient enfin comme le fait la cire

que l'on vient de chauffer, mélangeant leurs couleurs,

en sorte qu'aucun d'eux n'était celui d'avant,

comme l'on aperçoit, lorsqu'on brûle un papier,

courir devant la flamme une frange brunâtre

qui noircit aussitôt, tandis que meurt le blanc.

Les autres, à côté, regardaient en criant:

«Hélas, Agnel, hélas, que te voilà changé!

Regarde, en cet instant tu n'es ni deux ni seul.»

Leurs deux têtes bientôt n'en formèrent plus qu'une,

et je vis confondus sous une seule face

les visages mêlés de ces deux malheureux.

On vit deux bras sortir de leurs quatre appendices;

les flancs avec le tronc, les jambes et le ventre

devenaient tour à tour des membres jamais vus.

Tout ce qui rappelait leur première figure

me semblait s'effacer; et cette horrible image

de deux et de personne avançait lentement.

Comme sous le fléau des jours caniculaires

le lézard court parfois pour changer de hallier,

traversant le chemin plus vite que l'éclair,

tel je vis tout à coup monter vers la bedaine

des deux infortunés un serpent courroucé,

petit, livide et noir comme un grain de piment.

Il vint mordre l'un d'eux tout près de cet endroit

par où nous recevons le premier aliment,

puis il tomba par terre, étalé sous ses pieds.

Le mordu le voyait, mais ne pouvait rien dire

et, raidi sur ses pieds, ne faisait que bâiller,

comme pris par la fièvre, ou comme ayant sommeil.

Lui-même et le serpent, ils s'entre-regardaient

et, l'un par sa blessure et l'autre par sa bouche,

ils soufflaient deux vapeurs qui se mêlaient dans l'air.

Que désormais Lucain ne vante plus l'histoire

du pauvre Sabellus ou de Nasidius [239],

mais qu'il vienne plutôt écouter mon récit!

Le conte d'Aréthuse et Cadmus, dans Ovide,

rapporte, je sais bien, qu'ils devinrent serpent

et fontaine; et pourtant je n'en suis point jaloux,

puisqu'il ne mêle, lui, jamais les deux natures

présentes à la fois, en surprenant les formes

au moment d'échanger entre elles leurs substances.

Or, quant à ces deux-ci, tel était leur accord

que, pendant que fourchait de ce dragon la queue,

les deux pieds du blessé se fondaient en un seul.

Les cuisses et les flancs paraissaient se souder

et se continuaient si bien, qu'en un instant

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