Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome I - L’Enfer

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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et comme elle a choisi cet endroit la première,

sans plus tirer au sort [199], on l'appela Mantoue.

Ses premiers habitants étaient bien plus nombreux

avant Casalodi, qui, par sa balourdise,

devint de Pinamont la victime facile [200].

Or bien, tu dois savoir, si quelqu'un te raconte

de quelque autre façon l'histoire de ma ville,

distinguer clairement mensonge et vérité.»

«Ô maître, dis-je alors, ta raison est si claire,

quand je t'entends parler, qu'elle embrase ma foi,

et ce qu'en dit un autre est un tison éteint.

Mais dis-moi maintenant, qui sont les gens qui passent?

N'ont-ils pas avec eux des hommes de mérite?

car mon attention ne s'occupe que d'eux.»

Il répondit alors: «Celui-là, dont la barbe

retombe du menton sur ses noires épaules,

fut augure en ce temps où la Grèce, vidée

de mâles, n'en voyait si ce n'est au berceau;

il fut, avec Chalcas, celui qui désigna,

en Aulide, l'instant de couper les amarres.

Eurypyle est son nom; ma grande tragédie

fait aussi mention en quelque endroit de lui [201]:

tu dois t'en souvenir, puisque tu la sais toute.

Et cet autre, plus loin, dont les flancs sont si grêles,

est Michel Scott, quelqu'un qui semble avoir connu

vraiment les jeux trompeurs de la sorcellerie [202].

Voici Gui Bonatti, et Asdent près de lui [203],

qui donnerait bien cher – mais il y pense tard -

pour n'avoir fabriqué, là-haut que des savates.

Ces malheureuses-ci abandonnaient l'aiguille,

la laine et la navette, et lisaient l'avenir

ou faisaient quelque philtre ou bien des sortilèges.

Mais partons; car déjà Caïn et ses épines

se trouvent sur le bord, entre deux hémisphères,

et touchent l'océan au-dessous de Séville.

Pendant la nuit d'hier c'était la pleine lune.

Tu n'as pas oublié, car dans ce bois touffu

elle te fut utile à plus d'une reprise.»

C'est ainsi qu'il parlait, pendant que nous marchions.

CHANT XXI

Nous avancions ainsi, d'un pont jusqu'au suivant,

tout en parlant d'objets que ne raconte pas

ma Comédie. Enfin, étant en haut du pont,

nous fîmes un arrêt, pour voir de Malefosse

la nouvelle crevasse [204]et ses pleurs inutiles.

Elle me paraissait cruellement obscure.

Comme dans l'arsenal de Venise en hiver

les marins font bouillir à flots la poix visqueuse,

afin de radouber leurs bateaux mal en point,

profitant du repos; et sur ces entrefaites,

l'un va remettre à neuf sa barque, l'autre étoupe

les flancs de cette nef qui vit plus d'une mer,

l'un tape sur la proue et l'autre sur la poupe,

ou fait des avirons, ou rapièce les voiles

d'artimon, de misaine, ou bien tord des cordages;

ainsi bouillait sans feu, mais par un art divin,

au-dessous de mes pieds, un lac de poix épaisse

qui collait de partout aux pentes du giron.

Je pouvais bien le voir, mais n'observais en lui

que les bulles qu'y forme un grand bouillonnement

qui tour à tour le gonfle et le fait s'affaisser.

J'exerçais mon regard à bien voir ce marais,

quand mon guide se mit à crier: «Gare à toi!»

et me tira vers lui, de la place où j'étais.

Alors je me tournai, désireux de savoir

quel était ce danger qu'il fallait éviter,

faisant comme celui que la peur déconcerte

et qui voudrait bien voir, mais aime mieux s'enfuir;

et je vis par-derrière un diable noir surgir,

qui courait lestement sur le haut du rocher.

Ah! combien son aspect était épouvantable!

Et comme il paraissait intraitable et cruel!

Qu'il avait le pied leste et l'aile déployée!

Sur son épaule large et finissant en pointe

il portait un pécheur mis à califourchon,

qu'il tenait fortement au tendon des chevilles.

Du haut de notre pont il dit: «Tiens, Malegriffe! [205]

Je t'amène un ancien de la sainte Zita [206]:

occupez-vous de lui, car pour moi, je retourne

toujours au même endroit, où ce gibier abonde:

ce sont tous des filous, Bonturo mis à part [207];

là, pour un peu d'argent, d'un non on fait ita .» [208]

Il le laissa tomber et par la roche abrupte

il rebroussa chemin: jamais mâtin qu'on lâche

n'a couru comme lui sur les pas d'un voleur.

L'esprit fit un plongeon et ressortit en boule;

mais les diables cachés sous le pont lui crièrent:

«Crois-tu t'agenouiller devant la Sainte Face? [209]

Tu nageais autrement dans les eaux du Serchio;

mais, si tu ne veux pas tâter de nos crochets,

ne te montre jamais au-dessus de la poix!»

Ils le mirent dedans, le lardant de cent coups

et disant: «Si tu veux, danse, mais à couvert!

Extorque, si tu peux, l'argent sans qu'on te voie!»

Ainsi les maîtres queux obligent les valets

à toujours enfoncer la viande avec les crocs,

l'empêchant de flotter au-dessus des marmites.

Le bon maître me dit: «Il ne faut pas qu'ils voient

que tu viens avec moi: tâche de te tapir

derrière ce rocher, qui te cache aux regards;

et quoi qu'on puisse dire ou faire contre moi,

toi, ne crains rien pour toi, car je connais l'endroit

et, l'ayant visité, je sais ce qu'en vaut l'aune.»

Puis, ayant dit ces mots, il traversa le pont;

et sitôt arrivé sur la sixième rive,

il eut vraiment du mal à demeurer serein.

Avec cette fureur, ce même emportement

d'une meute qui saute au dos d'un pauvre vieux,

dès qu'il s'est arrêté pour demander l'aumône,

tous les diables sortis de l'abri du ponceau

retournèrent vers lui leurs crochets d'un seul geste;

mais il cria: «Qu'aucun d'entre vous ne s'excède!

Avant de me montrer la pointe de vos crocs,

que l'un de vous s'avance et écoute mon dire;

on pourra m'embrocher ensuite, s'il le faut.»

Ils s'écrièrent tous: «Vas-y, toi, Malequeue!»

Et cependant qu'eux tous demeuraient immobiles,

l'un d'eux s'en vint vers lui, lui disant: «Que veux-tu?»

«Crois-tu donc, Malequeue, argumenta mon maître,

que tu me vois ainsi arriver jusqu'à vous,

à l'abri, tu le vois, de toutes vos offenses,

sans que Dieu le permette et le destin l'ordonne?

Laisse-nous donc passer, puisque l'on veut au Ciel

que je montre à quelqu'un cet horrible chemin!»

L'orgueil du diable alors tomba soudain si bas,

qu'il laissa le crochet s'échapper de sa main

et il dit aussitôt: «Qu'on ne le touche point!»

Mon guide dit alors: «Toi, qui te tiens tapi

sous la roche du pont qui te sert de cachette,

tu peux tranquillement t'avancer jusqu'à moi!»

Je sortis de mon trou, courant vers lui bien vite;

les diables cependant se portaient en avant

d'un air tel, que j'eus peur qu'ils ne rompent le pacte.

C'est ainsi que j'ai vu trembler les fantassins

qui sortaient de Caprone avec un sauf-conduit,

se voyant entourés par une foule hostile [210].

Je me blottissais donc autant que je pouvais

auprès de mon seigneur, mais sans quitter des yeux

leur troupe et leurs façons, qui n'avaient rien de bon.

Ils allongeaient leurs crocs, et l'un disait à l'autre:

«Veux-tu que je lui tâte un peu le croupion?»

«Vas-y, répondait l'autre, embroche-le, pour voir!»

Cependant le démon qui venait de parler

avec mon conducteur se retourna bien vite

et lui dit: «Remets ça! Va-t'en, l'Ébouriffé!»

Puis, se tournant vers nous, il dit: «Vous ne pouvez

poursuivre le chemin par le rocher d'en haut,

puisque l'arche sixième est tombée en ruine.

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