Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome I - L’Enfer

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La Divine Comédie Tome I: L’Enfer: краткое содержание, описание и аннотация

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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Je rejoignis alors celui qui me menait

et quelques pas plus loin nous vîmes devant nous

un roc qui s'avançait, surplombant le ravin.

Nous gravîmes ses flancs assez facilement

et, ayant pris ensuite à droite sur sa crête [175],

nous tournâmes le dos à ces rondes sans fin.

Arrivés à l'endroit où le pont fait un creux

pour laisser aux damnés un passage au-dessous,

mon escorte me dit: «Arrête-toi, pour voir

de face le semblant des enfants de malheur

dont tu n'avais pas pu rencontrer le regard,

car leur direction était aussi la nôtre.»

pu haut de ce vieux pont nous regardions la file

nui, de l'autre côté, venait à notre encontre,

poussée également par la peur du fouet.

Avant que j'eusse pu lui parler, le bon maître

me dit: «Regarde donc ce grand-là, qui s'en vient

sans une larme à l'œil, malgré ce qu'il ressent!

Vois comme son maintien reste toujours royal!

C'est Jason: son courage, ainsi que son astuce,

avait privé Colchos de sa belle toison.

Ensuite il vint passer par l'île de Lemnos,

dont les femmes, au cœur aussi cruel que brave,

avaient déjà donné la mort à tous leurs hommes.

Là, par son bel aspect, par ses discours fleuris,

il séduisit bientôt la trop jeune Hypsiphyle,

qui pourtant avait su tromper toutes les autres [176].

Il l'a laissée ensuite, enceinte et esseulée;

c'est ce qui fait qu'il souffre ici-bas ce tourment,

qui venge en même temps l'abandon de Médée.

Ceux qui vont près de lui faisaient les mêmes crimes.

C'est tout ce que tu dois savoir sur ce giron,

ainsi que sur les gens qu'il presse dans ses flancs.»

Nous parvînmes au point où cet étroit sentier

commence à traverser le deuxième talus

et fait de celui-ci le départ d'une autre arche [177].

Nous entendîmes là des gens qui gémissaient

au fond de l'autre fosse et bouffaient bruyamment,

en se donnant tout seuls des coups avec les mains.

Les bords étaient poisseux, comme de moisissures,

du souffle qui montait d'en bas et s'y collait,

irritant le regard autant que les narines.

Le fond se trouve loin, et l'œil n'arrive pas

à bien le distinguer, si ce n'est sur le dos

de l'arc, où le rocher surplombe davantage.

Me plaçant au milieu, je vis dans ce fossé

des tas d'hommes plongeant dans une saleté

telle qu'elle semblait sortir de nos latrines.

Examinant ainsi de l'œil ces profondeurs,

j'en vois un dont la tête est si pleine de merde

qu'on ne peut distinguer s'il est clerc ou bien lai.

Il se mit à crier: «D'où te vient l'insolence

de me regarder, moi, plus que d'autres breneux?»

«C'est que, lui dis-je alors, si ma mémoire est bonne,

j'ai dû te voir ailleurs, mais les cheveux plus secs:

tu fus Alessio Intermini, de Lucques [178]:

c'est pourquoi mes yeux vont vers toi plus que vers d'autres.»

Il dit, en se tapant rudement la caboche:

«Tu vois où m'ont conduit les basses flatteries

que je portais toujours sur le bout de la langue!»

À quelques pas de là, mon maître dit: «Approche

et tâche de pousser ton regard plus au fond,

car je veux que tes yeux découvrent la figure

de cette vieille carne, immonde et débraillée,

qui d'un ongle merdeux se gratouille tantôt,

tantôt après se couche ou se remet debout:

C'est Thaïs la putain, celle qui répondit,

quand son amant lui dit: «Est-ce que mon cadeau [179]

eut l'heur d'être à ton goût?» – «Oui, merveilleusement!

Si tu vois celle-ci, nous aurons assez vu.

CHANT XIX

Ô toi, Simon le Mage, et vous, ses misérables

disciples, qui souillez, avec votre avarice,

pour l'or et pour l'argent, ce qui, n'étant qu'à Dieu,

devrait s'accompagner de vertu seulement,

c'est pour vous maintenant que sonne la trompette,

puisqu'on vous a logés dans la troisième fosse! [180]

Nous venions de passer à la tombe suivante,

et nous étions alors à cet endroit du pont

d'où l'on voit sous les pieds le milieu de la fosse.

Que ton ordre est parfait, souveraine Sagesse,

dans le ciel, sur la terre et au monde mauvais!

Que ton divin décret sait bien faire les choses!

Je vis le rocher gris qui recouvrait les pentes

et le fond du vallon, tout perforé de trous

d'une même grandeur et parfaitement ronds.

Ils ne me semblaient pas plus grands ni plus profonds

que ceux que l'on peut voir dans mon joli Saint-Jean [181]

et qui servent de fonts pour donner le baptême:

un jour, j'avais brisé moi-même un de ces fonts,

pour sauver un enfant qui s'y serait noyé

– et que ceci détrompe qui le pense autrement!

Par la bouche des trous l'on voyait dépasser

les jambes d'un pécheur jusqu'au gras du mollet,

et le reste du corps était plongé dedans.

Les plantes des deux pieds de chacun d'eux brûlaient,

ce qui les obligeait à tordre leurs jointures

si fort, qu'aucun lien n'aurait pu les tenir.

Comme brûle d'en haut la mèche enduite d'huile,

que la flamme paraît ne vouloir qu'effleurer,

telles brûlaient, des doigts jusqu'aux talons, ces plantes.

«Maître, dis-je, quel est celui qui se trémousse

et se débat plus fort que tous ses compagnons,

pourléché par un feu plus rouge que les autres?» [182]

Il répondit alors: «Veux-tu que je t'emmène

là-bas, par cette escarpe où la pente est moins raide?

Lui-même, il te dira son nom et son péché.»

«J'aime, lui dis-je alors, tout ce qui peut te plaire;

n'es-tu pas mon seigneur? Tu sais que je t'écoute;

tu connais mes désirs avant qu'ils ne soient dits.»

Ainsi, nous fûmes donc sur la quatrième digue,

pour descendre de là, tournant à notre gauche,

jusqu'à ce fond étroit et troué de partout.

Le bon maître voulut m'accompagner lui-même

jusqu'à me déposer auprès de cette fosse

où le damné pleurait en frétillant des pieds.

«Ô toi, qui que tu sois, me mis-je alors à dire,

inconsolable esprit qui tiens le haut en bas,

fiché comme un poteau, réponds-moi, si tu peux!»

J'étais là, comme un moine en train de confesser

le perfide assassin qui, fourré dans sa fosse,

le rappelle souvent, pour retarder sa mort [183].

Il dit: «C'est déjà toi, qui restes là, debout?

C'est déjà toi qui viens là, debout, Boniface?

L'écrit m'avait menti de quelques ans en plus [184].

T'es-tu rassasié si vite des richesses

dont la soif t'a poussé à t'emparer par fraude

de notre belle Dame, afin d'en abuser?» [185]

J'étais resté confus, au son de ces paroles,

comme reste celui qui, ne pouvant comprendre

ce qu'on prétend de lui, ne sait comment répondre.

Alors Virgile dit: «Réponds-lui, dis-lui vite:

«Je ne suis pas, oh! Non, ce que tu t'imagines!»

Et je lui répondis comme il m'était enjoint.

L'esprit, en m'entendant, tordit plus fort ses pieds,

et, soupirant ensuite, il dit presque en pleurant:

«Si c'est ainsi, dis-moi, que veux-tu donc de moi?

S'il t'importe à ce point de savoir qui je suis,

que tu viens pour cela seulement jusqu'ici,

sache que j'ai porté là-haut le grand manteau.

J'étais le fils de l'Ourse, et si pressé de faire

le bonheur des oursons, que j'ai mis dans un sac

la richesse là-haut, et moi-même ici-bas [186].

Au-dessous de mon chef sont couchés tous les autres

qui, m'ayant précédé, péchaient par simonie,

écrasés et sertis dans les fentes du roc.

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