Dante Alighieri - La Divine Comédie Tome III - Le Paradis

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La Divine Comédie Tome III: Le Paradis: краткое содержание, описание и аннотация

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Oeuvre fondatrice de la poésie italienne, épopée poétique et métaphysique, ce voyage initiatique menant à la clarté divine, s'ouvre sur la traversée des neuf cercles de l'Enfer, sondant à la fois la symbolique chrétienne et les recoins les plus funestes de l'âme humaine.

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d’où descendit jadis une torche allumée

qui mit à sang et feu toute cette contrée [87].

Elle et moi, nous sortons de la même racine;

mon nom fut Cunizza [88]; si tu me vois ici,

c’est pour avoir senti le feu de cette étoile.

Pourtant, je me pardonne allègrement moi-même

la source de mon sort, et n’ai point de regret [89],

ce qui pourrait sembler incroyable au vulgaire.

Quant à ce cher joyau, baignant dans la clarté

et qui dans notre ciel est le plus près de moi [90],

il laisse un grand renom qui ne doit pas s’éteindre,

même en multipliant notre siècle par cinq:

vois si l’homme fait bien, lorsqu’il excelle en sorte

qu’il gagne en sa première une seconde vie!

La foule d’à présent ne pense pas ainsi,

qui vit entre l’Adige et le Tagliamento [91],

et ne se repent pas, pour fort qu’on la flagelle.

Pourtant, en peu de temps, vous allez voir Padoue

changer l’eau du marais où se baigne Vicence,

car son peuple obstiné se rebelle au devoir [92];

et à l’endroit qui joint le Sile et Cagnano [93]

tel tranche du seigneur et va la tête haute,

quand déjà pour le prendre on prépare les rets.

Et à son tour Feltro pleurera sur le crime

de son pasteur pervers [94], qui doit sembler hideux

bien plus qu’aucun de ceux qui conduisent à Malte [95].

Le baquet serait grand, qui devrait recueillir

tout le sang ferrarais, et l’on se lasserait

si jamais on voulait peser once par once

le sang que va livrer ce prêtre magnanime

par esprit partisan: des présents de ce genre

sont conformes d’ailleurs aux moeurs de ce pays.

Plus haut sont ces miroirs (vous les appelez trônes)

où resplendit pour nous la lumière de Dieu [96]:

c’est pourquoi ce langage est à sa place ici.»

Ensuite elle se tut, montrant par son aspect

que son attention allait vers d’autres choses,

et rentra dans la ronde où d’abord elle était.

Quant à l’autre bonheur, qu’on m’avait signalé

comme un objet de prix, il brilla tout à coup

comme un rubis balais sous les feux du soleil.

L’éclat s’acquiert là-haut à force d’allégresse,

comme le rire ici; mais les ombres d’en bas

s’assombrissent d’autant qu’augmentent leurs tourments.

«Dieu voit tout, dis-je alors; ta vue, esprit heureux,

plonge en son sein si bien, qu’aucun de mes désirs

ne saurait échapper à tes yeux clairvoyants

Ainsi, pourquoi ta voix, qui réjouit le ciel

en s’unissant au chant de ces pieux flambeaux

aux six ailes [97]qui font une espèce de cape,

ne daigne-t-elle pas répondre à mes désirs?

Je n’attendrais pas, moi, que tu me le demandes,

si je te pénétrais comme tu vois en moi.»

«La fosse la plus grande où se rassemble l’eau»,

fut le commencement qu’il fit à son discours,

«à part la grande mer qui fait le tour du monde,

court si loin, tout au long de ses bords opposés,

à rebours du soleil, que son méridien

lui sert en même temps de premier horizon [98].

Or, je fus riverain de cette grande fosse

entre l’Elbe et Magra, dont la brève carrière

a toujours séparé le Génois du Toscan [99].

Presqu’au même couchant et au même levant

sont Bougie et la ville où j’ai reçu le jour

et qui fit de son sang rougir les eaux du port.

Et Foulques [100]m’appelait la région du monde

qui connaissait mon nom; et j’imprègne ce ciel

comme jadis lui-même était empreint en moi.

La fille de Bellus, qui causa tant de tort

à Sichée aussi bien qu’à Creuse [101], a brûlé

moins que je ne l’ai fait, avant que de blanchir;

la Rhodopée aussi, celle qui fut trompée

par son Démophoon [102], ou bien Alcide même,

lorsqu’il portait au cœur caché le nom d’Iole [103].

On ne s’en repent pas ici; mais nous rions,

non pas de notre faute à jamais oubliée,

mais du fait du pouvoir qui pourvoit et ordonne.

Ici, nous contemplons un art qui rend plus beau

cet immense édifice, et admirons le bien

par lequel le ciel haut fait tourner les plus bas.

Si tu veux remporter pleinement satisfaits

chacun de tes désirs conçus dans cette sphère,

il faut continuer ces explications.

Tu désires savoir quelle est cette clarté

qui brille auprès de moi d’un aussi vif éclat

qu’un rayon de soleil dans une eau transparente.

Sache que dans son sein jouit de son repos

Raab [104], laquelle, admise en notre compagnie,

en porte au plus haut point la lumineuse empreinte.

Car c’est dans notre ciel, où finit le coin d’ombre

que votre monde fait [105], que le Christ triomphant

la fit entrer jadis, avant tout autre esprit:

ce n’est pas sans raison qu’on en fit un trophée

commémorant aux cieux l’éclatante victoire

qu’ont remportée alors les deux paumes ouvertes [106],

puisqu’elle seconda la première des gloires

que gagna Josué dans cette Terre sainte

qui laisse indifférent le pape d’aujourd’hui.

C’est ta cité, d’ailleurs, ouvrage de celui

qui jadis a tourné le dos à son auteur

et dont l’ancienne envie a causé tant de pleurs,

qui produit et répand cette maudite fleur [107]

qui fait que la brebis et son agneau s’égarent

et que souvent le loup se transforme en berger.

Pour elle l’on délaisse aussi bien l’Évangile

que les docteurs sacrés: ce n’est qu’aux Décrétales

que l’on s’applique encor, comme on le voit aux marges [108].

Le pape même en rêve avec ses cardinaux;

plus jamais son penser ne va vers Nazareth,

où l’ange Gabriel a déployé ses ailes.

Mais tout le Vatican et les autres parties

les plus saintes de Rome, qui furent cimetière

des foules qui jadis "suivaient les pas de Pierre,

se verront délivrés bientôt de l’adultère.»

CHANT X

Regardant en son Fils avec ce même amour

qu’ils respirent les deux pour des siècles sans fin,

la Puissance première et impossible à dire

avec tant d’ordre a fait tout ce que l’on conçoit

par l’esprit ou les sens, que, lorsque l’on y pense, "

on ne peut le comprendre ou le voir sans l’aimer.

Lève donc, ô lecteur, ton regard avec moi

vers les sphères d’en haut, au point précisément

où l’un des mouvements se pénètre avec l’autre [109],

et deviens amoureux de cette omniscience

du Maître, qui si fort aime son propre ouvrage,

qu’il n’en détourne pas les yeux un seul instant.

Vois comme c’est de là que vient se séparer

obliquement le cercle où restent les planètes [110],

afin de contenter le monde qui l’appelle;

et si leur route ici n’était pas inclinée,

bien des forces du ciel iraient se perdre en vain

et les vertus, là-bas, resteraient presque mortes;

ou si l’écart était plus ou moins important

sur l’horizon, en haut aussi bien qu’à la base

l’ordre de l’univers serait plus imparfait [111].

Garde ta place au banc, ô lecteur, méditant

aux choses dont ici je t’offre les prémices,

et tu seras content bien avant d’être las.

Voici ton aliment: sers-toi seul désormais,

car pour moi, tous mes soins seront accaparés

par l’unique sujet dont je suis l’interprète.

Le premier serviteur de toute la nature,

qui baigne l’univers dans la vertu du ciel

et qui de sa clarté mesure notre temps,

se trouvait sous le signe indiqué tout à l’heure

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