Charles Baudelaire - Les Fleurs Du Mal
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Bistré comme la peau d’un bonze,
Une riche toison qui, vraiment, est la sœur
De cette énorme chevelure,
Souple et frisée, et qui t’égale en épaisseur,
Nuit sans étoiles, Nuit obscure!»
V. – Le monstre ou Le paranymphe d’une nymphe macabre
I
Tu n’es certes pas, ma très chère,
Ce que Veuillot nomme un tendron.
Le jeu, l’amour, la bonne chère,
Bouillonnent en toi, vieux chaudron!
Tu n’es plus fraîche, ma très chère,
Ma vieille infante! Et cependant
Tes caravanes insensées
T’ont donné ce lustre abondant
Des choses qui sont très usées,
Mais qui séduisent cependant.
Je ne trouve pas monotone
La verdeur de tes quarante ans;
Je préfère tes fruits, Automne,
Aux fleurs banales du Printemps!
Non, tu n’es jamais monotone!
Ta carcasse a des agréments
Et des grâces particulières;
Je trouve d’étranges piments
Dans le creux de tes deux salières
Ta carcasse a des agréments!
Nargue des amants ridicules
Du melon et du giraumont!
Je préfère tes clavicules
À celles du roi Salomon,
Et je plains ces gens ridicules!
Tes cheveux, comme un casque bleu,
Ombragent ton front de guerrière,
Qui ne pense et rougit que peu,
Et puis se sauvent par derrière,
Comme les crins d’un casque bleu.
Tes yeux qui semblent de la boue,
Où scintille quelque fanal,
Ravivés au fard de ta joue,
Lancent un éclair infernal!
Tes yeux sont noirs comme la boue!
Par sa luxure et son dédain
Ta lèvre amère nous provoque;
Cette lèvre, c’est un Eden
Qui nous attire et qui nous choque.
Quelle luxure! et quel dédain!
Ta jambe musculeuse et sèche
Sait gravir au haut des volcans,
Et malgré la neige et la dèche
Danser les plus fougueux cancans.
Ta jambe est musculeuse et sèche;
Ta peau brûlante et sans douceur,
Comme celle des vieux gendarmes,
Ne connaît pas plus la sueur
Que ton œil ne connaît les larmes,
(Et pourtant elle a sa douceur!)
II
Sotte, tu t’en vas droit au Diable!
Volontiers j’irais avec toi,
Si cette vitesse effroyable
Ne me causait pas quelque émoi.
Va-t’en donc, toute seule, au Diable!
Mon rein, mon poumon, mon jarret
Ne me laissent plus rendre hommage
À ce Seigneur, comme il faudrait.
«Hélas! c’est vraiment bien dommage!»
Disent mon rein et mon jarret.
Oh! très sincèrement je souffre
De ne pas aller aux sabbats,
Pour voir, quand il pète du soufre,
Comment tu lui baises son cas!
Oh! très sincèrement je souffre!
Je suis diablement affligé
De ne pas être ta torchère,
Et de te demander congé,
Flambeau d’enfer! Juge, ma chère,
Combien je dois être affligé,
Puisque depuis longtemps je t’aime,
Étant très logique! En effet,
Voulant du Mal chercher la crème
Et n’aimer qu’un monstre parfait,
Vraiment oui! vieux monstre, je t’aime!
VI. – Vers pour le portrait de M. Honoré Daumier
Celui dont nous t’offrons l’image,
Et dont l’art, subtil entre tous,
Nous enseigne à rire de nous,
Celui-là, lecteur, est un sage.
C’est un satirique, un moqueur;
Mais l’énergie avec laquelle
Il peint le Mal et sa séquelle,
Prouve la beauté de son cœur.
Son rire n’est pas la grimace
De Melmoth ou de Méphisto
Sous la torche de l’Alecto
Qui les brûle, mais qui nous glace,
Leur rire, hélas! de la gaieté
N’est que la douloureuse charge.
Le sien rayonne, franc et large,
Comme un signe de sa bonté!
VII. – Lola de Valence
Entre tant de beautés que partout on peut voir,
Je comprends bien, amis, que le désir balance;
Mais on voit scintiller en Lola de Valence
Le charme inattendu d’un bijou rose et noir
VIII. – Sur les débuts d’Amina Boschetti Au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles
Amina bondit, – fuit, – puis voltige et sourit;
Le Welche dit: «Tout ça, pour moi, c’est du prâcrit;
Je ne connais, en fait de nymphes bocagères,
Que celle de Montagne-aux-Herbes-potagères.»
Du bout de son pied fin et de son œil qui rit,
Amina verse à flots le délire et l’esprit;
Le Welche dit: «Fuyez, délices mensongères!
Mon épouse n’a pas ces allures légères.»
Vous ignorez, sylphide au jarret triomphant,
Qui voulez enseigner la valse à l’éléphant,
Au hibou la gaieté, le rire à la cigogne,
Que sur la grâce en feu le Welche dit: «Haro!»
Et que, le doux Bacchus lui versant du bourgogne,
Le monstre répondrait: «J’aime mieux le faro!»
IX. – À M. Eugène Fromentin à propos d’un importun qui se disait son ami
Il me dit qu’il était très riche,
Mais qu’il craignait le choléra;
– Que de son or il était chiche,
Mais qu’il goûtait fort l’Opéra;
– Qu’il raffolait de la nature,
Ayant connu monsieur Corot;
– Qu’il n’avait pas encor voiture,
Mais que cela viendrait bientôt;
– Qu’il aimait le marbre et la brique,
Les bois noirs et les bois dorés;
– Qu’il possédait dans sa fabrique
Trois contremaîtres décorés;
– Qu’il avait, sans compter le reste,
Vingt mille actions sur le Nord;
Qu’il avait trouvé, pour un zeste,
Des encadrements d’Oppenord;
Qu’il donnerait (fût-ce à Luzarches!)
Dans le bric-à-brac jusqu’au cou,
Et qu’au Marché des Patriarches
Il avait fait plus d’un bon coup;
Qu’il n’aimait pas beaucoup sa femme,
Ni sa mère; – mais qu’il croyait
À l’immortalité de l’âme,
Et qu’il avait lu Niboyet!
– Qu’il penchait pour l’amour physique,
Et qu’à Rome, séjour d’ennui,
Une femme, d’ailleurs phtisique,
Était morte d’amour pour lui.
Pendant trois heures et demie,
Ce bavard, venu de Tournai,
M’a dégoisé toute sa vie;
J’en ai le cerveau consterné.
S’il fallait décrire ma peine,
Ce serait à n’en plus finir;
Je me disais, domptant ma haine:
«Au moins, si je pouvais dormir!»
Comme un qui n’est pas à son aise,
Et qui n’ose pas s’en aller,
Je frottais de mon cul ma chaise,
Rêvant de le faire empaler.
Ce monstre se nomme Bastogne;
Il fuyait devant le fléau.
Moi, je fuirai jusqu’en Gascogne,
Ou j’irai me jeter à l’eau,
Si dans ce Paris, qu’il redoute,
Quand chacun sera retourné,
Je trouve encore sur ma route
Ce fléau, natif de Tournai.
Bruxelles, 1865.
X. – Un cabaret folâtre Sur la route de Bruxelles à Uccle
Vous qui raffolez des squelettes
Et des emblèmes détestés,
Pour épicer les voluptés,
(Fût-ce de simples omelettes!)
Vieux Pharaon, ô Monselet!
Devant cette enseigne imprévue,
J’ai rêvé de vous: À la vue
Du Cimetière, Estaminet.
Poèmes de l’édition posthume des Fleurs du Mal
I. – La prière d’un païen
Ah! ne ralentis pas tes flammes;
Réchauffe mon cœur engourdi,
Volupté, torture des âmes!
Diva! supplicem exaudî!
Déesse dans l’air répandue,
Flamme dans notre souterrain!
Exauce une âme morfondue,
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