Victor Hugo - Les Contemplations

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Les 11 000 vers des Contemplations furent écrits dès 1834, mais surtout pendant l'exil à Jersey, puis à Guernesey, en particulier à partir de 1853 alors que Hugo composait les Châtiments. Mettant fin au silence lyrique qu'il observait depuis les Rayons et les Ombres (1840), le recueil, sommet de sa production poétique, somme de sa vie, de sa sensibilité et de sa pensée, se présente comme «les Mémoires d'une âme» (Préface). Si «une destinée est écrite là jour à jour», le recueil s'érige aussi en expression d'une expérience, celle d'un homme qui se veut comme les autres: «Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous.»

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Doute du bonheur, fruit mortel;
Doute de l’homme plein d’envie;
Doute du prêtre et de l’autel;
Mais crois à l’amour, ô ma vie!

Crois à l’amour, toujours entier,
Toujours brillant sous tous les voiles!
À l’amour, tison du foyer!
À l’amour, rayon des étoiles!

Aime et ne désespère pas.
Dans ton âme où parfois je passe,
Où mes vers chuchotent tout bas,
Laisse chaque chose à sa place.

La fidélité sans ennui,
La paix des vertus élevées,
Et l’indulgence pour autrui,
Éponge des fautes lavées.

Dans ta pensée où tout est beau,
Que rien ne tombe ou ne recule.
Fais de ton amour ton flambeau.
On s’éclaire de ce qui brûle.

À ces démons d’inimitié,
Oppose ta douceur sereine,
Et reverse-leur en pitié
Tout ce qu’ils t’ont vomi de haine.

La haine, c’est l’hiver du cœur.
Plains-les! mais garde ton courage.
Garde ton sourire vainqueur;
Bel arc-en-ciel, sors de l’orage!

Garde ton amour éternel.
L’hiver, l’astre éteint-il sa flamme?
Dieu ne retire rien du ciel;
Ne retire rien de ton âme!

Décembre 18…

XXI .

Il lui disait: «Vois-tu, si tous deux nous pouvions,
«L’âme pleine de foi, le cœur plein de rayons,
«Ivres de douce extase et de mélancolie,
«Rompre les mille nœuds dont la ville nous lie;
«Si nous pouvions quitter ce Paris triste et fou,
«Nous fuirions; nous irions quelque part, n’importe où,
«Chercher loin des vains bruits, loin des haines jalouses,
«Un coin où aurions des arbres, des pelouses,
«Une maison petite avec des fleurs, un peu
«De solitude, un peu de silence, un ciel bleu,
«La chanson d’un oiseau qui sur le toit se pose,
«De l’ombre; – et quel besoin avons-nous d’autre chose?»

Juillet 18…

XXII .

– Aimons toujours! aimons encore!
Quand l’amour s’en va, l’espoir fuit.
L’amour, c’est le cri de l’aurore,
L’amour, c’est l’hymne de la nuit.

Ce que le flot dit aux rivages,
Ce que le vent dit aux vieux monts,
Ce que l’astre dit aux nuages,
C’est le mot ineffable: Aimons!

L’amour fait songer, vivre et croire.
Il a, pour réchauffer le cœur,
Un rayon de plus que la gloire,
Et ce rayon, c’est le bonheur!

Aime! qu’on les loue ou les blâme,
Toujours les grands cœurs aimeront:
Joins cette jeunesse de l’âme
À la jeunesse de ton front!

Aime, afin de charmer tes heures!
Afin qu’on voie en tes beaux yeux
Des voluptés intérieures
Le sourire mystérieux!

Aimons-nous toujours davantage!
Unissons-nous mieux chaque jour.
Les arbres croissent en feuillage;
Que notre âme croisse en amour!

Soyons le miroir et l’image!
Soyons la fleur et le parfum!
Les amants, qui, seuls sous l’ombrage,
Se sentent deux et ne sont qu’un!

Les poëtes cherchent les belles.
La femme, ange aux chastes faveurs,
Aime à rafraîchir sous ses ailes
Ces grands fronts brûlants et rêveurs.

Venez à nous, beautés touchantes!
Viens à moi, toi, mon bien, ma loi!
Ange! viens à moi quand tu chantes,
Et, quand tu pleures, viens à moi!

Nous seuls comprenons vos extases;
Car notre esprit n’est point moqueur;
Car les poëtes sont les vases
Où les femmes versent leur cœur.

Moi qui ne cherche dans ce monde
Que la seule réalité,
Moi qui laisse fuir comme l’onde
Tout ce qui n’est que vanité,

Je préfère, aux biens dont s’enivre
L’orgueil du soldat ou du roi,
L’ombre que tu fais sur mon livre
Quand ton front se penche sur moi.

Toute ambition allumée
Dans notre esprit, brasier subtil,
Tombe en cendre ou vole en fumée,
Et l’on se dit: «Qu’en reste-t-il?»

Tout plaisir, fleur à peine éclose
Dans notre avril sombre et terni,
S’effeuille et meurt, lis, myrte ou rose,
Et l’on se dit: «C’est donc fini!»

L’amour seul reste. Ô noble femme,
Si tu veux, dans ce vil séjour,
Garder ta foi, garder ton âme,
Garder ton Dieu, garde l’amour!

Conserve en ton cœur, sans rien craindre,
Dusses-tu pleurer et souffrir,
La flamme qui ne peut s’éteindre
Et la fleur qui ne peut mourir!

Mai 18…

XXIII. Après l’hiver

Tout revit, ma bien-aimée!
Le ciel gris perd sa pâleur;
Quand la terre est embaumée,
Le cœur de l’homme est meilleur.

En haut, d’où l’amour ruisselle,
En bas, où meurt la douleur,
La même immense étincelle
Allume l’astre et la fleur.

L’hiver fuit, saison d’alarmes,
Noir avril mystérieux
Où l’âpre sève des larmes
Coule, et du cœur monte aux yeux.

Ô douce désuétude
De souffrir et de pleurer!
Veux-tu, dans la solitude,
Nous mettre à nous adorer?

La branche au soleil se dore
Et penche, pour l’abriter,
Ses boutons qui vont éclore
Sur l’oiseau qui va chanter.

L’aurore où nous nous aimâmes
Semble renaître à nos yeux;
Et mai sourit dans nos âmes
Comme il sourit dans les cieux.

On entend rire, on voit luire
Tous les êtres tour à tour,
La nuit, les astres bruire,
Et les abeilles, le jour.

Et partout nos regards lisent,
Et, dans l’herbe et dans les nids,
De petites voix nous disent:
«Les aimants sont les bénis!»

L’air enivre; tu reposes
À mon cou tes bras vainqueurs. –
Sur les rosiers que de roses!
Que de soupirs dans nos cœurs!

Comme l’aube, tu me charmes;
Ta bouche et tes yeux chéris
Ont, quand tu pleures, ses larmes,
Et ses perles quand tu ris.

La nature, sœur jumelle
Ève et d’Adam et du jour,
Nous aime, nous berce et mêle
Son mystère à notre amour.

Il suffit que tu paraisses
Pour que le ciel, t’adorant,
Te contemple; et, nos caresses,
Toute l’ombre nous les rend!

Clartés et parfums nous-mêmes,
Nous baignons nos cœurs heureux
Dans les effluves suprêmes
Des éléments amoureux.

Et, sans qu’un souci t’oppresse,
Sans que ce soit mon tourment,
J’ai l’étoile pour maîtresse;
Le soleil est ton amant;

Et nous donnons notre fièvre
Aux fleurs où nous appuyons
Nos bouches, et notre lèvre
Sent le baiser des rayons.

Juin 18…

XXIV .

Que le sort, quel qu’il soit, vous trouve toujours grande!
Que demain soit doux comme hier!
Qu’en vous, ô ma beauté, jamais ne se répande
Le découragement amer,
Ni le fiel, ni l’ennui des cœurs qui se dénouent,
Ni cette cendre, hélas! que sur un front pâli,
Dans l’ombre, à petit bruit secouent
Les froides ailes de l’oubli!
Laissez, laissez brûler pour vous, ô vous que j’aime!
Mes chants dans mon âme allumés!
Vivez pour la nature, et le ciel, et moi-même!
Après avoir souffert, aimez!
Laissez entrer en vous, après nos deuils funèbres,
L’aube, fille des nuits, l’amour, fils des douleurs,
Tout ce qui luit dans les ténèbres,
Tout ce qui sourit dans les pleurs!

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