Норберт Элиас - Придворное общество

«Si М. de la Rochefoucauld passa sa vie dans la faveur la plus declaree il taut dire aussi qu elle lui coiita cher, s ’ il avait quelques sentiments de la liberte. Jamais valet ne le fut de personne avec tant d’assiduite et de bassesse, il faut lacher le mot, avec tant d’esclavage II n’est pas aise de com prendre qu’il s’en put trouver un second a soutenir plus de quarante ans d’une semblable vie, Le lever et le coucher, les deux autres changements d’habits tous les jours, les chasses et les promenades du roi tous les jours aussi, il n’en manquait jamais, quelquefois dix ans de suite sans decoucher d ou etait le roi, et sur le pied de demander conge, non pas pour decoucher, car en plus de quarante ans il n’ajamais couche vingt fois a Paris, mais pour aller diner hors de la cour et ne pas etre a la promenade: il ne fut jamais malade, et sur la fin rarement et courtement de la gouttev». St. Simon , Memoiren, Bd. XIII, Кар. 229. S 71.

«Cette histoire de La Rochefoucauld ressemble a celle de Conde. M. le Prince est devenu cour tisan. lui aussi; son fils ne bougera pas de chez le Roi; son petit-fils epousera une batarde du Roi. Les La Rochefoucauld et les Conde tomberent de revoke en servitude». Lavisse, Louis XIV, S. 103/104.

Сен-Симон . Мемуары Полные и доподлинные воспоминания герцога де Сен-Симона о веке Людовика XIV и Регентстве. Избранные главы. Кн. 1 Москва 1991. c. 461–465.

St. Simon , Memoiren, Bd. XVII, Кар. 299, S. 89. Как видим, понятие «буржуа» получило пренебрежительный оттенок не в борьбе между буржуазией и пролетариатом, а в борьбе между буржуазией и дворянством. Из придворного общества оно постепенно перекочевало в труды теоретиков пролетариата.

«Laneantissement de la noblesse lui etait odieux, et son egalite entre elle insupportable. Cette derniere noveaute qui ne cedait qu aux dignites, et qui confondait le noble avec le gentilhomme, et ceux-ci avec les seigneurs, lui paraissait de la derniere injustice et ce defaut de gradation une cause prochaine de ruine et destructive d’un royaume tout militaire II se souvenait que le monarque n’avait dii son salut dans les plus grands perils sous Philippe de Valois, sous Charles V., sous Charles VII, sous Louis XIL, sous Francois I, sous ses petit-fils, sous Henri IV., qu’a cette noblesse, qui se conaissait et se tenait dans les bornes de ses differences reciproques qui avait la volonte et le moyen de marcher au secours de l’etat, par bandes et par provinces, sans embarras et sans confusion, parce que aucun n’etait sorti de son etat, et ne faisait difficulte d’obeir a plus grand que soi. II voyait au contrane ce secours eteint par les contraires; pas un qui n en soit venu a pretendre l’egalite a tout autre, par consequent plus rien d’organise, plus de commandement et plus d obeissance.

Quant aux moyens, il etait touche, jusqu’au plus profond du coeur, de la ruine de la noblesse, des voies prises et toujours commutes pour l’ у reduire et l’y tenir, de l’ab abatardissement que la misere et le melange du sang par les contmuelles mesalliances necessaires pour avoir du pain, avaient etabli dans les courages et pour valeur, et pour vertu et pour sentiments II etait indigne de voir cette noblesse francaise si celebre, si illustre, devenue un peuple presque de la meme sorte que le peuple meme, et seulement distinguede lui en ce que le peuple a la libertede tout travail, de tout negoce, des armes meme, au lieu que la noblesse est devenue une autre peuple qui n’a d autre choix qu’une mortelle et ruineuse oisivete, qui par son inutilite a tout la rend a charge et meprisee, ou d aller a la guerre se faire tuer, a travers les insultes des commis des secretaires d’etat, et des secretaires des intendants, sans que les plus grands de toute cette noblesse par leur naissance, et par leur dignite qui, sans les sortir de cet ordre, les met au-dessus d’elle, pmssent eviter ce meme sort d’inutilite, ni les degouts des maitres de la plume lorsqu ils servent dans les armees.

Ce prince ne pouvait s accoutumer qu on ne put parvenir a gouverner l etat en tout ou en partie sie on n’avait ete maitre des requetes, et que ce fut entre les mains de la jeunesse de cette magistrature que toutes les provinces fussent remises pour les gouverner en tout genre, et seuls, chaqun la sienne a sa pleine et entiere discretion, avec un pouvoir infiniment plus grandet une autorite plus libre et plus entiere, sans nulle comparaison que les gouverneurs de ces provinces n’en avaient jamais eue». St. Simon , Memoires, Buch XVIII, Кар. 322, S. 222 ff.

Для обозначения явлений, относящихся к периоду, предшествовавшему институализированному перемещению земельной и военной знати ко двору (Verhofung) мы вслед за Элиасом будем употреблять термин — «допридворные» (vorhöfisch). — Прим. перев.

См. N. Elias , Über den Prozeß der Zivilisation, Bern und München 1969, Bd II, S. 351 f f.

См. N. Elias , Über den Prozeß der Zivilisation, Bd II, S. 312 ff.

St. Simon , Memoiren, übers. v. Lotheisen, Bd. II, S. 89.

Lemonnier , La France sous Henri II., Hist, de Fr. Bd. V., S. 294.

Lemonnier , ааО., S. 295.

См. Desportes , Oeuvres completes, изданные A. Micheles, 1858, S. 435–437.

См. также De Vaissiere , Gentilshommes Campagnards, S. 175, где приведен целый ряд примеров нежелания дворян «проводить в деревне свою жизнь», «а faire es villes sa demeu rance». Там показано, как восходящее третье сословие (Roture) было сперва охвачено движением в противоположном направлении, ибо, чтобы вести «дворянский» образ жизни и полностью очиститься от «буржуазности» («Se nettoyer de toute roture»), оно поселялось в деревне. Отчасти это привело к новому обеднению и их появлению при дворе в качестве обедневшего дворянства.

Desporte , Oeuvres completes, S. 431.

Agrippa d’Aubigné , Les Aventures du Baron de Foeneste, Oeuvres Completes, ed. par Réaume et Caussade, Paris 1877, S. 395–396.

Переход в иной род (иное качество) ( греч. ). — Прим. перев.

Les Oeuvres de Ph. Vitry ed. G. P. Tarbé, Reims 1850.

d’Urfe , L’Astree, Nouvelle Edition, Lyon 1925. Bd. I, S. 438–439.

Marguerite de Valois , Oevres, Hrsg. M.F. Guessard, Paris 1842, S. 56.