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Juliette Benzoni: Jason des quatre mers

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Juliette Benzoni Jason des quatre mers

Jason des quatre mers: краткое содержание, описание и аннотация

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Devenue princesse Sant'Anna par son surprenant mariage italien, Marianne d'Asselnat revient à Paris. La passion que lui portait l'Empereur s'est apaisée et Marianne elle-même commence à voir clair dans son cœur. Au hasard d'un bal, elle retrouve avec émotion celui qui, un jour, risqua sa vie pour la sauver : Jason Beaufort, le marin venu d'outre-Atlantique, l'aventurier des quatre mers aujourd'hui marié mais qui continue à l'aimer depuis leur première rencontre. Autour du couple déchiré, se tisse un redoutable complot ourdi par la politique impériale. Quand Jason est condamné au bagne pour un crime qu'il n'a pas commis, Marianne n'hésite pas à braver l'Empereur.

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— Je sais qui a tué Nicolas Mallerousse et je le tiens, quant au faux-monnayeur...

Il hésita un instant, jetant sur la jeune femme anxieuse un regard incertain. Elle crut bon de l’encourager :

— Eh bien ? N’était-ce donc pas le même ?

— Non. Le faux-monnayeur... c’est moi !

Le vieux plafond s’effondrant sur sa tête n’eût pas sidéré Marianne plus totalement. Elle regarda l’Empereur comme si tout à coup elle doutait qu’il fût sain d’esprit.

— Vous, Sire ?

— Moi-même ! Pour détruire le commerce anglais j’avais imaginé de faire frapper une quantité de fausses livres anglaises dans un atelier discret, par des hommes sûrs, et d’en inonder le marché. J’ignore comment les misérables qui en ont déposé sur le bateau de Jason Beaufort se les sont procurées, mais une chose était certaine : c’étaient les miennes... et il m’était impossible de le proclamer. Voilà pourquoi, tandis que, dans les prisons et un peu partout en France, mes agents travaillaient obscurément à démêler la vérité, j’ai laissé reposer l’accusation sur ton ami. Voilà aussi pourquoi j’avais signé sa grâce à l’avance et préparé, aussi minutieusement que possible, son évasion. Elle ne pouvait manquer : Vidocq est un habile homme... et j’étais bien certain que tu lui donnerais un coup de main !

— En vérité, Sire, nous sommes bien peu de chose entre vos doigts et j’en arrive à me demander si un homme de génie est un bienfait des dieux... ou une calamité ! Mais, Sire, ce coupable... ajouta-t-elle avec anxiété, ou... ces coupables ?

— Tu as raison de dire « ces » car il y en a eu plusieurs mais ils avaient un chef, et ce chef... mais viens plutôt avec moi.

— Où donc ?

— Jusqu’au donjon, j’ai quelque chose à te montrer... Mais couvre-toi bien.

Retrouvant d’instinct les gestes caressants qu’il avait naguère pour l’aider à mettre un manteau ou à enrouler une écharpe autour de sa tête, durant les jours si doux de Trianon, il disposa lui-même le capuchon sur les cheveux de Marianne et lui tendit ses gants qu’elle avait jetés sur la pierre de l’âtre. Puis, toujours comme autrefois, il prit son bras pour sortir et fit, au passage, à Roustan, signe de les suivre.

Au-dehors, le vent glacial les saisit dans son tourbillon mais, appuyés l’un à l’autre, ils se lancèrent à travers la vaste cour, enfonçant jusqu’à la cheville dans la neige qui crissait sous leurs pas. Arrivés à la barbacane du donjon. Napoléon fit passer sa compagne devant lui sous la voûte basse gardée par des factionnaires qui avaient l’air figés par le froid. Il y avait de petits glaçons jusque dans leurs moustaches. L’Empereur retint Marianne. Une lanterne, accrochée au mur par un anneau de fer, éclaira son regard gris-bleu qui était devenu très grave, sévère même mais sans dureté :

— Ce que tu vas voir est horrible, Marianne... et tout à l’ait exceptionnel. Mais, je te le répète, il faut que justice soit faite ! Es-tu prête à regarder ce que je veux te montrer ?

Elle soutint son regard sans broncher :

— Je suis prête !

Il saisit alors sa main et l’entraîna. On franchit une autre porte basse et l’on se trouva au pied du donjon sur un pont-dormant qui enjambait le profond et large fossé. Un escalier de bois descendait dans ce fossé et Marianne, machinalement, regarda au fond où brillaient des lanternes. Mais, aussitôt, elle eut un mouvement de recul et un gémissement d’horreur : dans la neige boueuse du fond, gardée par deux factionnaires, une horrible construction se dressait, sinistre, une hideuse fenêtre de bois peint en rouge retenant tout en haut un couteau triangulaire : la guillotine !

Les yeux dilatés d’horreur, Marianne regardait l’affreuse machine. Elle tremblait si fort que Napoléon, doucement, passa un bras autour d’elle et la retint contre lui.

— C’est affreux, n’est-ce pas ? Je le sais, va ! Et nul plus que moi ne hait cet atroce instrument.

— Pourquoi, alors...

— Pour punir comme il se doit ! Tout à l’heure, un homme va mourir ! Il attend dans un cachot du donjon et nul, hormis les quelques hommes triés sur le volet qui assisteront à son exécution, ne saura que l’échafaud a été dressé ici cette nuit, comme nul n’aura connaissance du jugement qui l’a ordonné ! Mais c’est qu’aussi cet homme est un criminel exceptionnel, un misérable comme on en voit peu. Il a, l’été passé, égorgé froidement Nicolas Mallerousse après l’avoir attiré dans un piège et l’avoir transporté ligoté et bâillonné avec l’aide de ses complices dans la maison de Passy où habitait Jason Beaufort. Là, il l’a tué mais ce n’était qu’un parmi ses nombreux crimes. Quelques dizaines d’hommes, mes soldats, retenus prisonniers sur les pontons anglais, sont morts, déchirés par les chiens que ce misérable avait dressés à les traquer...

Depuis que, tout à l’heure, Napoléon avait annoncé qu’il tenait les coupables, Marianne avait pressenti qu’elle allait entendre cela. Elle savait depuis si longtemps, elle, qui avait assassiné Nicolas ! Mais elle ne parvenait pas à croire qu’un aussi diabolique personnage eût pu se laisser prendre. Pourtant, les dernières paroles prononcées par Napoléon jetaient dessus une lumière aveuglante.

Un doute, plus fort que la raison, demeurait encore en Marianne. Elle l’exprima :

— Sire ! Etes-vous bien sûr cette fois de ne point vous tromper ?

Il tressaillit, braquant sur elle un regard soudain glacé.

— Tu ne vas pas, aussi, me demander la grâce de celui-là ?

— A Dieu ne plaise. Sire !... si c’est bien lui !

— Viens ! Je vais te le montrer.

Ils pénétrèrent dans le donjon, franchirent le corps de garde dont, pour une fois, la porte était fermée, gravirent le bel escalier à vis jusqu’au premier étage où ils débouchèrent dans une salle gothique dont la voûte à quatre travées était supportée par un énorme pilier central. Là veillaient un geôlier... et Vidocq dont la haute taille se cassa en deux à la vue de l’Empereur. Aux angles de la pièce, des portes fortement armées donnaient sur les cellules prises chacune dans une tourelle. Un geste de Napoléon appela le geôlier.

— Ouvre sans bruit le guichet. Madame veut voir le prisonnier.

L’homme se dirigea vers l’un des angles, ouvrit un guichet grillagé et s’inclina.

— Approche ! dit Napoléon à Marianne. Regarde !...

Avec répugnance, elle vint jusqu’à la porte, craignant et souhaitant à la fois ce qu’elle allait voir, mais surtout redoutant de trouver là un visage inconnu, celui de quelque malheureux que l’on aurait réussi, par l’un de ces tours de passe-passe où l’on était si habile, à faire passer pour le vrai coupable.

Une lanterne, posée sur un escabeau, éclairait l’intérieur de la cellule ronde. Un feu brûlait dans la haute cheminée conique avec des éclatements joyeux mais, sur la couchette, un homme était étendu, des chaînes aux poignets et aux pieds et, cet homme, Marianne n’eut besoin que d’un regard pour constater qu’il était bien celui qu’elle espérait et redoutait à la fois de voir. C’était Francis Cranmere, c’était l’homme dont, un instant, elle avait porté le nom.

Il dormait. Mais d’un sommeil fiévreux et agité qui lui rappela celui du petit abbé espagnol, dans la prison de la Force, le sommeil d’un homme qui a peur et que cette peur taraude jusque dans ses rêves... Devant les yeux agrandis de Marianne, une main fine et blanche referma doucement le guichet.

— Alors ? demanda Napoléon. C’est bien lui, cette fois ?

Incapable de parler, elle fit signe que oui mais il lui fallut s’appuyer un instant à la muraille tant son émotion était forte, faite à la fois d’une joie sombre et d’une sorte d’horreur, de surprise aussi de voir enfin pris au piège le démon qui avait failli détruire à jamais sa vie. Quand elle l’eut un peu maîtrisée, elle releva les yeux, vit l’Empereur en face d’elle qui la regardait avec inquiétude et, plus loin, Vidocq, immobile contre le pilier central.

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