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Juliette Benzoni: Princesses des Vandales

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Juliette Benzoni Princesses des Vandales

Princesses des Vandales: краткое содержание, описание и аннотация

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Après avoir trouvé son château pillé et dévasté par les troupes du Grand Condé, qu’elle aime depuis l’enfance, Isabelle, duchesse de Châtillon, entend lui faire payer mais ne résistera pas longtemps à l’amour qu’il lui avoue. Ce pourrait être le bonheur. Ce sera la fin d’une paix relative pour Isabelle. La Fronde du Parlement et des Parisiens s’achève. Celle des Princes commence. Moins pour chasser Mazarin que pour s’emparer du pouvoir, avant que le jeune Louis XIV ne l’assume. Pour Isabelle commence un incessant et épuisant combat où elle ira jusqu’à jouer sa vie pour empêcher le héros de Rocroi de passer à l’ennemi et de retourner ses armes contre la France, entraînant avec lui François, son jeune frère qu’elle aime infiniment. Quand cette dure bataille prend fin, Isabelle, adorée des uns, détestée des autres, n’en aura pas fini avec l’aventure menée au galop de ses chevaux. Ils la mèneront très loin, très haut sans qu’elle abandonne jamais l’amour de son enfance.

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— Vous les jugez bien mal, madame la duchesse, protesta Turenne. Ils sont tous gentilshommes et leur parole d’honneur…

— Monsieur le maréchal, répondit-elle déployant son plus beau sourire. Il en va de la parole comme d’autres choses ici-bas : si l’on veut pouvoir la donner à quelqu’un, il faut d’abord la reprendre, non ?

— Libre à vous de n’être pas d’accord, protesta Chavagnac, mais mes hommes ont des ordres précis !

— Les miens aussi ! renchérit Turenne. Vous êtes trop belle, madame, pour courir les grands chemins sans protection !

— J’ai Bastille ! Il vaut dix hommes à lui tout seul !

— C’est moins que vingt !…

Il fallut bien en passer par là et c’est ainsi qu’Isabelle entra dans Paris.

L’aventure, peu ordinaire, tenta la lyre du poète Loret :

La duchesse de Châtillon

Dont sans amoureux aiguillon

Le plus sévère et le plus sage

Ne saurait lorgner le visage

Est revenue en cette ville

Accompagnée en bel arroi

Des gens du Prince et du Roy

Mais, outre ces braves gens d’armes

Dix mille amours, dix mille appas

La suivaient aussi pas à pas ;

Et ce fut avec cette escorte

Moitié charmante et moitié forte

Ainsi que plusieurs m’ont appris

Que la belle entra dans Paris.

Mi-amusée, mi-ravie d’une entrée aussi sensationnelle, la voyageuse passa à l’hôtel de Valençay déposer Agathe, les bagages, et faire un brin de toilette avant de se précipiter chez Mme de Brienne, pressée autant par l’affection que par la hâte d’avoir des nouvelles de la ville. Elle y fut reçue avec une joie non dissimulée.

— Quand j’ai su les dommages de Châtillon, je voulais vous aller voir, dit l’excellente femme, et puis j’ai pensé qu’il y avait mieux à faire que d’augmenter vos charges avec un supplément de bouches à nourrir ! Cela a-t-il été très dur ?

— Encore assez mais je crois avoir réparé le plus gros. Le reste viendra peu à peu à la faveur des beaux jours et j’ai un compte sévère à régler avec Monsieur le Prince. Ensuite j’irai quelques jours à Mello voir comment va mon fils. Il me manque mais je suis heureuse d’avoir résisté à l’envie de l’emmener. Qu’en aurais-je fait, mon Dieu, dans ce désastre ?

— C’était à ce point ?

— Pire encore ! Quand je songe que Monsieur le Prince s’était déclaré désireux de prendre quelque repos chez une amie ! Comment se serait-il comporté si j’avais été une ennemie ? Il aurait ruiné Châtillon jusqu’aux fondations ! Au fait : est-il vrai qu’il est à Paris ?

— Oh oui, il y est et il ne peut sortir de chez lui sans susciter attroupements, cortèges et ovations !

— Et la Cour est… ?

— A Saint-Germain, mais n’allez pas conclure que les Parisiens lui soient hostiles ! On crie en général : « Vive le Roi. Vive Condé ! Pas de Mazarin ! » C’est commode, ne trouvez-vous pas ?

— Et le coadjuteur dans tout cela ? Je veux dire le cardinal de Retz ?

— Oh, lui ? Il s’agite comme un pou dans la paille et aimerait que son beau chapeau tout neuf l’amène en douceur au trône épiscopal de Notre-Dame. Votre retour va l’enchanter !

— Lui ? s’esclaffa Isabelle. Alors qu’il collectionne les maîtresses ? Il est vrai, ajouta-t-elle, qu’il est tout à fait capable de se transformer en saint homme très convaincant s’il le juge utile !

— J’espère vivre assez vieille pour assister à ce « miracle », fit Mme de Brienne. Mais parlons de vous ! Quels sont vos projets immédiats ? Vous allez venir auprès de moi, j’espère ?

— J’en meurs d’envie mais pas maintenant. J’entends croiser le fer avec Condé aussitôt que possible. Il est là au moins ?

— Pour ce que j’en sais il ne quitte guère son hôtel !

— Parfait ! Et comme il faut battre le fer quand il est chaud, j’y vais de ce pas.

Tout en parlant, elle alla se poser devant un miroir pour s’assurer qu’elle était à son avantage. Ce qui amusa Mme de Brienne :

— N’ayez crainte ! Vous êtes superbe ! Et cette lueur guerrière que je vois dans vos yeux vous sied à merveille ! L’ennemi ne devrait pas vous opposer une longue résistance ! Même s’il a fait de son palais une véritable place forte !

— C’est ce que nous verrons ! Et j’ai toujours le laissez-passer de M. de Chavagnac !

Elle n’en eut pas besoin. Jusqu’au dernier serviteur, tout le monde la connaissait à l’hôtel près du Luxembourg. Le portail s’ouvrit largement devant sa voiture et quand Bastille, du haut de son siège, eut annoncé que Mme de Châtillon désirait vivement s’entretenir – sur l’heure ! – avec Monsieur le Prince, elle ne vit que portes ouvertes et dos courbés. Certains de leurs propriétaires affichaient même un sourire si béat que, eût-elle gardé le moindre doute, il se fût envolé aussitôt. Le dernier visage qu’elle aperçut dans le cabinet-librairie du Prince fut celui de Lenet, cet inamovible conseiller très écouté dont elle savait qu’il n’était pas de ses amis, même s’il s’était donné quelque peine pour qu’elle crût le contraire. Elle n’oublierait jamais son comportement, après le décès de la princesse Charlotte, pour la priver des magnifiques perles reçues en héritage ! Et d’ailleurs fit comme si elle ne le voyait pas !

Son regard braqué droit dans celui de Condé, elle déclara avec insolence :

— J’ai à vous parler, mon cousin ! Et seule à seul !

D’abord enflammés sous le coup de la colère, les yeux fauves s’apaisèrent jusqu’à une lueur amusée mais le visage demeura sévère :

— Laissez-nous, Lenet, puisque Mme la duchesse l’exige !

Le ton employé ne laissait pas place à la discussion. Le Bourguignon s’inclina et sortit non sans avoir adressé à la visiteuse un salut qu’elle ne lui rendit que d’un signe de tête. Ensuite le silence régna jusqu’à ce que Condé le brise :

— On dirait que vous vous croyez tout permis, madame la duchesse ? Vous ne manquez pas d’audace…

— Cela vous sied de parler d’audace après que vous vous soyiez comporté chez moi comme un soudard pris de boisson à la tête d’une bande de reîtres !

— J’étais blessé, mes hommes épuisés ! Il nous fallait nous refaire…

— A mes dépens ? Quand, à la suite d’une bataille on en est arrivé à l’état que vous évoquez, on ne commence pas par briser les meubles et détruire tout ce qui vous tombe sous la main ! Mais je ne suis pas venue me répandre en lamentations ; je suis venue pour me faire payer…

D’un geste vif, elle ouvrit le rouleau de papier qu’elle cachait dans son manchon et qui se déroula jusqu’au sol :

— Voici votre facture, mon cousin ! Vous me devez très exactement dix mille écus d’or et trente-trois deniers !

La somme si froidement annoncée le fit bondir, réveillant le fonds d’avarice qui sommeillait chez le fils de son père :

— Dix mille écus ? Pour quelques vieilleries, quelques salissures…

— Voulez-vous que nous comptions ensemble ? Encore avons-nous calculé au plus juste ! Dix mille écus et trente-trois deniers…

— D’où les sortez-vous ceux-là ? ricana-t-il.

— Ce sont ceux de Judas ! Puisque vous avez choisi ce vilain rôle !

Du coup, il explosa :

— Si quelqu’un mérite cette insulte, c’est plutôt vous que moi… ou bien vous n’avez pas lu ma lettre !

— Oh, que si ! Parlons-en puisque vous y tenez ! Je ne vous ai jamais menti et si Nemours est honnête il vous dira que je l’ai chassé lorsque j’ai appris qu’il vous rejoignait dans votre folie espagnole ! Ce qu’il est allé fêter dans les bras de votre sublimissime sœur Longueville !…

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