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Juliette Benzoni: On a tué la Reine!

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Juliette Benzoni On a tué la Reine!

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Enfuie du couvent où sa mère veut lui faire prendre le voile afin de s’assurer la fortune paternelle, Charlotte de Fontenac se réfugie chez sa tante de Brécourt, sœur de son père défunt. Dans la nuit, elle se perd et surprend un rituel terrifiant dans une chapelle abandonnée. Un inconnu l’arrache à sa dangereuse contemplation... C’est le temps où le vent pestilentiel de l’affaire des Poisons souffle sur Paris et la cour de Louis XIV. Mme de Brécourt met Charlotte à l’abri au Palais-Royal chez la jeune duchesse d’Orléans, Madame, la pittoresque princesse Palatine. Un chemin singulier, celui des palais royaux, s’ouvre devant Charlotte, plus dangereux qu’on ne pourrait croire. Une fantaisie de la nature l’a fait ressembler à un ancien amour de Louis XIV, ce qui lui vaut la haine feutrée de Mme de Maintenon en passe de supplanter Mme de Montespan. Au moment de la plus grande menace, c’est de la reine Marie-Thérèse que viendra le secours. Pour peu de temps car celle-ci meurt en quatre jours... Des morts suspectes, des messes noires, un amour qui n’ose pas dire son nom et des protections qui tombent l’une après l’autre. Que va devenir Charlotte ?

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10 juillet on passe à Metz, le 12 à Verdun, le 15 à Châlons-sur-Marne, le 18 à La Ferté-sous-Jouarre et on est enfin de retour à Versailles le 20[28]... »

Ce fut avec un vif soulagement général que l’on retrouva les eaux jaillissantes, les bosquets ombreux. Toutes les dames étaient épuisées... sauf la Reine, épanouie comme on ne l’avait jamais vue ! C’était à peine croyable et Charlotte, qui l’avait suivie partout comme un petit chien, débordait d’admiration.

Et puis, brutalement, ce fut le drame. Le 26 juillet au matin, Marie-Thérèse, qui avait passé une mauvaise nuit, se sentit fébrile et décida de rester au lit. Appelé aussitôt, son premier médecin, Fagon, après l’avoir examinée, déclara qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter :

- Dans quarante-huit heures il n’y paraîtra plus...

Mais, le lendemain, une forte fièvre se déclara. On s’aperçut en même temps qu’un furoncle poussait sous le bras gauche. Un furoncle qui la faisait beaucoup souffrir. On y appliqua un emplâtre humide et tiède cependant qu’à Fagon se joignait D’Aquin, le premier médecin du Roi qui, avec de grands airs, prit sur-le-champ la direction des opérations. On décida d’un commun accord de saigner. Mais où ?

Une vive discussion commença. Fagon souhaitait saigner au bras alors que D’Aquin tenait pour une saignée au pied. Voyant qu’on ne s’en sortait pas, le médecin du Roi prit son confrère à part :

- Venez ça que nous débattions plus tranquillement qu’au milieu de tous ces gens...

Et de l’entraîner dans un petit cabinet de service voisin de la chambre.

- Je suis le médecin du Roi, intima D’Aquin et ce sont mes décisions qui doivent l’emporter. Il faut saigner au pied !

- Mais cela n’a pas de sens. Vous allez entraîner l’humeur à l’intérieur du corps...

- Pas du tout. Je sais ce que je dis. Vous allez ordonner au chirurgien Gervais d’opérer au pied. Ainsi vous servirez mieux le... royaume que vous ne l’imaginez et nous en retirerons l’un comme l’autre un grand bien ! Ecoutez-moi ! Il le faut !... Maintenant appelez Gervais !

Le chirurgien entendit l’ordre qu’on lui donnait avec une réelle stupeur, voulut discuter mais s’entendit imposer silence. Alors, les larmes aux yeux, il gémit :

- Vous voulez donc que ce soit moi qui tue notre reine ?

On le reconduisit aussitôt auprès du lit. Or aucun de ces hommes n’avait remarqué la présence de Charlotte cachée par les portes d'une armoire où elle cherchait quelque chose et qui, en les entendant, s'était retenue de bouger et même de respirer. Quand ils sortirent elle chercha un tabouret où s’asseoir, tremblant de tous ses membres tant elle était terrifiée par ce qu’elle venait d’entendre... Elle voulut se relever mais ses jambes refusèrent de lui obéir et elle retomba sur son siège, les oreilles bourdonnantes, à deux doigts de l’évanouissement...

Qu’est-ce que cela signifiait ? Avait-elle rêvé ou vraiment entendu clairement le médecin du Roi intimer à celui de la Reine un ordre que celui-ci n’avait guère pris la peine de discuter ? Il lui restait dans les oreilles la douleur du chirurgien : « Vous voulez donc que ce soit moi qui tue notre reine ? »

Un moment elle put croire que les battements affolés de son cœur ne se calmeraient jamais et qu'elle allait rester là, quasi paralysée par l’horreur ! Ce fut cette idée qui la remit debout et, oubliant ce qu’elle était venue chercher, la précipita dans la chambre. Le sang coulait déjà du pied dans un bassin d’argent...

Le regard terrifié de Charlotte rencontra, de l’autre côté du lit, celui de la duchesse de Créqui, plein d’une sombre incrédulité. Elle comprit que cette grande dame, possédant peut-être une teinte de l’art de soigner, n’arrivait pas à croire ce qu’elle voyait. D’ailleurs aucun soulagement ne se manifesta. On décida alors de faire boire à la malade un vin d'émétique qu’elle absorba sans se départir de sa douceur habituelle. Cela lui occasionna des vomissements douloureux qui achevèrent de l’affaiblir. La nuit fut agitée, la Reine délirait... Une nouvelle saignée dégagea un peu le cerveau, ramenant la conscience, mais il était évident que Marie-Thérèse souffrait le martyre... Charlotte passa la nuit entière dans cette chambre dont le faste insultait presque à tant de douleur subie sans une plainte...

Au matin du 30 le bruit courut Versailles que la Reine était au plus mal. Le Roi vint prendre des nouvelles mais ne s'attarda pas : il y avait conseil. Cependant Marie-Thérèse avait compris qu’elle allait mourir et réclama le viatique. Son confesseur alla en avertir le Roi. C’est l’archevêque de Paris, François Harlay de Champvallon, qui fut le plus prompt à réagir. Il quitta son siège du conseil et retroussant ses moires violettes se précipita à la chapelle dont, toujours courant, il rapporta le saint sacrement, criant au passage à ceux qu’il rencontrait d’allumer et d’apporter des flambeaux. Puis ordonna que l’on ouvrît largement les portes de la chambre dont on pria les occupants de sortir... Seuls le Roi, le Dauphin et les membres de la famille royale purent y pénétrer.

Penché au chevet de Marie-Thérèse, Monseigneur de Harlay voulut l’exhorter à accepter les volontés du Ciel mais, en dépit de ses souffrances, elle était résignée. Un moment après, elle recommanda à son époux ses œuvres, ses pauvres, ses malades[29] puis murmura :

- Depuis que je suis reine je n’ai eu qu’un jour heureux...

Etait-ce le premier ou ce dernier qui l’envoyait auprès de Dieu ?

Louis XIV éclata alors en sanglots mais chacun savait qu’il pleurait facilement. Le chagrin du Dauphin, lui, faisait peine à voir. Il ne cessait de baiser les mains de cette mère chérie qui prenait si grand soin de lui quand il était petit, le faisait manger, le promenait, le veillait quand il était malade. Toujours si douce, si tendre !... Monsieur, débordant de bonne volonté mais toujours frivole, présentait à sa belle-sœur une eau de senteur en laissant tomber des larmes. Madame, elle, pleurait de tout son cœur celle qui s’était montrée une amie fidèle...

A trois heures de l’après-midi, tout était fini...

Laissant alors le corps aux femmes de chambre qui lui fermèrent les yeux et allaient procéder à la toilette afin d’exposer la Reine sur son lit, le Roi déclara noblement :

- Voilà le premier chagrin qu’elle me cause. Elle n’a jamais dit non...

Puis sortit en annonçant qu’il partirait dans une heure pour Saint-Cloud...

C’en fut trop pour Charlotte qui avait assisté, impuissante et désespérée, à cette agonie exemplaire et à cette espèce de comédie que jouait Louis XIV sous laquelle pointait un détachement qui ne tarderait pas à se manifester. Rassemblant soudain ses jupes, elle partit en courant à travers le palais sur les traces du Roi sans se soucier de l’étonnement qu’elle suscitait.

Elle l’atteignit comme il entrait dans son cabinet en compagnie de Louvois et se jeta à ses pieds sans songer à essuyer ses larmes :

- Sire ! Au nom de Dieu, que je parle un instant à Votre Majesté !

- Ce n’est guère le moment ! Que voulez-vous ?

- Je l’ai dit, Sire ! Une minute, rien qu’une minute d’audience ! Il faut que le Roi sache...

- Soit ! Entrez mais rien qu’une minute.

Elle le suivit puis quand il se retourna vers elle, retomba sur ses genoux :

- Sire ! exhala-t-elle, c’est la justice du Roi que j’implore !

- Ma justice ? En cet instant où l’on devrait avoir la décence de me laisser à ma douleur ?...

- Justement à cause de cette douleur, Sire ! On a tué la Reine !

- Vous êtes folle !

- Non, Sire... Malheureusement !

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