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Juliette Benzoni: On a tué la Reine!

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Juliette Benzoni On a tué la Reine!

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Enfuie du couvent où sa mère veut lui faire prendre le voile afin de s’assurer la fortune paternelle, Charlotte de Fontenac se réfugie chez sa tante de Brécourt, sœur de son père défunt. Dans la nuit, elle se perd et surprend un rituel terrifiant dans une chapelle abandonnée. Un inconnu l’arrache à sa dangereuse contemplation... C’est le temps où le vent pestilentiel de l’affaire des Poisons souffle sur Paris et la cour de Louis XIV. Mme de Brécourt met Charlotte à l’abri au Palais-Royal chez la jeune duchesse d’Orléans, Madame, la pittoresque princesse Palatine. Un chemin singulier, celui des palais royaux, s’ouvre devant Charlotte, plus dangereux qu’on ne pourrait croire. Une fantaisie de la nature l’a fait ressembler à un ancien amour de Louis XIV, ce qui lui vaut la haine feutrée de Mme de Maintenon en passe de supplanter Mme de Montespan. Au moment de la plus grande menace, c’est de la reine Marie-Thérèse que viendra le secours. Pour peu de temps car celle-ci meurt en quatre jours... Des morts suspectes, des messes noires, un amour qui n’ose pas dire son nom et des protections qui tombent l’une après l’autre. Que va devenir Charlotte ?

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Son passage à la cour d’Espagne lui avait ouvert les yeux sur les réalités du mariage et, bien que Saint-Forgeat n'eût rien d'un monstre, l'idée de se retrouver dans le même lit lui serrait la gorge. A tout prendre, elle aurait... oui, elle aurait préféré le Roi. Quoique après l'avoir vu en chemise !... De toute façon elle n'avait pas le choix.

Aussi en revint-elle à ce que l'on pourrait appeler son point de départ : la fuite ! Mais où ? Mais comment ? Sortir du château, de nuit comme de jour, ne présentait aucune difficulté. Sauf aux petites heures les plus obscures où résonnait le pas des sentinelles, les allées et venues y étaient incessantes. Se mêler à cette affluence serait facile. Facile de prendre l'une des voitures de place qui stationnaient devant le château. Mais pour se diriger dans quelle direction ? Chez qui? Personne ne donnerait asile à une fugitive ayant à ce point contrevenu à la volonté royale ! La disgrâce... ou pis encore pourrait s’inscrire dans le filigrane ! Pas même celui à qui elle pensait trop souvent. En admettant qu’il accepte de la secourir, il y risquerait sa carrière et qui sait, sa vie.

Et soudain, une idée lui vint : M. de La Reynie bien sûr ! En mémoire de Mme de Brécourt qu’il avait aimée, il s’était occupé d’elle et s’était efforcé de la conseiller. Evidemment, il ne fallait sans doute pas trop compter sur lui pour approuver une nouvelle fuite, mais il savait tellement de choses ! Il avait tellement d’idées ! En outre, il avait l’oreille du Roi dont il détenait les secrets ! Plus peut-être que la Maintenon... Sans hésiter, c’était à lui qu’il fallait s’adresser !

Aller jusqu’à lui au Châtelet lui paraissant aventureux - cela représentait une assez longue absence et il pourrait ne pas y être ! -, elle décida de lui écrire et passa le restant de la nuit à rédiger

- après quelques brouillons ! - une lettre où elle exposait sa situation et son angoisse... Elle la confia le lendemain à la poste puis, un peu réconfortée, elle attendit la réponse.

Qui ne vint jamais !

Le 27 décembre à minuit, dans la chapelle[27] de Versailles, le cardinal de Bonzy, aumônier de la

Reine, unit Adhémar-Bertrand de Saint-Forgeat à Charlotte-Claire de Fontenac devant une assistance aussi noble que réduite. En présence du Roi, de la Reine, de Madame et de quelques dames et gentilshommes. Monsieur en personne conduisit la mariée à l’autel. Les témoins étaient le chevalier de Lorraine pour Saint-Forgeat et Mme de Montespan pour Charlotte.

Lorsque, revenue à Versailles, elle avait appris le mariage de celle qu’elle considérait comme sa protégée, la bouillante marquise en avait montré une vive satisfaction et s’était proposée d’elle-même pour tenir ce rôle. La mine lugubre de Charlotte l’avait fait rire :

- Comprenez donc qu’il ne pouvait rien vous arriver de mieux !

- Epouser quelqu’un que je n’aime pas et que je connais à peine ?

- Il me semblait vous avoir dit qu’épouser Saint-Forgeat c’était n’épouser personne ! Je serais fort étonnée que la nuit de noces vous incommode !

- Vraiment ?

- Oh j’en jurerais ! Je soupçonne ce grand benêt de ne pas savoir comment est faite une femme ! Vous allez porter son nom un point c’est tout ! Et cela, c’est une excellente chose car vous allez prendre rang parmi les plus nobles dames. Et étant donné qu’il ne doit pas avoir plus de famille que vous, vous n’aurez pas à subir les tracasseries d’une belle-mère ! Enfin... et ce n’est pas le moins négligeable : ce mariage agrée pleinement au Roi ! De plus vous serez seconde dame d'atour comme l'était votre tante. C'est dire que vous accompagnerez la Reine partout et que notre Sire vous aura constamment sous les yeux !

- J’ai peur, Madame, que vous ne vous illusionniez ! Mme de Maintenon est pour quelque chose dans la conclusion de ce mariage. Ainsi que le chevalier de Lorraine ! Et je ne comprends pas ce qu’ils en espèrent !

- C'est ce que je ne saurais vous dire... mais je vais y réfléchir ! Dans l'immédiat chassez-moi vos papillons noirs et tâchez de briller d'un vif éclat à la chapelle ! Je serai là d'ailleurs pour y veiller !

Elle était là, plus brillante que jamais en dépit des bruits de disgrâce qui avaient couru sur elle. Le Roi se serait pris d'un regain d'amour. Ou bien serait-ce de la reconnaissance ? Dix ans plus tôt, sa cousine, la Grande Mademoiselle, vierge quadragénaire et fabuleusement riche, avait jeté son dévolu sur le comte de Lauzun. Plus jeune qu’elle, laid, mais follement séduisant et plein d’esprit, et avait voulu l’épouser avec l’accord du Roi. Accord retiré la veille même du jour où elle allait faire de lui un duc de Montpensier. Désespoir de Mademoiselle, fureur de Lauzun qui s’en était pris au Roi et s’était retrouvé dans un carrosse fermé et entouré de mousquetaires à destination de la forteresse de Pignerol, non loin de Turin, où il s’était rongé les ongles pendant plus de dix ans. Jusqu’à ce que Mme de Montespan s’en mêle. Pour calmer le chagrin de la pauvre femme, elle lui avait proposé de donner la majeure partie de ses vastes domaines au petit duc du Maine, le fils aîné qu’elle avait eu du Roi et que celui-ci aimait particulièrement. Et elle avait réussi : Lauzun, extrait de sa prison, était revenu mais pas encore à Versailles. Mme de Montespan l’avait rencontré à Bourbon-l’Archambault où il essayait de se refaire une apparence et lui avait signifié les volontés du Roi : il reverrait la Cour ainsi que Mademoiselle mais qu’il ne soit plus jamais question de mariage. On en était à ce point.

Charlotte s’avouait que sa présence était réconfortante en dépit des idées tortueuses qu'elle concevait pour son avenir. Ce soir-là, dans la chapelle, la marquise jouait la mère de la mariée dont elle avait surveillé de près l'habillement. En brocart blanc tissé d’argent, une cascade de dentelles neigeuses et une « fontange » retenant le voile, Charlotte était ravissante. Monsieur lui en avait fait un grand compliment qu’elle avait lu également dans le regard approbateur de Madame, de la Reine, et dans celui, plutôt inquiet, de la Maintenon. Il est vrai que celui du Roi était plein d’une douceur un brin nostalgique peu rassurante pour sa « gouvernante ». Quant au principal intéressé, paré comme une châsse et couvert d’une forêt de rubans bleus et or, il avait soulevé, en la voyant, un sourcil surpris. Puis après s’être raclé la gorge il avait émis :

- Je crois que j’ai raison de vous épouser ! Vous êtes... hum, hum !... Vraiment très bien !

Il avait reçu en retour un sourire crispé et maintenant, debout auprès de lui en face du cardinal, Charlotte se demandait encore ce qu’elle faisait là et pourquoi cette gravure de mode tenait tellement à leur mariage ! Cela ressemblait à la conclusion d’un marché... Aussi sa main ne trembla-t-elle pas quand il lui passa l'anneau au doigt. Pas plus que sa voix en récitant la formule qui les liait l’un à l’autre jusqu’à ce que la mort les sépare. Et pas davantage quand, pour sortir de la chapelle, il prit cette même main. Elle était à présent comtesse de Saint-Forgeat, devenant ainsi à part entière l’un des membres du plus brillant théâtre du monde. Il fallait le prendre avec philosophie...

Une philosophie qui vola en éclats au moment où le cortège traversa le palier de l’escalier de la Reine. S’y alignaient de chaque côté des porteurs de chandeliers dont les flammes ne laissaient rien dans l’ombre. Surtout pas le visage quasi pétrifié d’un de ces hommes dont les yeux débordèrent d’une douloureuse colère en croisant les siens... Alban !

Il y avait tant de mois qu'elle ne l’avait vu qu’elle se croyait oubliée. Et voilà qu’il reparaissait, si proche qu’elle aurait pu le toucher et pourtant plus éloigné de ce qu’elle était devenue : une poupée de cour dont certains attendaient que le Roi l’appelle dans son lit ! Son cœur se serra jusqu’à lui faire mal... Elle fut saisie d’une irrésistible envie de lui arracher ce candélabre, de l’entraîner pour dévaler avec lui l’escalier de marbre et d’or pour fuir ce palais de rêve et chercher refuge n’importe où-peut-être dans une île au bout du monde où il n’y aurait plus qu'eux seuls et leur amour... parce que après tant de stupide aveuglement, de cogitations stériles, la vérité éclatait en elle comme une fusée d’artifice qui monte dans une pluie d’étoiles : elle aimait cet homme plus que tout, elle l’aimerait toujours et lui aussi l’aimait. C’était écrit dans la crispation de ses traits. Sinon pourquoi serait-il là comme un reproche ?... Mais pourquoi, pourquoi M. de La Reynie n'avait-il pas répondu à sa lettre ?

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