Juliette Benzoni - On a tué la Reine!

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Enfuie du couvent où sa mère veut lui faire prendre le voile afin de s’assurer la fortune paternelle, Charlotte de Fontenac se réfugie chez sa tante de Brécourt, sœur de son père défunt. Dans la nuit, elle se perd et surprend un rituel terrifiant dans une chapelle abandonnée. Un inconnu l’arrache à sa dangereuse contemplation...
C’est le temps où le vent pestilentiel de l’affaire des Poisons souffle sur Paris et la cour de Louis XIV. Mme de Brécourt met Charlotte à l’abri au Palais-Royal chez la jeune duchesse d’Orléans, Madame, la pittoresque princesse Palatine.
Un chemin singulier, celui des palais royaux, s’ouvre devant Charlotte, plus dangereux qu’on ne pourrait croire. Une fantaisie de la nature l’a fait ressembler à un ancien amour de Louis XIV, ce qui lui vaut la haine feutrée de Mme de Maintenon en passe de supplanter Mme de Montespan. Au moment de la plus grande menace, c’est de la reine Marie-Thérèse que viendra le secours. Pour peu de temps car celle-ci meurt en quatre jours...
Des morts suspectes, des messes noires, un amour qui n’ose pas dire son nom et des protections qui tombent l’une après l’autre. Que va devenir Charlotte ?

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Quelques mois avant l’emménagement à Versailles, quand la Chambre ardente venait de clore ses travaux, le Paris nocturne avait été le théâtre d’une abominable scène de débauche. Une nuit, après avoir mis à mal le bordel de la rue aux Ours, quatre jeunes seigneurs, ivres comme toute la Pologne, avaient envoyé chercher un petit marchand d’oublies, assez joli garçon, et avaient voulu le soumettre à leurs jeux. En voyant qu’il s’y refusait, ils lui tranchèrent les parties génitales et le laissèrent mourir dans un bain de sang. Les incriminés étaient le duc de la Ferté, le marquis de Biran, le chevalier de Colbert fils du ministre et le jeune d’Argenson. L’horreur d’un tel forfait secoua Paris qui cria vengeance. Informé dans les heures qui suivirent, Louis XIV voulut d’abord faire exécuter les coupables mais finit par céder aux prières de leurs familles en se contentant de les priver de leurs charges et de les bannir de la Cour. Colbert fut le seul à réagir comme il convenait et administra à son fils une raclée qui le laissa à moitié mort sur le carreau...

Dans ce début d’été, une seconde affaire analogue ramena l’attention du Roi sur ce que l’on appelait « la mode d’Italie ». Et cette fois déchaîna sa colère parce qu’elle lui fit prendre conscience qu’il ne s’agissait plus de cas isolés mais que la confrérie comptait de plus en plus d’adeptes. Paris une fois de plus servit de cadre au crime. Une bande d’ivrognes appartenant tous à la Cour avaient festoyé dans une élégante maison de prostitution et prétendaient soumettre les filles à leurs pratiques. Comme elles s’y refusaient, ils en prirent une par force, la plus belle, et l’ayant attachée par les bras et les jambes aux colonnes du lit, lui introduisirent dans ce qu’on leur refusait une fusée à laquelle ils mirent le feu, après quoi, incommodée sans doute par les cris de la malheureuse, la bande courut les rues toute la nuit, brisant les lanternes, éventrant les boutiques, maltraitant les passants attardés et, pour finir, n’ayant pu réussir à incendier le Petit-Pont, ils en arrachèrent le crucifix et le brûlèrent...

Cette fois le Roi chassa publiquement les coupables et leurs commensaux habituels sans regarder à la naissance ou à la réputation. Ainsi partirent le prince de Turenne et le marquis de Créqui, et Sainte-Maure et Mailly et La Caillemotte, et le vidame de Laon - un La Rochefoucauld ! - et le prince de La Roche-sur-Yon, frère du prince de Conti, et d'autres encore, mais le comble de l’horreur fut atteint par Louis quand il sut qu'un de ses fils, le jeune comte de Vermandois, né de ses amours avec Louise de La Vallière, s’était laissé prendre au piège du chevalier de Marsan, frère du Grand Ecuyer de France, le comte d’Armagnac. Interrogé par son père, le gamin - il n’avait pas quinze ans ! - avoua tout ce qu’il savait. Entre autres que Marsan avait fait une tentative sur le Grand Dauphin, qui d’ailleurs ne s’était guère montré enthousiaste.

Une saine justice aurait voulu que Marsan fût sévèrement puni, mais par égard pour son frère, il ne fut que réprimandé, de même que son neveu le comte de Brionne. Quant au pauvre petit Vermandois, chassé de la vue de son père et traité en pestiféré, il ne trouva d’asile que dans le giron de Madame, inlassablement compatissante et d’autant plus que la mère du garçon était devenue supérieure des Carmélites de Chaillot. La bonne Palatine ne put cependant l’empêcher de s'enrôler dans l'armée en dépit d'une santé défectueuse et d'aller se faire tuer devant Courtrai l'année suivante...

Chez les Orléans d’ailleurs, les favoris de Monsieur vivaient à nouveau des quarts d'heure pénibles. La foule allait-elle aussi leur tomber dessus ? Un présage ô combien sinistre l’annonçait. Au cours d’une chasse où Monsieur n’était pas mais à laquelle participait le chevalier de Lorraine, celui-ci fut attiré à l’écart par le Grand Ecuyer qui lui annonça que « le Roi lui ordonnait de ne plus paraître aux chasses et, ne le tolérant à la Cour qu’à cause de Monsieur, il ne désirait plus le voir hors la présence de Monsieur ».

Le grand favori n’était pas homme à se laisser faire sans réagir. Il commença par aller protester auprès de Louvois puis - malin ! - alla se plaindre à... Mme de Maintenon à laquelle il « parla fortement ». Et le Roi s’en tint là. Mais le vindicatif personnage entendait prendre sa revanche sur Madame dont il savait qu’elle s’était plainte de lui à maintes reprises. De connivence avec Mme de Grancey sa complice, il monta une cabale destinée à la perdre.

Parmi les gentilshommes avec qui la princesse plaisantait volontiers à la chasse, il y avait le chevalier de Saint-Saëns. La Grancey accusa le malheureux de lui avoir manqué de respect au cours d'un bal sur l’ordre de Madame. C’était ridicule, à la limite du grotesque et, au début, tout se passa bien, le Roi - qui savait décidément beaucoup de choses ! - ayant averti sa belle-sœur qu’on allait l'accuser d'entretenir une « galanterie » avec ledit chevalier.

D'abord médusée, puis furieuse, Madame alla tout de go raconter l'histoire à son époux qui d’ailleurs ne fit qu'en rire avec elle. Cela ne faisait pas l'affaire des conjurés : ils trouvèrent un autre stratagème en s’attaquant à Lydie de Theobon, prétendant qu'elle servait de courrier non seulement à Saint-Saëns, mais aussi à diverses personnes que Monsieur n'aimait pas. Or, celui-ci en avait voulu à la suivante de sa femme d'avoir pris dans ses filets le comte de Beuvron qui était son capitaine des gardes et son ami. Il saisit la balle au bond, entra en fureur à son tour et chassa ignominieusement de chez lui celle qui était devenue l'indispensable confidente de sa femme. Pendant qu'il y était, le mari courroucé expédia dans la foulée l'innocente maréchale de Clérambault et prétendit interdire à Madame d'entretenir la moindre correspondance avec ces pestiférées.

La fureur de la princesse retentit à tous les échos de Versailles. Toute fumante d’indignation, elle courut chez le Roi lui demander la permission de se retirer chez sa tante à l’abbaye de Maubuisson[25]. En réalité, elle eût été bien fâchée d’être exaucée mais elle voulait frapper un grand coup. Et cette fois elle réussit. Tancé par son royal frère et d’ailleurs conscient du ridicule de la situation, Monsieur accepta les ouvertures de paix. Après quoi Louis ramena lui-même l’épouse indignée chez son frère, délivra au couple un discours bien senti qu'il conclut en disant :

- Embrassons-nous donc tous trois !

Là-dessus, Lorraine, Grancey et Effiat reçurent l’ordre de venir présenter leurs excuses à la princesse outragée cependant que le Roi poussait la malice jusqu’à exiger qu'en signe de bonne entente revenue les deux époux passent la nuit ensemble. Et veilla personnellement à ce qu'on lui obéisse !...

CHAPITRE XII

UN CRIME PARFAIT

En dépit de la réconciliation quasi burlesque et de Madame et de Monsieur et malgré les « plaisirs » quotidiens inscrits dans le marbre par un protocole impavide, la Cour continue de vivre son malaise. Moins grave sans doute que celui des Poisons mais un malaise tout de même. Presque chaque jour on découvrait de nouveaux « cas » et l’humeur du Roi ne s’arrangeait pas. Il s’était même écrié un matin qu’il était bien fâché de compter dans son beau royaume tant de zélateurs de Sodome. Et l’ombre discrète de Mme de Maintenon prêchant la vertu et le retour à la pureté originelle se dessinait de plus en plus nettement derrière la silhouette scintillante du Roi.

Durant ces temps difficiles, Charlotte appréciait sa chance de vivre auprès de la Reine qui faisait figure de lis immaculé au milieu d’un champ de mauvaises herbes. De même, ses appartements représentaient un îlot de paix parfumé à l’encens, au chocolat... et à l’ail posé sur un étang dont les eaux lourdes se soulevaient parfois pour crever en bulles nauséabondes. Marie-Thérèse restait sereine grâce aux visites nocturnes de son époux mais son cœur la poussait à secourir ceux qui l'étaient moins. A commencer par Madame qu'elle voyait souvent, le Roi ayant exprimé le désir d’avoir toute sa famille autour de lui pour ses premiers mois à Versailles.

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