Juliette Benzoni - On a tué la Reine!

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Enfuie du couvent où sa mère veut lui faire prendre le voile afin de s’assurer la fortune paternelle, Charlotte de Fontenac se réfugie chez sa tante de Brécourt, sœur de son père défunt. Dans la nuit, elle se perd et surprend un rituel terrifiant dans une chapelle abandonnée. Un inconnu l’arrache à sa dangereuse contemplation...
C’est le temps où le vent pestilentiel de l’affaire des Poisons souffle sur Paris et la cour de Louis XIV. Mme de Brécourt met Charlotte à l’abri au Palais-Royal chez la jeune duchesse d’Orléans, Madame, la pittoresque princesse Palatine.
Un chemin singulier, celui des palais royaux, s’ouvre devant Charlotte, plus dangereux qu’on ne pourrait croire. Une fantaisie de la nature l’a fait ressembler à un ancien amour de Louis XIV, ce qui lui vaut la haine feutrée de Mme de Maintenon en passe de supplanter Mme de Montespan. Au moment de la plus grande menace, c’est de la reine Marie-Thérèse que viendra le secours. Pour peu de temps car celle-ci meurt en quatre jours...
Des morts suspectes, des messes noires, un amour qui n’ose pas dire son nom et des protections qui tombent l’une après l’autre. Que va devenir Charlotte ?

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- Ah merci ! fit-il avec un soupir de soulagement. Où en étions-nous ?

- Je vous demandai si vous m'aimiez et vous avez répondu : « Oh l’amour ! » Comment l'entendiez-vous ?

- Eh bien, je pensais que le... enfin ce sentiment n’est pas indispensable pour faire un bon mariage. Peut-être même est-ce un inconvénient dès l’instant où cela peut troubler... une bonne entente !

- Je me disais aussi ! Alors pourquoi voulez-vous m’épouser ?

- Parce qu’il me semble que nous nous convenons. A tous égards ! Nous sommes bien nés tous les deux, vous êtes belle et je suis beau, vous êtes riche...

- Un instant, coupa Charlotte. Où prenez-vous que je suis riche ? C’est ma mère qui l’est et elle ne me donnera jamais un sol...

- ... Si vous ne l’êtes pas, vous le serez. Disons que vous avez des espérances ! Je reprends : nous ne sommes pauvres ni l’un ni l'autre. En outre je suis à Monsieur, vous êtes à la Reine qui nous veulent du bien... Le Roi même serait favorable. Que demander de plus ?

- Le fait que ma mère ait probablement empoisonné mon père ne vous dérange pas ?

- S'il fallait écouter tous les potins ! Et puis vous ne feriez jamais une chose pareille ! Pas à moi ! Ne vous ai-je pas sauvé la vie ?

Le lui rappeler était un manque de tact mais le bon Saint-Forgeat était si content de lui qu’il ne l’aurait pas crue si elle lui avait dit qu’il était un malotru...

- Je ne l’avais pas oublié, rassurez-vous ! Quant à vous épouser...

Elle se donna le temps de l’examiner, essayant d’imaginer ce que ce pourrait être de partager la vie avec cette grande asperge qu’elle n’arrivait pas à trouver belle, en dépit de son nez grec, de sa bouche délicate, de ses yeux bleus et de ses cheveux... d’une couleur indécise. Elle l’avait connu en effet sous un amas de frisures d’un noir profond et elle le retrouvait tirant sur le brun roux. Il est vrai que la mode des grandes perruques permettait toutes les fantaisies. Pour le reste c’étaient toujours les mêmes gestes précieux, l’abondance de rubans - couleur d’aurore ce jour-là ! -, le même air perpétuellement las et le même parfum entêtant... sans parler de cette voix haut perchée !... De plus, la mémoire de Charlotte lui joua soudain le tour de faire apparaître en surimpression l’image d’Alban qui se chargea de changer son envie de rire en envie de pleurer. Mais il fallait répondre. D'ailleurs le prétendant s'impatientait :

- Alors ?

- Je ne sais pas si vous allez me comprendre et surtout je ne voudrais pas que vous en fassiez une affaire personnelle mais pour le moment c’est non. En fait... je n’ai pas envie de me marier du tout !

- Vous voulez rester vieille fille ? Avec votre tournure ?

- Je n’en suis pas encore là.

- Non, mais c’est vite venu !

- Peut-être... Disons que je me réserve un peu de temps pour penser au mariage. J’ai vécu des moments difficiles mais depuis que je suis chez la Reine, je goûte une paix profonde.

- Je ne vois pas pourquoi une union avec moi changerait quelque chose. Il est hors de question que je quitte Monsieur, moi ! Notre position s’en trouverait même renforcée !

- Je ne voudrais pas vous contredire. Eh bien, disons que j’ai besoin de réfléchir. Vous conviendrez que votre demande est un peu subite.

- Absolument pas ! J’y songe depuis longtemps !

- Que n’en avez-vous parlé plus tôt dans ce cas, j’aurais eu le temps d’y réfléchir. Ce que je ne manquerai pas de faire...

- Quand pensez-vous me rendre votre réponse ?

Seigneur ! Il devenait agaçant ! A quoi rimait cette hâte intempestive de la faire passer devant l’autel ?

- Est-ce que je sais ? Pour l’heure présente c’est non... mais il se peut... qu’à la longue... je change d’avis !

- Je ne saurais trop vous le conseiller ! Si vous tardez trop, il se pourrait que ce soit moi qui change d’avis !

Et, sur un salut désinvolte, il recoiffa son chapeau et partit à grands pas. Charlotte le suivit des yeux en retenant une hilarité dont l’envie ne dura guère. Il y avait dans cette curieuse façon de demander une fille en mariage un ou deux points qui donnaient à penser. A commencer par l’assurance que le Roi serait d’accord et aussi la hâte que Saint-Forgeat semblait avoir de l’épouser alors qu’elle n’était pas - et de loin! - le plus beau parti de la Cour.

Quittant non sans regrets son buisson de roses, Charlotte se mit à la recherche de Theobon, la seule à qui elle pût raconter son histoire pour obtenir en échange un conseil judicieux. Mais elle ne la trouva pas et finit par apprendre que Madame l’avait dépêchée à Paris faire des emplettes. Elle en fut contrariée, surtout en apprenant que Lydie ne serait pas de retour avant le départ du Roi et de la Reine. Restait Cécile, mais sur l’ordre de Madame qui appréhendait de voir ses enfants mélangés à la Cour, elle les avait emmenés en voiture faire collation sur les bords de la Seine. Inutile donc de la chercher et puis la pauvre était suffisamment occupée d’un mariage qui ne l’enchantait pas !

L'idée lui vint d’en parler... au Roi ! Pourquoi pas ! Leurs fortuites - et brèves ! - rencontres dans les jardins avaient effacé la crainte qu'il lui inspirait. Quand il le voulait, le potentat pouvait être charmant et Charlotte sentait fondre peu à peu l’impression pénible laissée par leur première entrevue. Mais il faudrait attendre. A Saint-Cloud, Sa Majesté se devait à ses hôtes.

En revanche, elle croisa Mme de Montespan sortant de chez la Reine au moment où elle allait y rentrer. La marquise la prit par le bras et l'entraîna dans l’encoignure d’une fenêtre :

- Pourquoi ne portez-vous pas les robes que je vous ai envoyées ?

- Je sais que j’aurais dû vous remercier plus tôt, Madame, mais c’est que... j’hésitais à les conserver.

- Vraiment ? Et me direz-vous pourquoi ? Elles ne vous plaisent pas ?

- Oh ! Elles sont exquises ! Et je craignais qu’on ne les remarquât trop ! On me sait pauvre...

- N’exagérons rien ! La Reine y a mis bon ordre, n’est-ce pas ?

- En effet... et c’est justement parce que ces atours sont destinés à attirer l’attention du Roi que j’ai scrupule à les porter... Si le Roi me montrait plus d’intérêt, la Reine pourrait être mécontente...

- Mais quelle bécasse ! Vous n’êtes pas favorite déclarée que je sache ! Ces robes peuvent être un cadeau... posthume de votre marraine ? C’est tout à fait dans la manière des contes de M. Perrault ! A cela près qu’il vaut mieux ne pas m’attribuer le rôle de la bonne fée. Vous seriez tout de suite suspecte ! ajouta-t-elle avec une soudaine amertume. Et cette vieille garce de Scarron aurait tôt fait de vous les faire enlever! En outre il est naturel que vous cherchiez un époux...

- Le malheur est que je viens d’en trouver un...

- On vous a demandée en mariage ?

- Pas plus tard qu'il y a cinq minutes... et j’en ai été abasourdie !

- Qui est-ce ?

- Le comte de Saint-Forgeat et...

Le fou rire de Mme de Montespan lui coupa la parole. Interdite, elle resta là à la regarder se tordre de si bon cœur qu'il était difficile de lui en vouloir. Mais la marquise se calma vite.

- Un de plus ! Exhala-t-elle en s'essuyant les yeux. Et comme ceux de Charlotte s’arrondissaient, elle expliqua :

- Vous ne pouviez pas le savoir mais il y a ces temps derniers une grande furie de mariage chez les amis de Monsieur. La meilleure manière, selon eux, de se prémunir contre l'accusation de sodomie est de convoler en justes noces! Votre Saint-Forgeat suit leur exemple, rien de plus... et pardonnez-moi si je vous enlève quelques illusions !

- Oh, son discours était loin d'être romantique ! J'avais plutôt l'impression qu’il cherchait à conclure une affaire. Seulement je ne comprends pas : depuis la clôture de la Chambre ardente, je pensais ces messieurs à l’abri des poursuites ?

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