F. Wilson - Le donjon

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Adressé durant l'hiver 41 au Q.G. des armées du III
Reich, cet incroyable message, venu d'une antique forteresse de Transylvanie, est signé du capitaine Woermann, un soldat d'expérience…
Aussitôt le major SS Kaempffer lui est envoyé. Homme de fer, il va cependant découvrir la peur face au spectacle des cadavres atrocement déchiquetés. Et sa garde de SS est impuissante : chaque nuit fait une nouvelle victime, gorge sectionnée…
Alors Kaempffer, qui ne veut ni fuir ni renoncer, appelle à la forteresse un vieil archéologue et sa fille qui ont été tous deux initiés aux sciences interdites…
Mais d'où vient qu'à cet instant, au Portugal, un homme reçoit en rêve l'ordre impérieux de se rendre là-bas ? Il partira.
Bientôt tout est prêt pour un combat aux dimensions de l'humanité…

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— Tu vas revenir, n’est-ce pas ? cria-t-elle en proie à une terreur soudaine.

Mais il ne lui répondit pas. Déjà Glaeken s’élançait vers la cour.

— Glaeken !

Il s’engouffra dans la tour. Et le cri de Magda se changea en un long gémissement.

Glaeken !

XXIX

La tour était plongée dans le noir. C’était bien plus qu’une simple obscurité – c’étaient les ténèbres que seul Rasalom pouvait engendrer. Glaeken y pénétra mais il n’était pas totalement démuni. Son épée runique projetait des lueurs bleu pâle, et les représentations de la garde incrustées dans la muraille répondaient à la présence du modèle original en émettant une lumière blanche et jaune dont les lentes pulsations semblaient suivre le rythme de quelque cœur gigantesque.

Glaeken courut jusqu’au deuxième étage avant de s’arrêter, tous les sens en alerte. L’air était chargé de danger. Rasalom l’attendait, quelque part au-dessus de lui.

Soudain, il sentit les blocs de pierre du palier se mettre à vibrer. Il ne savait pas ce que signifiait ce phénomène et n’en connaissait pas la cause, mais une chose était certaine : il lui fallait fuir.

Il avait à peine atteint les marches menant au troisième étage qu’un fracas épouvantable retentit derrière lui. Toute la partie inférieure de l’escalier s’était écroulée, et des nuages de poussière s’élevaient des décombres.

Il se plaqua contre le mur pour reprendre son souffle. Il était clair que cet effondrement n’avait rien de naturel. Rasalom en était l’auteur, mais dans quel but agissait-il ainsi ?

Il était tout près du troisième étage quand il sentit quelque chose frôler son visage. De la terre. Sans réfléchir, il se colla à la paroi. Un énorme bloc de pierre passa à quelques centimètres de lui pour rejoindre l’éboulis situé en contrebas.

Que cherchait donc Rasalom ? Avait-il le moindre espoir de le blesser ? C’était absurde, puisque l’un et l’autre savaient que leur ultime confrontation était désormais inévitable.

Le troisième étage était désert. Tout était immobile et personne ne semblait se tapir dans l’obscurité. Mais à nouveau, la tour se mit à trembler. Le palier fut secoué comme par une main invisible, des moellons d’une taille énorme furent projetés en tous sens avant de sombrer dans le gouffre béant.

Peut-être Rasalom espérait-il ensevelir Glaeken sous des tonnes de pierres, jusqu’au jour où un villageois viendrait fouiller les décombres et découvrir l’épée runique. Il la sortirait du donjon pour l’emporter chez lui et, alors, Rasalom serait enfin libre de déferler sur le monde. C’était une possibilité, mais Glaeken était persuadé que Rasalom avait une autre idée en tête.

Magda vit Glaeken disparaître dans la tour. Elle éprouva un instant le désir de s’élancer à sa poursuite mais Papa avait besoin d’elle, plus que jamais. Le cœur brisé, elle détourna ses pensées de Glaeken pour se consacrer aux blessures de son père.

Son état était des plus graves. Le sang ruisselait littéralement sur son corps et formait une flaque qui s’étalait sur les poutres de la chaussée.

Soudain, il ouvrit tout grands les yeux et lui présenta un visage d’une pâleur infinie.

— Magda, fit-il, d’une voix mourante.

— Ne parle pas, économise tes forces…

— Cela ne sert plus à rien… Pardonne-moi…

— Tais-toi !

Elle se mordit la lèvre. Il ne va pas mourir, c’est impossible !

— Je dois parler. Après, il sera trop tard.

— Ne dis pas…

— Je voulais que la paix revienne, c’est tout. Je ne te voulais pas de mal. Il faut que tu saches…

Un bruit épouvantable la fit sursauter. On eût dit que le donjon tout entier se mettait à vaciller. Horrifiée, Magda vit des nuages de poussière s’échapper des fenêtres du deuxième et du troisième étage de la tour. Glaeken !

— Je ne suis qu’un vieil imbécile, dit Papa d’une voix quasi imperceptible. J’ai renié ma foi et tout ce qui m’était le plus cher au monde, y compris toi-même, ma fille. Et tout cela à cause de ses mensonges. J’ai même causé la mort de celui que tu aimes.

— Ne t’en fais pas, dit-elle. L’homme que j’aime est toujours vivant ! Il est dans la tour et il va mettre un terme à toutes ces horreurs.

Papa s’efforça de lui sourire.

— Je lis dans tes yeux tout ce que tu ressens pour lui… si un jour tu as des fils…

Il y eut un autre bruit, plus fort que le précédent, et la tour s’enveloppa de nuées de poussière. Quelqu’un se profilait au sommet du donjon. Magda baissa les yeux vers son père : son regard était vide, sa poitrine immobile.

— Papa ?

Elle le secoua par les épaules, pressa sa poitrine, lui serra la main.

— Papa ! Réveille-toi, je t’en prie ! Réveille-toi !

Elle se souvint de la haine qu’elle avait éprouvée à son égard, la nuit dernière. Et maintenant… elle aurait donné n’importe quoi pour qu’il l’écoute, ne fût-ce qu’une seule minute, pour qu’il l’entende dire qu’elle le pardonnait, qu’elle l’aimait et le respectait, que rien n’avait changé entre eux ! Papa ne pouvait pas mourir sans savoir !

Glaeken ! Oui, Glaeken trouverait une solution ! Elle se tourna vers le donjon et vit qu’il n’y avait plus une mais deux silhouettes dressée au bord du parapet.

Glaeken s’élança jusqu’au cinquième étage tout en évitant les blocs qui ne cessaient de tomber dans la cage de l’escalier. Il découvrit Rasalom debout au bord du toit. En contrebas, le col de Dinu était encore enfoui dans la brume ; à l’horizon de l’est, la crête des montagnes flamboyait déjà sous les rayons du soleil levant.

Rasalom était de dos, complètement immobile. Glaeken s’approcha lentement de lui, l’arme à la main. Mais l’autre ne se retourna pas.

Il se contenta de lui adresser la parole, utilisant pour ce faire la Langue Oubliée :

— Voici donc que nous nous retrouvons, barbare.

Glaeken ne répliqua pas. Il préférait nourrir sa haine, attiser le feu de sa colère en pensant à ce que Rasalom avait fait subir à Magda. La haine lui était nécessaire pour assener le coup de grâce. Cinq siècles plus tôt, il avait faibli au moment suprême et avait emprisonné Rasalom au lieu de l’abattre. Cela ne se reproduirait pas. Leur guerre éternelle allait trouver une fin.

— Approche, Glaeken, dit Rasalom d’un ton qui se voulait conciliant. Il me semble que l’heure fatidique a sonné.

— Oui, siffla Glaeken entre ses dents.

Il regarda vers la chaussée et vit la silhouette minuscule de Magda agenouillée auprès de son père blessé à mort. La fureur le submergea et il parcourut les derniers pas qui le séparaient de Rasalom, l’épée levée comme pour le décapiter.

Une trêve ! s’écria Rasalom, le visage décomposé.

— Il n’en est pas question !

— La moitié d’un monde ! Je t’offre la moitié d’un monde, Glaeken ! Nous nous partagerons cette terre, tu pourras garder avec toi tous ceux que tu désires, et moi, je prendrai l’autre moitié !

Glaeken abaissa puis brandit plus haut son arme.

— C’en est fini des demi-mesures !

Rasalom attaqua alors Glaeken sur son point le plus sensible.

— Tue-moi et tu scelleras ton propre destin !

— Où cela est-il écrit ? s’écria Glaeken, qui sentit toutefois sa volonté vaciller.

— Cela n’a pas besoin d’être écrit ! C’est évident ! Tu ne continues à exister que pour t’opposer à moi. Élimine-moi et tu supprimeras ta raison d’être. Ma mort sera la tienne !

Oui, c’était évident . Glaeken avait redouté cet affrontement dès l’instant où, à Tavira, il avait pris conscience de la libération de Rasalom. Malgré tout, il n’avait pu s’empêcher d’espérer que la mort de Rasalom ne serait pas un acte suicidaire.

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