F. Wilson - Le donjon

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Adressé durant l'hiver 41 au Q.G. des armées du III
Reich, cet incroyable message, venu d'une antique forteresse de Transylvanie, est signé du capitaine Woermann, un soldat d'expérience…
Aussitôt le major SS Kaempffer lui est envoyé. Homme de fer, il va cependant découvrir la peur face au spectacle des cadavres atrocement déchiquetés. Et sa garde de SS est impuissante : chaque nuit fait une nouvelle victime, gorge sectionnée…
Alors Kaempffer, qui ne veut ni fuir ni renoncer, appelle à la forteresse un vieil archéologue et sa fille qui ont été tous deux initiés aux sciences interdites…
Mais d'où vient qu'à cet instant, au Portugal, un homme reçoit en rêve l'ordre impérieux de se rendre là-bas ? Il partira.
Bientôt tout est prêt pour un combat aux dimensions de l'humanité…

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— C’est ridicule, il est déjà libre ! Et puis, c’est un allié. Regarde ce qu’il a fait de moi : je peux marcher, courir !

— Non, il ne pourra quitter le donjon tant que cet objet y demeurera !

— Mensonges que tout cela ! Molasar va tuer Hitler et mettre un terme aux camps de la mort !

— Non, Papa, il va s’en repaître ! Écoute-moi, pour une fois ! Fais-moi confiance ! Ne sors pas cette chose du donjon !

— Laisse-moi passer ! dit-il en l’écartant.

Mais Magda plaqua ses mains contre la poitrine de celui qui l’avait élevée, qui lui avait tant appris.

— Écoute-moi, Papa !

Non !

Elle le poussa alors de toutes ses forces. Ce geste lui répugnait mais elle n’avait pas d’autres possibilités. Elle ne devait plus le considérer comme un infirme ; Papa était redevenu un homme comme les autres, robuste et décidé – aussi décidé qu’elle pouvait l’être.

— Tu frappes ton père ? cria-t-il, la voix enrouée, le visage empourpré par la colère. C’est donc cela, la conséquence d’une nuit de débauche avec ton amant aux cheveux roux ? Je suis ton père, Magda, ne l’oublie pas ! Et je t’ordonne de me laisser passer !

— Non, Papa, fit-elle, les larmes aux yeux, je ne le puis pas.

Un instant, la vue de ses larmes parut l’ébranler mais il se reprit très vite. Ses traits se durcirent, il ouvrit la bouche pour émettre un cri de fureur et, tout à coup, il brandit la garde pour l’assommer.

Rasalom attendait dans la caverne souterraine baignée de ténèbres et de silence quasi absolu. On n’entendait que le piétinement incessant des rats qui grouillaient sur le cadavre des deux officiers. Bientôt, il s’échapperait du donjon et connaîtrait à nouveau la liberté.

Sa faim immense serait apaisée. Si l’infirme ne lui avait pas menti, l’Europe serait rapidement transformée en un gigantesque charnier. Après des siècles, des éons de lutte, après tant de défaites devant Glaeken, son triomphe allait enfin éclater. Il s’était cru perdu quand Glaeken l’avait pris au piège de cette bâtisse mais il avait tout de même vaincu. La cupidité des hommes lui avait permis de quitter la cellule infime où il avait croupi cinq siècles durant. La haine et la volonté de puissance qui déferlaient sur l’Europe lui permettraient bientôt d’être le maître de cet univers.

Rasalom attendait mais il n’éprouvait toujours pas ce sursaut de puissance qu’il souhaitait tant connaître.

Que s’était-il passé ? Le vieillard avait eu au moins trois fois le temps de franchir le portail !

Un élément extérieur – oui, c’était cela. Il promena ses sens dans tout le donjon et décela très vite la présence de la fille de l’infirme. Elle était la cause de son retard. Mais pourquoi ? Elle ne pouvait rien savoir…

… à moins que Glaeken ne lui eût parlé de la garde avant de mourir.

Rasalom fit un geste de la main gauche. Derrière lui se relevèrent instantanément les cadavres du major Kaempffer et du capitaine Woermann.

En proie à une rage sans nom, Rasalom s’élança hors de la caverne. Il ne lui serait pas très difficile de venir à bout de la fille. Les deux cadavres lui emboîtèrent le pas, mécaniquement. Un peu en retrait courait l’armée des rats.

Magda vit avec horreur la garde d’or et d’argent s’abaisser vers son crâne. Elle n’aurait jamais pu imaginer une pareille chose de la part de Papa. Et pourtant, c’était avec le désir évident de la tuer qu’il cherchait à la frapper.

Son instinct de conservation la fit réagir au tout dernier instant. Elle fit un bond en arrière, évitant ainsi le choc fatal, puis plongea en avant. Son père tomba à la renverse. Elle se jeta sur lui et lui arracha la garde de l’épée.

Il se débattait comme un animal, roulait sur le sol, lui tordait les poignets pour tenter de récupérer la garde.

— Donne-la-moi ! Donne-la-moi ! Tu vas tout gâcher !

Elle parvint à se relever et alla se plaquer contre la muraille, à quelques centimètres seulement du seuil du donjon. Mais elle avait réussi à maintenir la garde à l’intérieur du périmètre fatal.

Péniblement, Cuza se redressa puis il s’élança vers elle, les bras tendus. Magda l’évita de justesse mais il la saisit par le coude et la projeta sur le sol, tout en poussant des cris stridents.

— Arrête, Papa ! hurla-t-elle. Arrête !

Il ne paraissait pas l’entendre. Cuza n’avait plus rien d’un homme, il était devenu une bête sauvage. Et comme il cherchait à lui enfoncer les ongles dans les yeux, elle le frappa sans réfléchir avec la garde de l’épée.

Il s’immobilisa, les yeux grands ouverts. Déjà, des nappes de brouillard flottaient autour de lui.

Mon Dieu, qu’est-ce que j’ai fait ?

Mais il était trop tard pour s’apitoyer. Il lui fallait traîner Papa hors de l’enceinte du château – quelques mètres suffiraient – après avoir mis la garde en sécurité.

L’escalier menant à la cave ! Elle pourrait y jeter la garde… Elle s’élança dans la cour quand quelqu’un apparut à la porte.

Rasalom !

Il semblait ne pas toucher terre et avait émergé de la cave comme un gigantesque poisson mort qui remonte à la surface d’un étang. A la vue de Magda, ses yeux se changèrent en globes de haine et il se dirigea vers elle.

Magda ne recula pas. Glaeken lui avait dit que la garde avait le pouvoir de repousser Rasalom, et elle se sentait le courage de l’affronter.

Mais Rasalom n’était pas seul. Deux autres formes lugubres avaient surgi et Magda reconnut instantanément le capitaine et le major. Leur visage était blafard, leur démarche hésitante, et elle sut tout de suite qu’ils étaient morts. Glaeken lui avait parlé des cadavres animés ; elle ne fut donc qu’à moitié surprise, même si son sang se glaça dans ses veines.

Rasalom s’arrêta à quelques mètres d’elle pour étendre les bras comme des ailes. Au bout d’un instant, Magda vit la nappe de brouillard se soulever par endroits. Des mains jaillirent, avec des doigts qui semblaient la désigner, puis ce furent des bras, des torses et des têtes monstrueuses. Pareils à des champignons nés de l’ordure, les cadavres des soldats allemands se dressaient tout autour d’elle.

Elle pouvait voir leur corps mutilé, leur gorge déchirée, leurs yeux révulsés. Elle aurait dû être terrorisée. Mais elle serrait la garde contre elle. Glaeken lui avait affirmé qu’elle pouvait annuler les pouvoirs de Rasalom, et elle le croyait.

Les corps prirent place de part et d’autre de Rasalom avant de s’immobiliser.

Peut-être redoutent-ils la garde ! se dit Magda, le cœur battant. Peut-être ne peuvent-ils plus avancer !

Elle perçut alors un étrange bruissement autour des pieds des soldats. Elle baissa les yeux et découvrit des formes brunes et grises qui s’agitaient en tous sens. Des rats ! Le dégoût l’envahit et elle ne put s’empêcher de reculer.

Elle pouvait tout affronter : Rasalom, les morts vivants – tout sauf les rats !

Elle vit un sourire se dessiner sur le visage de Rasalom et comprit qu’elle réagissait exactement comme il l’avait espéré. Lentement, la distance qui la séparait du seuil du donjon diminuait. Elle aurait voulu résister mais ses jambes semblaient ne plus lui obéir.

Les pierres sombres de l’arche se profilaient au-dessus d’elle. Encore un ou deux mètres, et elle franchirait le portail… et Rasalom serait libre, à tout jamais !

Magda ferma les yeux. Je ne dois plus bouger… je dois résister… voilà ce qu’elle ne cessait de se répéter – quand quelque chose lui frôla la cheville. Un corps furtif, velu. Puis un autre. Puis un autre encore. Elle se mordit la lèvre pour ne pas hurler. La garde n’avait aucun pouvoir sur eux ! Les rats l’assaillaient l’un après l’autre, et ils allaient bientôt la submerger !

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