F. Wilson - Le donjon

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Adressé durant l'hiver 41 au Q.G. des armées du III
Reich, cet incroyable message, venu d'une antique forteresse de Transylvanie, est signé du capitaine Woermann, un soldat d'expérience…
Aussitôt le major SS Kaempffer lui est envoyé. Homme de fer, il va cependant découvrir la peur face au spectacle des cadavres atrocement déchiquetés. Et sa garde de SS est impuissante : chaque nuit fait une nouvelle victime, gorge sectionnée…
Alors Kaempffer, qui ne veut ni fuir ni renoncer, appelle à la forteresse un vieil archéologue et sa fille qui ont été tous deux initiés aux sciences interdites…
Mais d'où vient qu'à cet instant, au Portugal, un homme reçoit en rêve l'ordre impérieux de se rendre là-bas ? Il partira.
Bientôt tout est prêt pour un combat aux dimensions de l'humanité…

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Woermann parvint à s’isoler une heure en fin d’après-midi pour dessiner les contours du village. C’était la seule façon d’oublier la tension croissante et omniprésente. Le trouble l’abandonnait quand il frottait son fusain sur la toile. Il lui faudrait trouver un peu de temps le lendemain matin pour ajouter des couleurs à son dessin, car c’était la vision du village au lever du soleil qu’il souhaitait rendre.

Le soleil se cacha derrière les montagnes, et la lumière qui s’enfuit l’obligea à interrompre son travail. L’angoisse et les pressentiments l’assaillirent aussitôt. Lorsque le soleil brillait, il lui était aisé de croire que des humains tuaient ses hommes, et les histoires de vampires le faisaient sourire. Mais la nuit tombante lui remettait en mémoire l’horreur qui s’était insinuée en lui quand il avait tenu dans ses bras le cadavre du soldat égorgé.

Une nuit sans victime . Rien qu’une nuit et je serai peut-être vainqueur de cette chose. Ce soir, une moitié de mes hommes gardera l’autre moitié, et je parviendrai peut-être à tourner les événements à mon avantage.

Une nuit. Rien qu’une nuit sans victime.

Dimanche 27 avril

Le jour se leva, clair, lumineux, comme devrait l’être tout dimanche. Woermann s’était endormi dans son fauteuil ; il se réveilla aux premières lueurs, un peu engourdi. Il lui fallut quelques secondes pour admettre que la nuit s’était écoulée d’une seule traite, sans hurlements ou coups de feu. Il enfila ses bottes et descendit dans la cour pour s’assurer qu’il y avait autant d’hommes vivants ce matin que la veille au soir. Une inspection rapide des sentinelles le rassura : aucune mort n’avait été signalée.

Woermann se sentait dix ans de moins. Il avait réussi ! Il était parvenu à empêcher le tueur de frapper ! Mais les dix années fondirent sur lui quand il vit le visage inquiet du soldat qui courait vers lui.

— Mon capitaine, on a un problème avec Franz – je veux dire le soldat Ghent. Il ne s’est pas levé.

Woermann se sentit à nouveau totalement accablé.

— Vous l’avez touché ?

— Non, mon capitaine, je… j’ai…

— Conduisez-moi auprès de lui !

Il suivit le soldat vers la chambrée du mur sud. Le dénommé Ghent était allongé dans son sac de couchage, la tête tournée vers la porte.

— Franz ! appela son compagnon quand ils entrèrent. Voilà le capitaine !

Ghent ne remua pas.

Mon Dieu, je vous en prie, faites qu’il soit malade, ou même qu’il soit mort d’une crise cardiaque, se dit Woermann en s’approchant du lit. Faites qu’il ne soit pas égorgé.

— Soldat Ghent !

Il n’y avait pas le moindre mouvement, pas même le soulèvement imperceptible de la couverture posée sur un homme qui dort. Plein d’appréhension, Woermann se pencha sur lui.

La couverture était tirée à hauteur du menton. Woermann ne la rabattit pas. Il n’en avait pas besoin. Les yeux vitreux, la peau terne et la tache de sang qui grossissait sur l’étoffe l’avaient déjà renseigné sur le spectacle qui s’offrirait à lui.

— Les hommes sont au bord de la panique, mon capitaine, dit le sergent Oster.

Woermann appliquait la couleur sur la toile en petites touches nerveuses. La lumière du matin éclairait le village et il devait profiter au maximum de cet instant. Il était sûr qu’Oster le croyait fou, et peut-être l’était-il vraiment. Le carnage était atroce mais la peinture était devenue son obsession.

— Cela ne m’étonne pas. Je suppose qu’ils veulent descendre au village pour tuer quelques habitants. Mais ce n’est pas cela qui…

— Je vous demande pardon, mon capitaine, mais ce n’est pas à cela qu’ils pensent.

— Ah bon ? A quoi, alors ? fit Woermann en posant son pinceau.

— Ils pensent que les hommes qui ont été tués ont saigné moins que de coutume. Ils croient aussi que la mort de Lutz n’est pas due à un accident… et qu’il a été tué de la même façon que les autres.

— Qu’ils ont saigné… ? Ah, je vois, encore ces histoires de vampire !

— Oui, mon capitaine, et ils croient que Lutz l’a libéré en ouvrant le puits derrière le mur de la cave.

— Je ne suis pas de leur avis, dit Woermann, qui se consacra de nouveau à son tableau pour ne pas montrer son visage à Oster.

Il lui fallait être ferme devant ses hommes et s’en tenir aux choses réelles, naturelles.

— Je pense, quant à moi, que Lutz a été tué par la chute d’un bloc de pierre, poursuivit-il. Je crois aussi que les quatre autres morts n’ont rien de commun avec l’accident de Lutz, et qu’ils ont saigné tout à fait normalement. Il n’y a pas de buveur de sang dans les parages, sergent !

— Mais les gorges…

Woermann hésita. Oui, les gorges. Elles n’avaient pas été tranchées par un couteau ou une cordelette d’acier. Elles avaient été arrachées. Ignominieusement.

Mais par quoi ? Par des dents ?

— Le tueur, quel qu’il soit, essaye de nous faire peur. Et il y réussit. Voilà donc ce que nous allons faire : ce soir, tout le monde montera la garde, y compris moi-même. Tout le monde se déplacera par couple. Notre surveillance sera si étroite que même un papillon ne pourra entrer dans le donjon sans se faire remarquer !

— Mais, mon capitaine, on ne peut pas faire ça tous les soirs !

— Non, mais nous le ferons ce soir et demain soir si nécessaire. Et nous découvrirons le coupable.

— Oui, mon capitaine, fit Oster en se redressant.

— Dites-moi, sergent, demanda alors Woermann, il vous est arrivé de faire des cauchemars depuis notre arrivée au donjon ?

L’homme secoua la tête.

— Et les soldats ?

— Non. Mais vous, mon capitaine, vous en avez fait ?

— Non.

Woermann secoua la tête pour faire comprendre à Oster que l’entretien était terminé. Non, il n’avait pas fait de cauchemars. La réalité quotidienne lui suffisait.

— Je vais appeler Ploiesti, dit Oster en quittant la chambre.

Woermann se demanda si l’annonce de ce cinquième décès ferait réagir Ploiesti. Oster avait déjà signalé quatre morts, et il n’y avait pas eu la moindre proposition d’aide ou d’abandon du donjon. Visiblement, ils se moquaient bien de ce qui se passait ; ce qui importait, c’était que quelqu’un surveillât le défilé. Woermann devrait bientôt prendre une décision à propos des corps ; mais il voulait surtout passer une nuit paisible, sans victime, avant de les faire rapatrier. Une nuit, rien qu’une seule.

Il se remit à son tableau mais la lumière avait changé. Il nettoya ses pinceaux. Il n’espérait pas vraiment capturer le tueur ce soir mais, du moins, personne ne mourrait. Et cela serait excellent pour le moral. Une idée atroce s’imposa alors à lui : et si le tueur était l’un de ses hommes ?

Lundi 28 avril

Il était plus de minuit. Le sergent Oster avait compté les hommes et personne ne manquait. Les lampes supplémentaires installées dans la cour et au sommet de la tour rendaient les hommes plus confiants. Leur demander de veiller toute la nuit était véritablement draconien mais cela risquait de marcher.

Woermann se pencha par la fenêtre donnant sur la cour. Oster était à sa table, les hommes allaient par couple, les générateurs fonctionnaient parfaitement. Des feux avaient été placés sur la montagne. Le portail était gardé, de même que l’ouverture de la caverne souterraine.

Le donjon était à l’abri.

Woermann se rendit compte qu’il était le seul homme de toute la garnison à ne pas être accompagné. Mais c’était le prix à payer quand on est un officier.

Il remarqua alors que l’ombre s’épaississait à la jonction de la tour et du mur sud. L’ampoule qui y était accrochée baissa d’intensité puis s’éteignit. Il pensa que les générateurs avaient lâché, mais toutes les autres lampes n’avaient même pas faibli. L’ampoule était défectueuse, rien de plus.

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