F. Wilson - Le donjon

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Adressé durant l'hiver 41 au Q.G. des armées du III
Reich, cet incroyable message, venu d'une antique forteresse de Transylvanie, est signé du capitaine Woermann, un soldat d'expérience…
Aussitôt le major SS Kaempffer lui est envoyé. Homme de fer, il va cependant découvrir la peur face au spectacle des cadavres atrocement déchiquetés. Et sa garde de SS est impuissante : chaque nuit fait une nouvelle victime, gorge sectionnée…
Alors Kaempffer, qui ne veut ni fuir ni renoncer, appelle à la forteresse un vieil archéologue et sa fille qui ont été tous deux initiés aux sciences interdites…
Mais d'où vient qu'à cet instant, au Portugal, un homme reçoit en rêve l'ordre impérieux de se rendre là-bas ? Il partira.
Bientôt tout est prêt pour un combat aux dimensions de l'humanité…

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V

BUCAREST, ROUMANIE
Mercredi 23 avril
4 heures 55

— Magda !

Il fallut que la voix de son père retentisse pour que Magda s’interroge sur ce qu’elle était en train de faire.

Elle leva les yeux et vit son reflet dans le miroir de la coiffeuse. Ses cheveux châtain foncé tombaient en cascade sur ses épaules et dans son dos. Un tel spectacle lui était inhabituel. D’ordinaire, sa chevelure était soigneusement dissimulée sous un fichu, à l’exception de quelques mèches folles qui s’en échappaient. Elle ne la défaisait jamais pendant la journée.

Il y eut un instant de confusion. Quel jour était-ce ? Et quelle heure était-il ? Magda se tourna vers la pendule. Cinq heures moins cinq. Impossible ! Elle était déjà debout depuis un bon quart d’heure. La pendule avait dû s’arrêter pendant la nuit. Et pourtant, le mécanisme émettait toujours son discret tic-tac. Étrange…

En deux pas, elle fut près de la fenêtre. Sombre et tranquille, Bucarest dormait toujours.

Magda se regarda et constata qu’elle portait toujours sa chemise de nuit de flanelle bleue ; serrée à la gorge et aux poignets, elle flottait librement jusqu’à terre. Et ses seins s’épanouissaient sans vergogne sous l’étoffe tiède, débarrassés de la contrainte des sous-vêtements qui les retenaient prisonniers durant la journée. Elle s’empressa de croiser les bras.

Magda constituait un mystère pour sa communauté. A trente et un ans, Magda était toujours célibataire, en dépit de la régularité de son visage, de la pâleur de sa peau, de l’éclat de ses yeux. Magda l’étudiante, la fille dévouée, l’infirmière. Magda la vieille fille.

La voix de son père la tira de ses rêveries.

— Magda ! Qu’est-ce que tu fais ?

— J’emporte des vêtements chauds, papa !

Sur le lit, une valise était à moitié pleine, et les mots lui étaient montés automatiquement aux lèvres.

— Viens ici, je vais réveiller tout l’immeuble avec mes cris, dit son père au bout d’un instant.

Magda se dirigea dans le noir vers la pièce où se trouvait son père. Situé au rez-de-chaussée, l’appartement comportait quatre pièces – deux chambres contiguës, une petite cuisine avec un poêle à bois et une pièce un peu plus grande qui servait à la fois de salon, de salle à manger et de bureau. Elle regrettait amèrement leur vieille maison mais ils avaient dû emménager ici six mois plus tôt pour faire des économies et avaient vendu les meubles désormais superflus. Ils avaient fixé le mezuzah familial sur le montant intérieur de la porte plutôt qu’à l’extérieur. Cela semblait assez sage, étant donné les mœurs de l’époque.

Un ami bohémien de son père avait gravé un petit patrin à l’extérieur. Ce petit cercle signifiait « ami ».

La lampe de chevet était allumée ; une chaise roulante était rangée dans un coin de la pièce. Le père reposait entre les couvertures blanches de son lit comme une fleur entre les pages d’un livre. Il leva une main tordue, gantée de coton comme à son habitude, et gémit de douleur. Magda lui prit la main et en massa soigneusement chaque doigt, dissimulant la douleur qu’elle éprouvait à le voir décliner un peu plus chaque jour.

— Pourquoi emportes-tu des vêtements ? lui demanda-t-il.

Ses yeux brillants tranchaient avec le teint jauni de son visage.

— Nous partons tous les deux, répondit-elle avec un sourire.

— Où donc ?

A nouveau, le trouble s’empara d’elle. Où allaient-ils au juste ? Elle se rendit compte qu’elle n’en avait pas la moindre idée. Rien qu’une vision de pics neigeux où soufflent des vents glacés.

— Dans les Alpes, papa.

Les lèvres du père s’écartèrent en un sourire qui tendit la peau parcheminée du visage.

— Tu as dû faire un rêve, ma chérie. Nous ne partons nulle part. Je ne pourrai plus jamais aller aussi loin. C’était un rêve, un beau rêve, peut-être, mais rien de plus. Retourne te coucher.

Magda s’étonna de voir son père se résigner aussi facilement, lui qui avait toujours été un combattant. La maladie détruisait tout en lui mais l’heure n’était pas à la discussion. Elle lui tapota la main.

— Je crois que tu as raison. Ce n’était qu’un rêve, fit-elle, avant de l’embrasser sur le front et d’éteindre la lumière.

De retour dans sa chambre, Magda contempla la valise à moitié remplie. Elle avait cru qu’ils s’en allaient loin d’ici, mais ce n’était qu’un rêve. D’ailleurs, qu’aurait-ce pu être d’autre ?

Et pourtant, l’impression était toujours là… la certitude aveugle qu’ils partiraient bientôt vers le nord. Les rêves ne laissaient pas des sensations aussi nettes. Et celui-ci avait quelque chose de désagréable… comme le contact de doigts glacés courant sur ses bras.

Elle glissa la valise sous le lit, sans en enlever les vêtements chauds qu’elle y avait rangés… il faisait encore froid dans les Alpes, à cette époque de l’année.

VI

LE DONJON
Mercredi 23 avril
6 heures 22

Ce n’est que plusieurs heures plus tard que Woermann put boire une tasse de café au mess en compagnie du sergent Oster. Le soldat Grunstadt avait été transporté dans une pièce où il demeurait seul. Des camarades l’avaient installé dans son sac de couchage après l’avoir dévêtu et lavé. Il avait apparemment souillé ses vêtements avant de sombrer dans le délire.

— A mon avis, dit Oster, le mur s’est effondré et l’un des gros blocs de pierre a dû tomber sur le cou de Lutz et lui arracher la tête.

Woermann comprit qu’Oster s’efforçait de paraître calme et réfléchi mais qu’il était en réalité aussi affecté que les autres.

— Cette explication en vaut une autre, mais cela ne nous dit toujours pas ce qu’ils étaient en train de faire, et pourquoi Grunstadt se trouve dans cet état.

— C’est le choc nerveux.

— Cet homme a été au feu, dit Woermann, en secouant la tête, il a vu des choses bien pires. Votre réponse est incomplète, il y a autre chose.

Il était parvenu à reconstituer les événements de la nuit. Le bloc de pierre avec la croix d’or et d’argent à moitié détachée, le ceinturon autour de la cheville de Lutz, le puits dans le mur… tout indiquait que Lutz avait rampé dans l’ouverture pour découvrir un trésor.

Mais il n’y avait rien qu’une petite pièce vide… semblable à une minuscule cellule… ou à une cache. Et il ne comprenait pas à quoi elle pouvait servir.

— Ils ont dû faire ébouler le mur en ôtant le bloc du bas, dit Oster.

— J’en doute, fit Woermann, qui avala un peu de café – pour se réchauffer mais aussi pour se stimuler. Je suis d’accord pour le sol de la cave, qui s’est écroulé dans les sous-sols. Mais pas le mur du couloir…

Il revit la façon dont les pierres étaient éparpillées dans le couloir, comme soufflées par une explosion. Et il n’avait aucune explication à cela. Il reposa sa tasse. Les explications pouvaient attendre.

— Allons, il y a du travail.

Il se dirigea vers son bureau et Oster appela par radio la garnison de Ploiesti, ainsi qu’il devait le faire deux fois par jour. Le sergent avait reçu l’ordre de ne parler que d’une mort accidentelle.

Le ciel était bas. A la fenêtre de ses appartements, Woermann contemplait la cour plongée dans l’obscurité. Le donjon avait changé. Il y régnait un malaise, désormais. Hier, ce n’était rien de plus qu’une vieille bâtisse. Aujourd’hui, c’était autre chose. Les ombres semblaient plus épaisses qu’avant, plus sinistres également.

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