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Arthur Clarke: S. O. S. Lune

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Arthur Clarke S. O. S. Lune

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L’officier chargé du trafic au sol eut une petite toux nerveuse.

— Si vous vouliez bien me permettre une suggestion, dit-il à l’Ingénieur en Chef, nous pourrions appeler Lagrange. Les astronomes qui s’y trouvent sont peut-être capables de voir quelque chose.

— La nuit ? demanda Davis avec scepticisme. Et à cinquante mille kilomètres ?

— Oh ! reprit l’officier, si les phares sont encore allumés, ils les verront facilement. Cela vaut la peine d’essayer.

— Excellente idée, dit l’Ingénieur en Chef. Faites le nécessaire immédiatement.

Il aurait dû y penser lui-même, et il se demanda s’il n’y avait pas d’autres possibilités qui lui avaient échappé.

Ce n’était pas la première fois qu’il avait eu à se creuser la cervelle pour lutter contre ce monde étrange et magnifique, si captivant dans ses instants de magie, mais si mortellement périlleux à d’autres moments. Il ne serait jamais complètement dompté, comme la Terre l’avait été – et peut-être était-ce aussi bien ainsi. Car c’étaient l’attrait des lieux vierges et le léger mais toujours omniprésent péril qui maintenant amenaient les touristes tout autant que les explorateurs à travers les gouffres de l’espace. Pour sa part, il se serait passé des touristes… Mais ils contribuaient à lui assurer son traitement.

Et maintenant, il ferait mieux de se préparer à travailler.

Toute cette crise pouvait se dissiper en un instant, et le Séléné reparaître sans même s’être rendu compte de la panique qu’il avait causée. Mais Lawrence n’y croyait guère, et sa crainte se transformait en certitude à mesure que les minutes passaient.

Il attendrait encore une heure, puis il prendrait la fusée suborbitale qui faisait la navette entre Clavius City et Port Roris. Ensuite il affronterait la Mer de la Soif comme on affronte un royaume ennemi…

* * *

Quand le signal prioritaire rouge atteignit Lagrange, Thomas Lawson, Docteur ès-Science, était endormi. Il fut mécontent.

Bien que l’on n’eût besoin que de deux heures de sommeil par vingt-quatre heures quand on vivait sous une pesanteur zéro, il jugea inconvenant d’être frustré de ce repos. Puis il comprit le sens du message. Alors il s’éveilla complètement. Il avait l’impression qu’il allait peut-être enfin pouvoir faire quelque chose d’utile.

Tom Lawson n’avait jamais été très heureux d’occuper le poste où il était. Il aurait désiré faire de la recherche scientifique et l’atmosphère à bord de Lagrange II lui donnait trop d’occasions de dissipation.

Suspendu entre la Terre et la Lune, comme un danseur sur une corde raide, en vertu de quelque obscure conséquence de la loi de gravitation, le satellite était une sorte de bonne à tout faire astronautique. Les vaisseaux passant dans toutes les directions se basaient sur lui pour faire le point et s’en servaient comme d’un centre de retransmission – bien qu’il n’y eût aucun fondement dans la rumeur d’après laquelle ils s’arrêtaient pour prendre du courrier.

Lagrange était aussi une station de relais pour presque tout le trafic lunaire de radio, car la partie de la Lune faisant face à la Terre était juste au-dessous de lui.

Le télescope de cent centimètres avait été conçu pour examiner des objets à des milliards de fois plus loin que la Lune, mais il pouvait aussi convenir admirablement pour ce travail.

D’aussi près, même avec une faible puissance, la vue était superbe. Tom avait l’impression d’être pendu dans l’espace juste au-dessus de la Mer des Pluies. Il voyait les pics pointus des Apennins tout luisants dans la lumière du matin. Bien qu’il n’eût qu’une connaissance générale de la géographie de la Lune il pouvait reconnaître au premier coup d’œil les grands cratères d’Archimède et de Platon, d’Aristillus et d’Eudoxus, la sombre cicatrice de la vallée Alpine et la pyramide solitaire de Pico, qui projetait son ombre démesurée à travers la plaine.

Mais la partie éclairée par le soleil ne l’intéressait pas pour le moment. Ce qu’il cherchait se trouvait dans le croissant obscur où l’astre du jour n’était pas encore apparu. A certains égards, cela pouvait faciliter sa tâche. Une simple lumière – même celle d’une lampe électrique de poche – pouvait être aisément aperçue dans la nuit.

Il vérifia les coordonnées de la carte et se mit à manipuler les boutons de contrôle. Les montagnes illuminées sortirent du champ de sa vision et il ne resta plus qu’une étendue obscure – cette nuit lunaire qui venait d’engloutir plus de vingt créatures humaines.

Tout d’abord il ne vit rien – et en tout cas aucun signal lumineux lançant des appels vers les étoiles. Puis, tandis que ses yeux s’accoutumaient, à l’obscurité, il constata que l’étendue qu’il observait n’était pas totalement sombre. Elle baignait dans une sorte de phosphorescence fantomale qui était l’effet du clair de Terre. Plus il regardait, plus il voyait apparaître des détails.

Il aperçut les montagnes à l’est du golfe de l’Arc-en-ciel ; bientôt elles seraient frappées par les premières lueurs de l’aube. Et là… Mon Dieu ! Qu’est-ce que c’était donc que cette étoile qui brillait dans l’ombre ?

Il eut un soudain espoir, mais vite dissipé. Ce n’étaient que les lumières de Port Roris, où des hommes devaient attendre anxieusement les résultats de son travail.

En quelques minutes, il se convainquit qu’une recherche visuelle était inutile. Il n’y avait pas la plus petite chance qu’il pût apercevoir, dans ce paysage très faiblement lumineux, un objet qui n’était pas plus gros qu’un autobus.

En plein jour, c’eût été différent. Il aurait pu repérer le Séléné presque immédiatement grâce à l’ombre longue que celui-ci aurait projetée sur la mer de poussière. Mais l’œil humain n’était pas assez sensible pour se livrer à une telle recherche, à cinquante mille kilomètres de distance, avec la faible clarté que la Terre répandait sur la Lune.

Cela ne causa pas un souci particulier au Dr. Lawson. Il ne s’était guère attendu à trouver quelque chose après un premier examen visuel. Un siècle et demi plus tôt, les astronomes devaient se fier uniquement à leur vue, mais maintenant ils possédaient des armes beaucoup plus délicates – tout un arsenal d’amplificateurs de lumière et de détecteurs de radiations. L’un de ces appareils, Tom en était sûr, serait capable de repérer le Séléné.

Peut-être n’en aurait-il pas été aussi sûr s’il avait su que le bateau n’était plus à la surface de la Lune.

Chapitre IV

Quand le Séléné s’immobilisa, les passagers et l’équipage étaient trop frappés de stupeur pour émettre le moindre son. Ce fut le capitaine Harris qui le premier recouvra l’usage de la parole, peut-être parce qu’il était le seul à avoir une idée nette de ce qui s’était passé.

Il s’agissait, bien entendu, d’un éboulement.

Ils n’étaient pas rares, bien qu’aucun n’ait jamais été enregistré dans la Mer de la Soif.

Dans les profondeurs de la Lune, quelque chose avait cédé. Il était possible que le poids infinitésimal du Séléné ait lui-même suffi à provoquer l’effondrement.

Tout en se levant, les jambes tremblantes, Harris se demandait en quels termes il était préférable de s’adresser aux passagers. Il pouvait difficilement affirmer qu’il avait encore le contrôle de la situation et que dans quelques minutes ils allaient pouvoir repartir. Mais d’autre part une panique pouvait se produire s’il révélait combien la position dans laquelle ils se trouvaient était sérieuse. Tôt ou tard, il serait évidemment obligé de le faire, mais jusqu’à ce moment-là il était essentiel de maintenir la confiance.

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